vendredi 30 septembre 2011

Review du DCnU part 11 - Krypton Attacks !!

Salut à tous, nouvelle partie de la chronique des new 52, cette fois-ci on va se concentrer sur nos amis kryptoniens qui sont, comme vous le savez tous, super !



Superman de George Pérez et Jesùs Merino

Alors on peut dire que le reboot change pas mal de choses dans la vie de l'homme d'acier : il n'a jamais entamé de relation avec Lois Lane, le Daily Planet connaît un changement de perspective qui entraîne quelques conflits et Superman est toujours en pleine croissance (comprenez que ses pouvoirs ne sont pas encore au maximum). Bref, ce premier numéro qui a pour titre « quel prix demain ? » bénéficie d'un scénario béton, intéressant, travaillé et intrigant. Les dessins sont quant à eux au top ni plus ni moins et le nouveau costume de Superman est bien sympa. A voir si cette série arrivera à rester cohérente avec Action Comics ; en tout cas je veux la suite !




Supergirl de Michael Green, Mike Johnson et Mahmud Asrar

Alors j'ai plutôt bien aimé ce premier numéro, même si le récit reste assez linéaire et simpliste (à l'instar du titre : « la dernière fille de Krypton ») ; cependant l'intrigue reste efficace avec un combat intéressant et une fin absolument jouissive (bien que prévisible). Niveau dessin j'adore, ça me rappelle légèrement le visuel de certains numéros de Powergirl, la colorisation est superbe et le nouveau design de Kara est magnifique (sauf le bas de sa tenue, je ne pensais pas qu'elle aurait les jambes nues en fait, ça fait trop Raven pour moi). En tout cas j'ai bien envie de lire la suite !




Superboy de Scott Lobdell et R.B. Silva

Cette série, clairement liée à Teen Titans, commence doucement, posant ses personnages, insérant quelques clins d'oeil savoureux (le donneur de la partie humaine de l'ADN de Superboy, Rose Wilson, Lois Lane,...) et présentant un personnage qui promet d'être intéressant pour peu qu'on poursuive le travail psychologique tout en rajoutant un peu de dynamisme (parce que oui c'est du blabla intégral dans ce numéro). Les dessins sont plutôt satisfaisant même si j'ai clairement vu mieux (mais bon je préfère ceux-là aux graphismes de la série Superboy d'avant le reboot). Bref j'ai hâte de voir la suite en espérant que passé les premiers numéros, notre clone saura se détacher un peu de l'influence Teen Titans.

jeudi 29 septembre 2011

Review du DCnU part 10 - les héros se rassemblent !

Salut à tous, nouvel aperçu des new 52 avec cette fois-ci quatre séries présentant des équipes de héros (ou vilains), parce que le crime se combat aussi à plusieurs.


Justice League International de Dan Jurgens et Aaron Lopresti

Aah, Dan Jurgens, voilà un gars que j'adore ! Responsable entre autre de 52 (bon la série en elle-même je la trouve beaucoup trop longue mais l'histoire sur Booster Gold est géniale), de Booster Gold, de La mort de Superman et de Countdown to Final Crisis (bon là par contre j'ai pas trop aimé mais je ne sais pas quelles parties il a écrites donc bon). Donc franchement voir le monsieur s'occuper de l'unique série dans laquelle on peut voir ce cher Booster fût des plus motivants ; en plus en lisant Justice League : Generation Lost je me suis mis à bien aimer l'équipe de la JLI.

Bon alors j'évacue vite fait les défauts de ce premier numéro (portant le titre énigmatique de « les maîtres du signal ») : on ne sait pas si les évènements liés à Brightest Day (et donc tout le boxon qu'a créé Max Lord) s'est passé dans le DcnU. Ensuite on ne sait pas si les évènements de la série Booster Gold ont eu lieu eux aussi et enfin Skeets n'est pas là, sacrilège !

Au-delà de ça la fondation de l'équipe est bien introduite, on sent déjà que les caractères très différents des membres de la JLI vont faire des étincelles et enfin l'intrigue commence sans partir dans tous les sens. On sème quelques graines et on verra ce que ça donne à maturité plus tard.

Niveau graphisme, je ne suis pas totalement conquis par le style d'Aaron Lopresti mais ça reste plaisant et efficace ; en plus le nouveau costume de Booster Gold est classe (par contre son Batman est un peu raté je trouve mais passons).

J'attendais donc beaucoup de Justice League International, en tant que grand fan de Booster Gold et ayant surkiffé Generation Lost, le résultat est peut-être un peu en-deça de mes espérances mais ça reste fun, décomplexé, efficace et prometteur. A voir ce que donneront les prochains numéros.



Green Lantern New Guardians de Tony Bedard et Tyler Kirkham

Voilà une série que j'attendais au tournant tellement le pitch et les couvertures promettaient du bon ; on se retrouve finalement avec un scénario assez basique et linéaire mais qui reste cependant très efficace et assez jouissif (en tout cas pour moi). La future équipe s'annonce détonante et Kyle Rayner aura fort à faire pour diriger ce petit monde et résoudre le premier mystère qui s'impose d'emblée dans ce premier numéro. Les dessins sont quant à eux au poil, pas grand chose de plus à dire. J'ajoute que pour une fois avec un titre Green Lantern du DcnU, même les néophytes peuvent se lancer, c'est des plus accessibles.


Suicide Squad de Ransom Getty, Federico Dallocchio et Adam Glass

Bon ben je le dis d'entrée, sauf amélioration d'ici quelques numéros, je préférais largement Secret Six ; Deadshot y avait un meilleur look, Amanda Waller est plus charismatique en grosse vache et surtout le casting était plus délirant. Sinon pour les néophytes ben ce « latté dans les dents » est relativement accessible même si des petites recherches sur les personnages peuvent aider (parce que bon on te balance une dizaine de personnages sans expliquer qui, que, quoi un tant soit peu donc bon). Reste que j'ai déjà lu ce genre de série avec une équipe de mercenaires donc à moins d'y intégrer une valeur ajoutée (ce qu'avait fait merveilleusement Gail Simone dans Secret Six en développant ses personnages – et quels personnages !), la série ne fera pas forcément long feu dans ma liste de lecture (surtout que là je ne vois pas où l'intrigue veut en venir à part d'avoir une bande de dingues qui accomplissent des missions).

Niveau dessin c'est ni transcendant ni mauvais, ça se laisse regarder sans plus je trouve. Accessoirement les relookings de Deadshot, Amanda Waller et Harley Quinn me laissent une mauvaise impression.


Teen Titans de Scott Lobdell et Brett Booth

« Teen Spirit » démarre un arc qui sent bon le « Teen Titans Secret Origins », comprenez que les adolescents méta-humains ne se sont apparemment jamais regroupés (en tout cas pas la génération qui nous intéresse) et tout est à construire ; bref une approche idéale pour les néophytes. Personnellement la première chose qui m'attire dans ce comics c'est la présence de Tim Drake alias Red Robin, en effet il n'y a que là qu'on peut le voir en action (et j'adore ce personnage). Le nouveau costume constitue une vraie émancipation (le Red Robin pré-reboot était quand mm sacrément batmanien) et la refonte des personnages est rafraîchissante. Sans compter l'intrigue qui promet beaucoup ; reste à voir sur le long terme si la série arrive à rester innovante. Les dessins m'ont bien plu également je dois dire, donc ma conclusion sera que Teen Titans c'est du bon.

mercredi 28 septembre 2011

Review du DCnU part 9 - qu'est-ce qui se passe du côté de Gotham City ?

Salut les kanebis, on continue le tour d'horizon des new 52 avec aujourd'hui un focus sur des héros qui arpentent les rues sombres et dangereuses de Gotham City !



Batman and Robin de Peter J. Tomasi et Patrick Gleason

« Né pour tuer », premier chapitre des aventures de Bruce et Damian Wayne bénéficie d'une écriture dosant habilement moments intimes (Bruce qui change sa façon de rendre hommage à ses parents) et baston qui dépote. Dès le départ on constate que la relation entre Batman et son fils est des plus conflictuelle et maladroite (en même temps c'est Damian dans toute sa splendeur) et ceci aussi bien en tant que duo dynamique qu'en tant que famille. Petite parenthèse, je pense qu'on fait un peu marche arrière sur le traitement du dernier Robin parce que ces derniers mois il avait quand même fini par devenir un peu sociable. Bref à part ça ben ce numéro un nous présente deux intrigues (peut-être liées?), l'une montrant le membre russe de Batman Inc. en fort mauvaise posture (un agent de Léviathan serait-il responsable ou est-ce encore autre chose?) et l'autre narrant évidemment une mission de Batman et Robin. Pour l'instant l'intrigue s'installe sans qu'on puisse déterminer les enjeux et les menaces mais Peter J. Tomasi reste un scénariste efficace et talentueux qui arrive sans problème à donner envie au lecteur de lire la suite à sa sortie !

Du côté des dessins, Patrick Gleason livre des planches judicieusement ombragées, l'action est dynamique et les personnages sont plutôt réussis (même si certains ont des visages un chouïa bizarre mais qu'importe). Cela dit je n'ai pas compris pourquoi il change de style sur quelques pages, ça interpelle quand même fortement. Mais bon globalement c'est satisfaisant (même si ce n'est clairement pas mon artiste préféré).

En résumé, l'équipe auparavant responsable de Green Lantern Corps continue d'offrir un travail réussi et efficace sur Batman and Robin.




Batman de Scott Snyder et Greg Capullo

Voilà un premier numéro (intitulé « Knife Trick » en l’occurrence) comme je les aime ; tout d'abord l'équipe aux commandes est des plus accrocheuses car j'ai fortement apprécié le run de Scott Snyder sur Detective Comics et sa mini-série Gates of Gotham était très plaisante également. Le garçon est désireux de créer des histoires qui implique toujours le passé (soit des personnages, soit la propre histoire de Gotham City) et ça franchement j'ai adoré. Là encore il entame une histoire mêlant passé, présent et futur (même si là c'est plus tourné vers le futur que ses précédents scénarios) dans laquelle Bruce Wayne continue de révolutionner sa ville pour le bien de ses citoyens ; seulement quelqu'un a décidé que ça ne se passera pas aussi facilement. Rajoutez un cliffhanger des plus efficaces et vous me verrez conquis.

Greg Capullo quant à lui livre des dessins tout ce qu'il y a de satisfaisant, le trait est affiné à souhait, les cadres sont dynamiques et les différents personnages sont bien restitués...à l'exception du Joker qui ne ressemble à rien et de Batman qui fait trop « year one ». Personnellement ça me gène mais bon le plaisir de lecture reste intact donc je passe outre, je finirai sans doute par m'y habituer ; j'ai bien supporté le style de Frazer Irving sur Batman and Robin...Les couleurs sont quant à elles de toute beauté et finissent d'assurer la réussite visuelle du magazine.

En clair, Batman par Scott Snyder et Greg Capullo, c'est du très bon, je vous le conseille vivement.




Nightwing de Kyle Higgins et Eddy Barrows

Alors là c'est un des titres que j'attendais le plus, tellement le retour de Dick Grayson dans le costume de Nightwing constituait pour moi un sérieux pas en arrière ; ce « Bienvenue à Gotham » fait un peu office de « tranche de la vie de Dick Grayson ». On a son retour sous les traits de son ancien alter-ego, le passage à Gotham du cirque dans lequel sa famille travaillait lors du drame qui a scellé la vie du jeune Dick pour toujours ; et enfin un tueur griffu (non ce n'est pas Wolverine, on est chez DC Comics je vous rappelle) qui en veut à la vie du fils adoptif de Bruce Wayne. Bref le scénario de Kyle Higgins est dense et accrocheur et le changement de status-quo passe bien pour l'instant.

Sans être extraordinaires les dessins d'Eddy Barrows sont dynamiques, fluides et de bonne qualité, reste qu'une amélioration dans le cadrage est possible je trouve. A part ça je voudrais juste savoir pourquoi l'emblême de Nightwing est passé du bleu au rouge, idem pour le trip avec les lentilles du masque qui peuvent changer de couleur...

Ce premier numéro de Nightwing est donc efficace et entraînant (à défaut d'être transcendant), je continuerai la lecture avec plaisir.

mardi 27 septembre 2011

Review du DCnU part 8 - laissons la parole aux femmes

Salut à tous, aujourd'hui je vais mettre en avant trois séries du DCnU qui donnent la part belle à des femmes magnifiques, fortes et surtout héroïques. Que la pyjama party commence !


Birds of Prey de Duane Swierczynski et Jesus Saiz

J'aimais bien la version pré-reboot de cette série (Gail Simone oblige), il y avait une bonne ambiance, un casting haut-en-couleur et puis Black Canary, Huntress et Oracle c'est combo. Bref autant vous dire que je suis assez sceptique face au renouveau du titre, notamment en ce qui concerne les personnages (je vois mal Poison Ivy là-dedans mais bon, admettons). Qu'à cela ne tienne, j'attaque avec détermination ce premier numéro intitulé « let us prey » (vive le jeu de mot que les plus anglophiles d'entre vous comprendront – je précise ça se passe dans une église) dont le scénariste (ouais j'ai la flemme de copier-coller son nom) a pondu une histoire intéressante, plaçant quelques pistes savoureuses. Les dessins sont quant à eux des plus satisfaisants (vous connaissez la chanson). A voir si je retrouverais les choses qui me plaisaient dans l'ancienne version au bout de quelques numéros...néanmoins la nouvelle mouture démarre de façon satisfaisante.

Catwoman de Judd Winick et Guillem March

« ...and most of the costumes stay on », premier numéro de la nouvelle série sur notre voleuse gothamite adoratrice des félins préférée démarre tambours battants. Judd Winick (déjà scénariste de Batwing et responsable de Justice League : Generation Lost et Power Girl avant le reboot) nous plonge sans préambule ni temps morts dans le quotidien mouvementé de Selina Kyle. Cela a ses avantages mais aussi ses faiblesses car certaines parties sont ainsi assez brutes, à voir si le tir est corrigé via des explications dans les prochains numéros...Autre indication des plus précieuses, les conséquences de l'histoire Batman : Silence (Hush en vo) n'ont pas toutes été gardées, ainsi Catwoman ne connait pas l'identité secrète de Batman (mais ça ne les empêche nullement de faire mumuse comme vous le constaterez en lisant ce magazine). Bref niveau histoire c'est entraînant, trépidant, excitant (peut-être un peu trop parce que le fan-service est en excès je trouve). A voir sur la durée dans quelle direction on nous emmène.

Guillem March quant à lui signe une bonne composition graphique à l'exception du fait que je n'aime pas beaucoup sa Selina Kyle, son visage n'est pas des plus attirants (elle fait trop vieille je trouve). Mais bon à la longue on s'y fait, reste que d'autres artistes ont mieux réussi à sa place.

Conclusion : Catwoman a un bon premier numéro qui marie scénario sans temps morts et dessins accrocheurs. Je le conseille à tous les fans de la femme-chat qui n'ont pas peur d'être submergé par le fan-service.

Wonder Woman de Brian Azzarello et Cliff Chiang

Ce premier numéro nous plonge dans le bain direct : Zeus est allé batifolé avec une humaine et les autre Dieux ne sont pas contents ; du coup ben notre amazone préférée se retrouve bombardée protectrice de la pauvre humaine. Ici il n'y a pas une page sur les origines de Diana alias Wonder Woman et c'est tant mieux ; on a des Dieux, des créatures assassines et une guerrière prête à tout pour protéger l'enfant qui bouleversera l'Olympe d'après les Oracles. Bref Brian Azzarello nous sert un savant cocktail de mythologie et de baston, le tout dans un monde moderne qui n'est que décor tellement il n'a pour l'instant aucune importance (limite Wonder Woman n'en a pas non plus des masses).

Du côté des dessins le moins que l'on puisse dire c'est que Cliff Chiang ne fera pas l'unanimité, moi-même j'accroche moyennement à son style (et en plus je trouve que la qualité des planches est inégale). Cela dit je préfère ça à un trait trop typé 90's et au final la lecture reste agréable à l'oeil.

Loin de l'ultime arc pré-reboot qui avait entraîné une vraie polémique (bien que moi j'ai trouvé ça plutôt bien en fait), la nouvelle version de Wonder Woman est accrocheuse, entraînante et efficace. Je vous conseille cette série fort prometteuse.

lundi 26 septembre 2011

Laissons un peu la musique s'exprimer pour célébrer la fin de l'été

Hey les gens, deuxième article de la journée, et pas des moindres ; en effet je vais à présent initier un nouveau rendez-vous hebdomadaire : la playlist de la semaine ! Eh oui bande de kanebis, nous avons décidé de partager quelques musiques une fois tous les 7 jours (en fait ce sera 7 musiques en une fois toutes les semaines), car il faut le reconnaître nous adorons la musique, que dis-je, nous la vénérons. Alors je vous préviens tout de suite, c'est très peu probable que je vous refile le dernier David Guetta ou que sais-je encore, non ce n'est pas le genre de la maison, vous avez la radio pour ça !

Bref, j'ai décidé de traiter ce premier rendez-vous musical comme une petite rétrospective de mon été (et encore vous êtes chanceux je passe les moments déprimants pour éviter de perdre des lecteurs par pendaison). Mon été a donc débuté en fanfare avec Transformers 3 et pour rendre justice au travail de Steve Jablonsky, voici un des thèmes emblématiques de la conclusion de cette trilogie des robots qui explosent tout sur leur passage. Kneel before...Sentinel Prime !



Le moment fort de l'été numéro deux, ce fût évidemment la fin d'une saga qui m'aura marqué à jamais, la conclusion d'une épopée de dix ans, le chapitre final d'une aventure magique qui m'a accompagné pendant une longue période...j'ai nommé Harry Potter et les Reliques de la Mort - Deuxième Partie. Et le spectacle commence d'entrée de jeu très fort, avec une musique d'Alexandre Desplat pleine de mélancolie, de nostalgie, de désespoir, tout ça sous le signe d'un amour perdu mais pourtant toujours aussi vivant. Savourez Lily's Theme.



La conclusion de l'expérience poterienne est tout aussi douce aux oreilles car l'équipe du film a eu la bonne idée de boucler la boucle en puisant dans les compositions de Maître John Williams ; je dois dire qu'il n'y avait pas meilleure moyen de conclure cette saga. Juger par vous-même, voici Leaving Hogwarts.



Une fois passé le choc que représente la fermeture de la page Harry Potter, il fût temps de savourer pleinement le reste des grands rendez-vous cinématographiques de cet été. Le suivant sur la liste étant ni plus ni moins que la grosse claque cosmique de cette année (en attendant surement Tintin), j'ai nommé Super 8 de J.J. Abrams, servi par une musique magistrale de Michael Giacchino. La piste la plus représentative du travail de ce futur John Williams (oui je le pense et je n'ai pas peur de le dire) est sans aucun doute Super 8 Suite que voici. Enjoy.



Un autre film que j'ai trouvé fortement réussi est La Planète des Singes - les origines, cependant j'ai été plus marqué par la musique d'un des trailers et c'est pourquoi je vous en fait profiter vous aussi. Je vous recommande de l'écoutez jusqu'à la fin parce ça devient progressivement kiffant. Pour vos oreilles de mélomane, voici Interstellar de Groove Addicts.



Vint ensuite une des plus grandes réussites en ce qui concerne les adaptations de comics ; je veux bien sûr parler de Captain America de Joe Johnston avec à la baguette l'excellent Alan Silvestri. Cela dit je vais vous faire écouter une chanson plutôt qu'une "simple" musique ; LA chanson devrais-je dire, qui vous reste dans la tête une fois que vous avez quitté la salle de cinéma. Voici l'hymne au Captain America composé par Alan Menken ! Here comes Star Spangled Man !



Enfin pour conclure cette petite rétrospective de mon été, je vais vous partagez la musique qui m'est tout de suite venue à l'esprit quand j'ai su que j'avais réussi mon examen du permis de conduire. Remercier le grand John Powell comme il se doit (et son excellente composition de la bande son de Dragons), moi je vous laisse en compagnie d'une musique au titre très adapté, See You Tomorrow.



Ps : les musiques peuvent avoir un son assez bas à la base, donc n'hésitez pas à jouer de la molette des hauts-parleurs.

Review du DCnU part 7 - place aux jeunes !

Salut à tous, je sais j'accumule le retard pour ma chronique sur les new 52 mais bon que voulez-vous, des fois la motivation n'est pas là ; mais bon là je l'ai donc on en profite pour parler de trois séries du segment "young justice" du DCnU. Allez c'est parti dans la joie et la bonne humeur !


Hawk and Dove de Sterling Gates et Rob Liefeld

« Premières attaques », ouverture de la série sur les avatars de la guerre et de la paix pose plusieurs intrigues intéressantes ; on a un terroriste qui proclame vouloir restaurer l'intégrité et la grandeur des Etats-Unis, on a un duo de justiciers qui connait quelques problèmes de coordination, nous avons cette chère Dove qui cache un secret à son partenaire, nous avons Hawk qui se sent nostalgique de son frère et enfin nous avons un troisième gugus costumé à la sauce « oiseau » mais en brun et jaune (Condor qu'il s'appelle). Bref Sterling Gates livre un début assez prometteur et accrocheur, cependant il faudra qu'on m'explique le délire du terroriste qui se sert/ créé des zombies. Il faut arrêter de mettre des morts-vivants partout !

Rob Liefield quant à lui offre des dessins que je qualifierais d'acceptable, mais rien de bien génial et surtout c'est assez typé années 90 (et ce n'est pas de quoi je raffole le plus mais bon ça se laisse regarder). En plus je trouve les cadrages très perfectibles, c'est trop statique tout ça.

En résumé Hawk and Dove #1 est un comics en demi-teinte, le scénario est au top mais le dessin pénalise clairement la série je trouve. A voir sur la longueur si ça évoluera.

Blue Beetle de Tony Bedard et Ig Guara

Là on suit le schéma classique d'un début d'histoire de super-héros, on nous présente le scarabée over-puissant qui t'explose une planète les doigts dans le nez, on enchaîne sur la présentation de Jayme Reyes et enfin on conclut sur la rencontre de ces deux éléments qui va donner naissance à Blue Beetle. En gros Tony Bedard (déjà responsable de Green Lantern Corps) nous livre un premier numéro tout ce qu'il y a de basique, mais attention, son « métamorphose » reste efficace et accrocheur (en plus on a les prémices de quelques sous-intrigues). Tout ce qu'il faut pour donner une série riche et remplie est là, il faut juste espérer que Bedard a quelques éléments inattendus en réserve parce que le classique ça va pour le début, mais après il faut se démarquer. A voir.

De son côté Ig Guara livre un visuel de qualité (j'ai vu largement pire dans le second feature de Blue Beetle qui date d'avant le reboot), accrocheur et très efficace.

Pour faire court, Blue Beetle démarre de façon convenue certes mais reste des plus efficaces et plaisants.

Static Shock de Scott McDaniel et John Rozum

Je connais le personnage via la série animée donc je dois avouer que ce premier épisode (« Rechargé » de son titre) m'a un peu perdu tellement les deux supports présentent un Static/ Virgil Hawkins différent. Au-delà de ça Scott McDaniel livre un premier numéro riche et dense (le héros, son associé, sa famille, le bande de méchant et leur plan machiavélique,...) avec une fin qui donne bien envie de lire la suite. Petite remarque quand même en passant : trop de high-tech tue le high-tech...

Personnellement c'est plutôt du côté des dessins de John Rozum que j'aurais à redire, en effet ce n'est clairement pas le visuel que je préfère, le style est trop cartoon je trouve.

Bref, Static Shock semble cibler un public plus jeune et reste un personnage assez dissocié du reste du DcnU pour l'instant (ce qui ne me motive pas à m'accrocher à la série), mais je vais continuer le temps du premier arc avant de rendre le verdict final. Un premier numéro sympathique mais dispensable, isolé.

jeudi 22 septembre 2011

Review du DCnU part 6 - les héros se mettent au vert !

Salut tout le monde, je vous ai laissé quelques jours pour que vous récupériez de tous ces comics, je ne voudrais pas achever mon public avant la fin ; ce soir encore trois autres comics de la vague new 52, on revient toutefois vers des horizons plus héroïques, plus classiques...et surtout plus verts ! Je vous laisse savourez cette fournée, c'est comme les légumes, c'est bon pour la santé (et là ça a quand même meilleur goût que ce qu'on forçait à manger étant petit).


Green Arrow de J.T. Krul et Dan Jurgens

« Vivre une vie de privilèges », tel est le titre de ce premier numéro de Green Arrow dans lequel notre ami archer affronte trois vilains de troisième zone (si ce n'est pire) tandis que son alter-ego Oliver Queen doit composer avec les humeurs du directeur exécutif de son entreprise. Bref rien de bien nouveau si ce n'est la fin du magazine, promettant une vendetta médiatisé dont la cible est évidemment le héros de Star City. En clair J.T. Krul livre un scénario assez faible et convenu pour le premier numéro.

Dan Jurgens livre quant à lui un visuel efficace et relativement bon, seulement il fait trop années 90 si j'ose dire, le nouveau design de Green Arrow n'aidant clairement pas. Car oui l'ami a encore changé de costume mais surtout il a rajeuni à l'occasion du reboot et donc exit le bouc si caractéristique de notre ami Oliver Queen. Donc autant je n'ai rien contre la combinaison du monsieur qui reste assez sympa, autant sa nouvelle tête je ne peux pas l'encadrer, pour moi ce n'est pas Green Arrow, on dirait tout simplement un banal figurant tellement sa tronche est passe-partout.

Conclusion : pour moi le reboot de l'archer vert est un des éléments les plus faibles des new 52 pour l'instant. A voir si l'intrigue décolle au deuxième numéro, en tout cas cela vaudrait mieux pour lui (surtout que je sens bien la petite bande de vilains être aussi minable que leurs trois camarades).

Green Lantern de Geoff Johns et Doug Mahnke


Première partie de l'arc sobrement intitulé Sinestro, ce numéro de Green Lantern continue d'aborder les conséquences du cross-over War of the Green Lanterns (donc les novices peuvent s'abstenir sous peine de ne rien comprendre, c'est clairement un des titres qui a ignoré le reboot), mais contrairement aux deux épisodes Aftermath qui faisait plus office de transition que de réelle introduction aux prochaines histoires, ici on commence vraiment à entamer la nouvelle version de la série.

Niveau scénario c'est toujours aussi jouissif, Geoff Johns continue à faire preuve de beaucoup de talents avec l'univers des Lanterns et les directions qu'il emprunte réservent à coup sûr des moments forts. Pour l'instant le récit débute, on est donc plus centré sur les personnages que sur l'action mais c'est un choix judicieux et réussi.

De son côté, Doug Manhke propose sensiblement les mêmes dessins que d'habitude, cependant je trouve que la coiffure de Sinestro lui fait perdre un peu de son charisme, mais là je fais mon fanboy qui chipote. Non franchement l'artiste maîtrise les personnages et véhicule donc leurs émotions et autres expressions avec succès.

En conclusion le début de Green Lantern v5 (les connaisseurs comprendront) reprend la même équipe et la même recette qu'avant le reboot. A ceci près que le récit se recentre sur une poignée de personnages et gagne donc en efficacité et en qualité ; vous avez suivi et aimé Green Lantern ces 6 dernières années ? Eh bien vous pouvez continuez c'est du bon. En plus la fin du numéro donne bien envie.

Green Lantern Corps de Peter J. Tomasi et Fernando Pasarin

Encore un auteur qui m'est familier, en effet ayant lu Batman et Robin, Blackest Night, Brightest Day et Green Lantern Emerald Warrior, je peux dire que j'aime bien l'écriture de Peter J. Tomasi. Dans ce premier numéro intitulé « le triomphe de la volonté », on navigue entre un serial killer de Green Lanterns et les difficultés pour vivre sur Terre en tant que civils de Guy Gardner et John Stewart. Bref on plante ses personnages, on sème les premières graines de son intrigue et on fini sur une note des plus accrocheuses.

Pareil pour Fernando Pasarin, j'adore ses dessins, bien qu'il fasse des têtes un peu trop expressives (trop appuyer l'expression ça donne un truc ridicule je trouve) à Guy Gardner, mais c'est quand même du bon : fin, dynamique, entraînant. Bref c'est un plaisir pour les yeux.

En résumé, Green Lantern Corps commence avec relativement le même questionnement que son aîné mais néanmoins l'intrigue n'a rien à voir et l'ambiance s'annonce tout aussi différente. De quoi ravir les fans des justiciers verts qui ont là un excellent prolongement à l'univers des Lanterns (ce qui était déjà largement le cas avant je l'avoue) ; en plus Isamot est de retour et ça je kiffe.

lundi 19 septembre 2011

Review du DCnU part 5 - explorons les recoins les plus extrêmes !

Salut à tous, aujourd'hui nous allons nous intéresser à trois comics faisant partie du segment "The Edge" du DCnU. Vous allez voir ça sera rapide et indolore.


Deathstroke de Kyle Higgins et Joe Bennet

Voici un personnage que j'aime bien, un super-vilain badass qui peut tuer tout ce qui bouge et a la réputation d'être le meilleur mercenaire du monde (il a étalé la Justice League dans Identity Crisis pour mémoire) ; bref j'attendais pas mal du reboot de Slade Wilson alias Deathstroke the Terminator. C'est vrai le gaillard est pas mal charismatique et il trimbalait un passif assez plaisant (cf Blackest Night Teen Titans et la série Titans sous la bannière Brightest Day)

Niveau scénario, Kyle Higgins livre une histoire un peu simpliste, à savoir que l'agent de Deathstroke le briefe pour un contrat, lui fait rencontrer ses partenaires et hop on exécute la mission s'il vous plaît. L'élément principal de cet épisode intitulé « Retour aux bases » est que la réputation de Slade Wilson est chute libre, le milieu ne le croit plus à la hauteur ; il va donc falloir leur prouver le contraire prochainement, de quoi promettre de bons massacres en perspective. Donc au final le scénario est sympa mais vraiment léger, à voir si ça gagnera en consistance la prochaine fois. Accessoirement il n'y a aucun moyen de savoir si notre ami mercenaire a gardé des antécédents pré-reboot.

Niveau dessin, Joe Bennet livre une composition efficace à défaut d'être sublime, ça reste dans le niveau satisfaisant du graphisme de comics mais j'ai vu largement mieux ; en plus j'accroche moyennement à la refonte du costume de Deathstroke, lui aussi devenu une armure complète avec grosses épaulettes qui ne servent à priori à rien en plus, bref passons...

Le tueur le plus dangereux de DC connaît donc un début en demi-teinte au sein du DcnU, le dessin est assez classique, le design se veut trop badass et le scénario est trop simpliste et linéaire. Cerise sur le gâteau, j'en ai marre de voir Slade Wilson se trimbaler une équipe, il n'en a pas besoin vindieu ! Bref, une déception, une ! A lire histoire de faire passer le temps en ne voulant pas se taper un truc compliqué...Accessoirement les néophytes n'auront pas de mal à rentrer dans le bain.



Grifter de Nathan Edmondson et Cafu

Voilà un comics qui me branche bien : Cole Cash, un arnaqueur, se fait kidnapper par des trucs qui ont des tronches d'extra-terrestres, ceux-ci voulant prendre possession de corps humains ; seulement le Cole il s'évade avant la fin du transfert. Du coup il peut entendre les voix de ses poursuivants (camouflés puisque leur conscience réside à présent dans des corps d'humains tout à fait banals) et se met donc à tuer ceux qu'il croise (ou plutôt qui se jettent sur lui). Seulement ça ne passe pas inaperçu, tout le monde pense que Cole est un terroriste et donc les militaires veulent le coincer aussi ; bref ce premier épisode intitulé « 17 minutes » est un gros bordel et on fini sur l'avènement de Grifter (joli masque au demeurant). Personnellement j'adore, Nathan Edmondson nous sert une histoire un peu S-F avec un soupçon de conspiration extra-terrestre (en tout cas je suppose que c'est des aliens, vu leurs têtes) et un héros super parano (en même temps il a raison de l'être). Bref ça sent bon la course-poursuite acharnée remplie de rebondissements et c'est tout ce que j'aime. Cela va rafraichir un peu mes lectures après tous ces super-héros. Je passe rapidement sur les dessins, le dénommé Cafu assure, rien de plus à dire.

Pour résumer, Grifter est une bonne surprise, je ne pensais pas me mettre à lire issu à l'origine du label Wildstrom mais finalement ça me plaît vachement donc j'attends la suite (et en plus c'est très accessible aux néophytes).



Men of War de Ivan Brandon et Tom Derenick

« Joseph Rock », premier numéro de cette série dédié à un groupe de militaire dirigé par le sergent Rock bénéficie selon moi de la popularité de Call of Duty pour étendre son cœur de cible. En effet Ivan Brandon se repose sur cette équipe de militaire qui va accomplir des missions commandos en milieu hostile, ça fleure bon COD Modern Warfare en gros. Après ne vous leurrez pas, j'ai connu des introductions plus consistantes (ici on présente le Caporal Rock, le Sergent Torisi et hop en avant pour la mission). Clairement je n'ai pas l'intention de suivre cette série pour son scénario, si je veux voir une bande de G.I.s s'amuser avec leurs gros fusils, je me materais un bon film bien bourrin. Reste que le mystère autour de l'identité du méta-humain intervenant dans ce numéro me poussera à finir ce premier arc.

Le style de Tom Derenick ne fait pas partie de mes préférés, reste que ça convient pas mal à la série mais bon les différents personnages sont patibulaires et tout est trop gris à mon goût. Bref, subjectivement, la série n'a pas beaucoup d'atouts pour l'instant et sa durée de vie sur ma liste de lecture est des plus limitée.

dimanche 18 septembre 2011

Review du DCnU part 4 - la chauve-souris est dans la place !


Hello à tous, je vais finir la semaine avec, devinez quoi ? *roulements de tambours* Eh oui encore des comics ! Au programme aujourd'hui un petit peu de bat-family parce que ça me fait toujours plaisir d'arpenter les rues de Gotham.


Batgirl de Gail Simone et Ardian Syaf

Clairement un des titres qui a suscité chez moi le plus d'appréhension à l'annonce du reboot ; d'une part parce que j'adorais la version alors actuelle de Batgirl (alias Stephanie Brown) et d'autre part à cause du retour de Barbara Gordon sous le costume (encore heureux qu'ils ont précisé que la rouquine avait bel et bien officié en tant qu'Oracle). Cependant la nomination de Gail Simone au scénario, dont j'ai adoré le taff sur Secret Six et apprécié plus modérément la dernière mouture des Birds of Prey (la version commençant sous l'étendard Brightest Day), m'a permis de regagner de l'intérêt pour le titre.

Ce premier numéro, intitulé sobrement « shattered » (qu'on pourrait traduire par « brisé(e) »), commence par un prologue inquiétant, en effet quelqu'un (un présumé psychopathe costumé appelé Miroir) a le nom de Barbara Gordon sur sa liste de personnes à assassiner, rien de très réjouissant donc. Qu'à cela ne tienne on passe très vite sur notre héroïne qui réintègre doucement le secteur d'activité des justiciers de Gotham. L'occasion de nous faire part très vite de ses impressions, de ses sentiments et surtout de ses peurs ; car même si ça s'oublie aussi difficilement que faire du vélo, combattre le crime a aussi ses jours sans. Comme cette nuit, il y a 3 ans, qu'on nous raconte brièvement mais qui permet aux fans d'être rassurés, The Killing Joke d'Alan Moore a bien eu lieu (si vous ne comprenez rien à ce que je dis allez sur google, c'est votre ami après tout). Après ben ça reste du connu des fans de Batgirl et de Gail Simone : tantôt on combat le crime, tantôt on suit la vie quotidienne aussi normal qu'elle peut l'être de miss Gordon. Reste que l'approche psychologique du personnage est intéressante et permettra un développement inédit si Simone creuse dans cette direction.

Niveau visuel Ardian Syaf nous livre une couverture de toute beauté et ses planches sont dynamiques, le trait est fin et l'ambiance de Gotham est présente tout en conservant la légèreté coutumière à la fille chauve-souris. Reste que la qualité du dessin sur Barbara est inégal et l'armure de Batgirl fait trop armure justement, ça en devient un peu moche par moments. Mais je ne serai pas de mauvaise foi, ça reste de bonne qualité.

En résumé la nouvelle Batgirl c'est une écriture au poil, un dessin de bonne facture, un nouvel ennemi intrigant et une Barbara Gordon intéressante qui garde un certain traumatisme de sa rencontre avec le prince du rire. A noter la fin du numéro tout en suspense. A découvrir assurément !

Batwing de Judd Winick et Ben Oliver

Les histoires de Judd Winick me sont assez familières, j'avais adoré Justice League : Generation Lost et le retour de Jason Todd en tant que Red Hood était initialement bien traité (même si l'ancien Robin a été pas mal maltraité par divers scénaristes par la suite) ; sans compter la quête de nouveauté du monsieur (il a inséré un personnage homosexuel dans Green Lantern ou encore une héroïne séropositive, chose qui n'est pas beaucoup répandue il faut l'avouer). C'est ainsi que même si Batwing ne m'intéresse pas des masses de prime abord, je me laisse quand même tenter sans rechigner.

Je vais quand même rappeler un peu qui est Batwing : il est apparu dans un des derniers numéros de Batman Inc. et est en gros le Batman africain. C'est tout ce qu'on savait de lui jusqu'à présent puisque le personnage est très récent ; donc maintenant qu'il a carrément sa série à lui, espérons qu'il saura être un élément important, charismatique et populaire de l'écurie DC Comics.

Dans ce premier numéro, intitulé « le berceau de la civilisation », on commence d'entrée avec notre héros qui affronte son ennemi juré (oui il en a déjà un c'est pas de bol pour lui), un dingue qui a soif de sang et qui se fait appeler Massacre. Seulement on ne verra pas la fin tout de suite, Winick préfère repartir à l'origine de l'intrigue après quelques pages ; on découvre ainsi la vie civile de Batwing (alias David Zavimbe, officier de police à Tinasha), la corruption qui règne dans la ville puis on se recentre sur son alter-ego (sa bat-cave, son Alfred, etc) et finalement on nous introduit la toute première équipe de héros africains (le Royaume, composé de sept membres) qui ont disparu de la circulation. Tout ça finissant dans un bain de sang et sur un cliffhanger des plus meurtriers. En gros on est pas là pour rigoler et c'est tant mieux (c'est une série de la franchise Batman quand même).

Niveau dessins, je dois dire que le style de Ben Oliver est assez inhabituel pour moi (ne vous fiez pas à la couverture, plus classique) mais ça reste agréable à l’œil, c'est juste que ça nécessite un temps d'adaptation. Pareil pour les couleurs clairement plus proche d’aplats de peintures que de colorisation par ordinateur. Bref ça interpelle mais c'est très réussi, le cadrage est nickel, le trait est des plus affinés et l'action est dynamique donc pas de soucis. Après ça a peu de chances de devenir mon style graphique préféré je ne vous le cache pas mais c'est sympathique et ça change. Je finirai sur le design de Batwing, parce que bon je dois avouer que j'aime très moyennement son armure (nan parce que là c'est pas un costume tout bête, c'est vraiment une armure). C'est un parti-pris ça je n'ai rien contre mais bon franchement moi ça me ne plaît pas.

Batwing est donc assez prometteur et s'annonce clairement comme un titre rafraîchissant (ne serait-ce que visuellement), qui permettra s'il perdure d'explorer d'autres horizons et d'autres continents dans le monde des super-héros DC. A voir s'il prendra de l'importance au sein de Batman Inc. ; en tout cas les néophytes comme les amateurs de comics de longue date peuvent se jeter dessus sans problèmes.



Batwoman de J.H. Williams III et W. Haden Blackman

S'il y a bien un personnage du bat-verse que je n'ai jamais aimé c'est bien Batwoman, dès le départ elle m'a soulé (d'abord dans 52 puis dans Countdown to Final Crisis et enfin dans Batman and Robin), toujours à se trimballer la même histoire. En gros Kate Kane (alias Batwoman) est poursuivie par un culte qui veut la sacrifier pour que vienne l'apocalypse/le diable/dieu/que sais-je encore, l'important c'est que l'histoire c'est toujours ça, donc au bout d'un moment j'en ai eu marre (et encore là je voyais le personnage contre mon gré, je lisais des séries qui ne laissent pas présager de son intervention). Donc j'ai naturellement zappé de lire la mini-série Batwoman – Élégie pour une ombre (c'est sorti en version française cet été pour ceux que ça intéresse) et je n'avais aucune intention de me taper sa série (maintes et maintes fois repoussée). Évidemment, histoire de me casser les pieds DC décide de l'inclure dans son reboot et donc me voici obligé de lire Batwoman #1 histoire d'être complet dans ma lecture des new 52. Je ne vous cache pas que ce titre est l'un de ceux que je suis prêt à lâcher sans scrupules dès son premier numéro (on ne peut pas tout aimer non plus). Bref en avant pour le verdict !

J'ai débuté la première partie d'Hydrologie avec pas mal d'appréhensions, au final c'est plutôt plaisant, les dessins de J.H. Williams III sont très efficaces (même si il se loupe pas mal sur certains visages), la mise en page est ingénieuse et les couleurs superbes (reste qu'il faudra m'expliquer pourquoi Kate Kane est plus blanche qu'un cachet d'aspirine). Niveau scénario (co-écrit par l'artiste et W. Haden Blackman) l'enquête sur la « femme qui pleure » est assez intrigante et intéressante ; seulement le reste du récit est assez maladroit :le background est planté de façon brute (bien qu'ingénieuse) et on jongle entre les différents personnages sans aucune transition ni connexions apparentes. Bref on prend ce qu'on nous donne, comme on nous le donne ; personnellement je ne serais pas contre un peu plus de maîtrise du récit. Enfin bref, reste que les probables rappels à Élégie pour une ombre (enfin je pense que c'est à cette histoire qu'on fait allusion) me larguent un peu et que je me dis que l'auteur introduit peut-être trop de pistes en une fois (gros wtf pour le patron de l'agence de New York). Néanmoins on n'aborde pas une seule fois le rapport au culte de mes deux et ça c'est un bon point !

Batwoman est donc un titre plus plaisant que je ne le pensais, introduisant un certain nombre d'élément qui m'incitent à poursuivre l'aventure ne serait-ce que pour ce premier arc. Les deux auteurs font preuve de talent manifeste, reste que le tout mérite un peu plus de rigueur pour espérer atteindre la qualité des meilleurs séries du reboot. Les néophytes peuvent tenter le coup, vous serez un peu largué mais ça reste abordable sans trop se casser la tête. Quant à moi je vais suivre ça avec une certaine retenue, vu mon amour (grosse ironie) pour le personnage.