mardi 1 novembre 2011

review du DCnU part 15 - this is the end !!

Bonjour à tous, aujourd'hui c'est la dernière partie de ma chronique sur les new 52 de DC Comics, je boucle la lecture des derniers numéros un, encore un petit bilan dans un prochain article et j'aurais fini de vous bassiner avec les comics (ne vous réjouissez pas trop vite, je peux très bien revenir avec les numéros parus en octobre niark niark). Bref au sommaire ce coup-ci, on fini le segment "The Edge", on boucle le dernier Batman et on digère avec un peu de Legion des super-héros. C'est parti !


All Star Western de Justin Gray, Jimmy Palmiotti et Moritat

"Pas de repos pour les vilains" et encore moins pour le lecteur ! Cette série s'annonce dantesque, l'intrigue est géniale, les personnages sont écrits à merveille et les dessins sont accrocheurs (en plus la couverture est magnifique). Bref je suis un néophyte de Jonah Hex mais là ça me donne bien envie de mieux connaître le personnage. J'adore et j'en redemande !



Blackhawks de Mike Costa, Graham Nolan et Ken Lashley

Voilà l'exemple du truc qui pourrait me passionner mais qui, pour une raison mystérieuse, m'en touche une sans bouger l'autre. C'est peut-être trop convenu : une équipe de militaires à la pointe, une mission remplie avec succès, un gros méchant qui prépare un plan machiavélique, des tensions dans l'équipe des Blackhawks, un bureaucrate qui vient demander des comptes, une amourette toride et enfin la nana qui s'est fait contaminée par des nanocites. En gros l'écriture est classique mais efficace, mais essaye peut-être de ratisser trop large ; les dessins sont beaux mais il y a un je ne sais quoi qui me gène. En clair, cette série me fait un effet bizarre ; à voir si j'arriverai à identifier clairement les problèmes dans le numéro 2.



OMAC de Dan Didio et Keith Giffen

Alors si j'ai bien compris ce comics est censé faire référence au travail de Jack Kirby, c'est pour ça que le design des personnages est vieillot et carré ; c'est sans doute aussi pour ça que la couleur donne un rendu hybride, avec des aplats vieillots mais complétés par des effets par ordinateurs...bref moi je ne suis pas contre mais ça donne un rendu graphique bizarre...pas déplaisant hein, mais bizarre.

Niveau scénario ben ça reste assez simple et linéaire, OMAC pas content, OMAC tout casser chez Cadmus (qui a perdu pour le coup son statut de grande organisation gouvernementale pour contrer la menace méta-humaine...pourquoi pas ?), OMAC manipulé par une intelligence supérieure et alter-égo d'OMAC être dans la mouise. OMAC vouloir prochain épisode !
On notera le titre dont les initiales font un clin d'oeil au personnage principal : "Office Management Amidst Chaos" (qu'on peut traduire par "gestion de bureau en plein chaos").



Stormwatch de Paul Cornell et Miguel Sepulveda

Dans cette première partie de "Le côté obscur" on suit deux intrigues, l'une impliquant le recrutement d'un homme qui peut sauver le monde, l'autre montrant une créature assez bizarre qui se prépare à faire un bon gros bordel. Bref la série ne se prend pas pour de la merde, c'est plutôt sérieux (trop je trouve) et je ne vois pas encore trop où ça veut en venir (c'est normal c'est que le début). En plus j'accroche moyennement aux dessins donc sauf grande surprise cette série ne fera long feu dans ma pile de choses à lire.


Ps : mais que fait Martian Manhunter là-dedans ?!



Batman The Dark Knight de David Finch et Paul Jenkins

Je n'aimais que moyennement cette série avant le reboot (toujours en retard, les dessins étaient géniaux mais alors le scénario était d'un passable) ; c'est donc avec appréhension que je me lance dans la lecture de ce premier numéro, qui hérite d'un jeu de mots comme titre "Knight terrors" (enlever le K et vous aurez "terreurs nocturnes"). Le moins que je puisse dire, c'est que les dessins sont toujours aussi accrocheurs et le scénario semble installer quelques pistes intéressantes (même si on aurait pu éviter d'avoir une énième bombasse atomique qui drague Bruce Wayne), le comics s'enchaîne sans problème et l'action est entraînante...jusqu'à l'arrivée du cliffhanger, là un grand moment de "what the fuck ?!" s'installe, on nous ressert quasiment la même sauce que Batman Arkham Asylum. Personnellement à ce moment-là je me dis que ça va joyeusement partir en sucette dans le numéro 2, et quand ça part en sucette de cette manière, ben je n'aime pas. Bref un joli gâchis que ces dernières pages.



Legion of Super-Heroes de Paul Levitz et Francis Portela

"Monde renégat" continue là ou les récits pré-reboot s'étaient arrêtés et c'est tant mieux car j'aimais bien les aventures des légionnaires. En ce qui concerne ce premier numéro : les dessins sont bons (comme d'habitude), l'histoire tourne autour du contexte géo-politique dans le futur (comme d'habitude) et on nous rappelle que la légion manque de personnel (comme d'habitude). Bref on ne change pas une recette qui gagne mais franchement il faudrait voir à innover quand même une fois de temps en temps parce que ça va finir par donner un trop-plein.



Legion Lost de Fabian Nicieza et Pete Woods

Pas mal cette série : des légionnaires coupés du futur, qui doivent empêcher un agent pathogène de se répandre, des morts, un méchant qui vire berserker...bref un scénario accrocheur et riche en rebondissements. A voir si ça dure ; les dessins quant à eux oscillent entre le bon et l'acceptable, en gros ça n'agresse pas les yeux mais ce n'est pas un chef d’œuvre non plus.

lundi 31 octobre 2011

Review du DCnU part 14 - Allons aux confins de l'extrême !!

Salut à tous, vous pensiez que j'avais oublié, que j'avais abandonné, que j'étais mourru...eh bien non ah ah ! Voici la suite de mes commentaires sur les new 52 de DC Comics, avec la fin des numéros un du mois de septembre en ce qui concerne le segment "The Dark" et un soupçon de "The Edge". Let's go !


I, Vampire de Joshua Hale Fialkov et Andrea Sorrentino

Ce premier numéro intitulé "Amour entaché" plante efficacement le décor, nous avons deux vampires qui arpentent la Terre depuis 400 ans et qui divergent radicalement d'opinion sur la manière d'occuper la planète. En gros c'est quasiment du Professeur Xavier contre Magnéto, l'un (Andrew) veut coexister en paix avec les humains, l'autre (Mary) veut régner en maîtresse absolue d'une Terre peuplée uniquement de vampires ; le bonus étant que nos deux suceurs de sang s'aiment à la folie. Bref niveau personnages on peut dire qu'il y a de quoi creuser et offrir de bonnes psychologies. Niveau scénario on jongle entre deux moments, un passé pas si lointain où nos deux tourtereaux se confrontent à leurs idéologies (et donc ça explique au lecteur le pourquoi du soulèvement des vampires) et le présent avec le dit soulèvement. En gros niveau écriture, c'est classique mais très efficace et assez attirant.

Niveau dessin on se retrouve avec un style assez particulier mais qui sied admirablement à cette série à part ; on a des jeux d'ombres constants, des teintes sombres (tantôt froides, tantôt chaudes) et les décors sont assez détaillés. Bref un régal pour les yeux.


En conclusion I, Vampire est une série qui sors des sentiers battus et réussi à m'intriguer fortement.


Justice League Dark
de Peter Milligan et Mikel Janin


"Femmes imaginaires", première partie de "dans l'obscurité" narre les prémices de la création d'une nouvelle Justice League, une Justice League composée de magiciens et d'experts du surnaturel (parce que oui, la Justice League que l'on connaît tous a ses limites et la magie tombe en plein dedans). Bref on pioche sans complexe dans quelques histoires pré-reboot (l'aftermath de Brightest Day, des tie-ins de Flashpoint) et on place ses pions (des personnages avec une certaine notoriété quand même hein, pas des parfaits inconnus, c'est une Justice League quand même). Bref niveau scénario ça se résume un peu à "on a une magicienne tarée qui a pété les plombs, on a besoin de magiciens pour l'arrêter parce que Superman et co ont essayé et ils se sont faits rétamer". Rien de très novateur ou même de subtil mais ça reste efficace.
Niveau dessin par contre j'ai trouvé ça assez inégal, certains visages notamment sont plus réussis que d'autres et j'ai trouvé les personnages trop rigides, trop figés. Donc à voir si ça s'améliore par la suite sinon ça risque de jouer en la défaveur de la série quand je me demanderais si je continue de lire ce comics. En conclusion Justice League Dark ne plaira pas à tout le monde c'est certain, à chacun de voir si la lecture de ce titre l'intéresse.


Resurrection Man
de Dan Abnett, Andy Lanning et Fernando Dagnino


En voilà une série qui m'intéresse ! Imaginez plutôt : on parle d'un gars qui meure tout le temps, qui ressuscite à chaque fois et en plus il est doté d'un pouvoir différent quand il revient à la vie. Que demander de plus ? Ah oui le gaillard est poursuivi par des anges/démons (ce n'est pas très clair ça) qui réclament son âme, seulement le monsieur ne se laisse pas faire et donc ça part joyeusement en cacahuète. Bref niveau scénario ce premier numéro (intitulé "Déclaré mort") est génial je trouve.
Par contre niveau dessins là ça se gâte, c'est assez inégal notamment au niveau des visages et j'accroche moyennement au style de Fernando Dagnino. Mais bon je continuerai quand même la lecture parce que le scénario m'a conquis.


Swamp Thing
de Scott Snyder et Yannick Paquette


En voilà un comics qu'il est bien ! "Raise dem bones" entame un combat entre forces de la nature : le vert (monde végétal) contre le rouge (monde animal), ce qui accessoirement laisse présager d'un cross-over avec Animal Man. Mais revenons à nos moutons, là pour le coup on a la certitude que Brightest Day a eu lieu, on a le Dr Allec Holland qui fuit encore et toujours son alter-ego Swamp Thing, on a une intrigue montrant une vague de mort d'animaux et on a quelques héros en guest-stars parce que ça fait plaisir. Bref ça parle beaucoup, c'est assez captivant, c'est efficace et on en redemande. En outre les dessins de Yannick Paquette sont très plaisants, reste une petite inégalité dans les visages mais rien de grave. Je veux la suite !


Voodoo de Ron Marz et Sami Basri

On peut dire que ce premier numéro (dont le titre est "Garder des secrets") a tout d'une série B de S-F, on a du fan-service (un tas de fan-service même, mais là c'est plus utile et justifié que dans Catwoman), du gore et une intrigue avec une espionne alien préparant une invasion extra-terrestre. Bref rien de bien original, ça m'en touche l'une sans bouger l'autre comme on dit, à voir comment ça évoluera. On notera les dessins excellents et la couleur magnifique.

samedi 29 octobre 2011

Comment est votre soif d'aventures ?

Bonjour à tous et à toutes. J'espère que tout va bien pour vous et que vous êtes prêt pour mon avis sur un des films les plus attendus de cette année, je veux bien entendu parler de Tintin : Le secret de la licorne, réalisé par Monsieur Steven Spielberg et produit par Monsieur Peter Jackson.
On se regarde quelques images, et on attaque.



Alors, alors, qu'est ce que je pourrais bien dire ? Quels mots pourrais-je bien utiliser pour retranscrire l'effet que me fait ce film ? Là est toute la question.
On a tous un héros, un personnage avec lequel on a grandit, un personnage auquel on tient particulièrement. Pour certains ce sera Astérix, pour d'autres Lucky Luke, ou encore Spiderman, que sais-je ?
Pour ma part s'il y a bien un personnage que j'affectionne tout particulièrement et auquel il était interdit de faire du mal, c'est bien Tintin.
Hergé l'avait d'ailleurs dit avant de mourir : "Faites ce que vous voulez du reste mais je suis le seul à pouvoir mettre sur papier les aventures de Tintin et à les raconter".

Sauf qu'en 1983, Hergé avait cédé les droits d'adaptation de Tintin à la seule personne qu'il jugeait digne de cette tâche, celui qu'il considérait presque comme son fils spirituel : Steven Spielberg.
30 ans se serons finalement écoulés avant que l'on puisse finalement voir Tintin débarquer sur nos écrans sous une forme qu'aurait souhaité Hergé.

Aujourd'hui ce n'est pas un simple réalisateur d'exception qui s'est mis au service de ce personnage mythique, mais c'est une véritable équipe de génie. Spielberg et Peter Jackson à la mise en scène, Edgar Wright au scénario (le réalisateur de Scott Pilgrimm) entre autres, et "last but not least" le grand John Williams à la musique. Le tout au service d'un des albums les plus fantastiques de Tintin, tout semble être au rendez-vous pour un film excellent.
Mais ce n'est pas d'un excellent film qu'ils ont accouché, mais d'un véritable petit chef-d'oeuvre, osons le mot.

Le film est particulièrement fidèle à l'esprit de la bande-dessinée, bien que le scénario prenne des libertés avec les albums qu'il adapte. Mais ce n'est jamais improbable, jamais cynique. On sent, avec l'apparition de Hergé comme tout premier personnage visible à l'écran, une volonté formelle et sincère de ne jamais prendre l'oeuvre originelle par derrière.

Mais ce film apporte autre chose : la performance capture. Ce procédé développé par Robert Zemeckis pour des films comme La légende de Beowulf ou le Pôle Express, démontre encore une fois à quel point il ne doit pas être pris comme un simple gadget. Ce que l'on voit à l'écran lors de ce film c'est plus que l'utilisation d'une technologie, c'est tout simplement l'avenir du cinéma.
Avec la perfomance capture, le réalisateur va plus loin que tous ce que l'on pourrait imaginer. Plus de contraintes d'acteurs ou de matériels. Plus de contraintes liées à la pré-production ou à la post-production : tout se passe désormais en même temps, et le réalisateur est désormais plus libre que jamais.

Le film, en plus d'être magnifique, est réalisé d'une main de maître, proposant des plans tout bonnement hallucinants que seul ce genre de procédé peut proposer. On notera par exemple une scène de pirates magistrale qui ferait presque passer Pirates des Caraïbes pour des marins d'eaux douces, comme le dirait ce bon vieux capitaine Haddock. Quand aux personnages, ils sont excellents. Photo-réalistes tout en étant fidèle à l'esprit des personnages d'Hergé et contrairement aux conneries que j'ai pu entendre ici et là, les visages sont extrêmement expressifs et puis, si on en arrive à les trouver laids, alors peut-être qu'il est temps de se poser la question "ai-je déjà ouvert un album de Tintin ?".

Au final, Les aventures de Tintin, sont un film et bien plus encore. Un chef-d'oeuvre de mise en scène et d'aventure, un hommage vibrant et sincère aux personnages d'Hergé, la preuve qu'il était possible de faire un bon Indiana Jones 4, un grand pas en avant pour le cinéma avec l'utilisation sidérante de la performance capture.
Hergé en avait rêvé, Spielberg et Jackson l'ont fait et on fait bien plus encore.
Un petit bijou de grand spectacle dans un écrin de verre et une preuve irréfutable qu'au panthéon des grands héros, il y a une étoile qui brille plus fort que les autres, et cette étoile elle s’appelle : Tintin.


Je conclurai avec cette musique de John Williams qui a elle seule, arrive à retranscrire la magie des albums, et comme le dit Tintin au capitaine Haddock :
"Comment est votre soif d'aventures ?
-Insatiable !"

mardi 25 octobre 2011

Nostalgie quand tu nous tiens, ou l'histoire de mon enfance passée avec une manette...

Salut à tous, c'est aujourd'hui que tombe la nouvelle playlist ! Cette semaine j'ai opté pour une petite thématique "nostalgie des jeux vidéos", ou l'art de vous narrer mes expériences les plus significatives avec les jeux vidéos et leurs musiques bien entendu.

On commence avec mon premier souvenir de
gamer en abordant un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître (Aznavour powaa) ; bref le premier jeu auquel j'ai joué fût ce bon vieux Sonic the Hedgehog sur Megadrive. Vous faire écouter la musique de l'écran titre serait un peu de l'arnaque donc je vais plutôt opter pour une musique culte, celle du premier niveau, j'ai nommé Green Hill Zone.



Après notre hérisson préféré, on passe au deuxième jeu qui aura marqué ma période d'écolier, Street Fighter 2 (bon c'était certainement la version hyper ou super ou super turbo ou je ne sais plus quoi mais bon vous avez compris de quel jeu je parle). Ryu, Ken, Bison et leurs camarades sont au jeu de baston ce que Sonic est à la plate-forme : une base solide, divertissante et cultissime ; personnellement la musique que je préfère dans ce jeu est celle du stage de Ken.



On passe ensuite à mes années de collégien, ponctuées par des week-ends dédiés à des après-midis mémorables chez un ami, durant lesquelles nous jouions notamment à mon meilleur souvenir d'expérience RPG sur PC, j'ai nommé Baldur's Gate. Et je peux vous dire que le thème principal reste dans la tête après des dizaines de minutes passées à créer son personnage de façon optimale !



On enchaîne avec mon meilleur souvenir de jeu sur Dreamcast et mon jeu préféré de tous les temps, toutes consoles confondues, à savoir Skies of Arcadia (vous en entendrez encore parler comptez sur moi). Voici LA musique qui me rappelle instantanément tous les bons moments que j'ai passé à jouer à ce bijou ; écoutez-moi donc ce Main Theme absolument jouissif !



On passe ensuite à une de mes rares expériences sur console portable mais pas des moindres puisqu'il s'agit de nos amis les Pokémons ! Et quoi de mieux que la musique d'intro en version originale pour se plonger dans l'ambiance ! Félicitations, vous avez capturé Pokemon Red and Blue Opening Music !



Viennent ensuite les deux poids lourds de Nintendo ; en premier ce cher Link. Personnellement j'ai commencé à jouer à Legend of Zelda à partir d'Ocarina of Time (et encore c'était en décalage par rapport à tout le monde vu que j'ai commencé grâce au cd du jeu offert avec Windwaker). Mais ne nous égarons pas, la franchise Zelda bénéficie d'excellentes musiques mais celle que je préfère et que je trouve plus épique que les autres reste le Hyrule Overworld Theme que tout le monde connait et que voici dans sa version de Super Smash Bros Melee (sous le nom de Great Bay).



Et pour clôturer ce tour d'horizon des musiques cultes de jeux vidéos auxquelles j'ai été confrontées pendant mes jeunes années (tout est relatif), voici la mascotte de Nintendo, le célèbre plombier moustachu, j'ai nommé Mario ! J'ai réellement joué à un jeu Mario (hors Mario Kart je précise) sur le tard ; en effet il aura fallu attendre la Gamecube et son Super Mario Sunshine. Ainsi, plutôt que le thème bien connu de notre plombier à salopette, j'ai donc choisi un thème plus spécifique, mais aussi plus entraînant, plus festif et au final plus ensoleillé pour conclure la playlist de cette semaine. Savourez-donc Delphino Plaza et à la semaine prochaine !

lundi 24 octobre 2011

C'est Wolverine qui se la joue Rocky avec un Transformer...

Salut les kanebis, long time no see comme on dit mais que voulez-vous, il faut d'abord que j'aille voir des films au cinéma pour pouvoir vous pondre une petite critique...mais qu'importe vous êtes chanceux today is the day ! Je vais donc vous parler de Real Steel de Shawn Levy avec Hugh Jackman et Evangeline Lilly.


Les premières informations que j'ai eu sur ce film remonte à plusieurs mois avec la première bande-annonce (qui date d'il y a quasiment un an en fait) qui laissait présager d'une bonne dose de baston de robots chapeautés par notre Australien griffu préféré. Vint nettement plus tard une bande-annonce plus explicite : le film raconterait une relation père/fils difficile sur fond de périple pour hisser un robot de seconde zone au sommet de la ligue de combats de robots. Bref on prend un peu de Rocky (beaucoup même sur la fin), on fout quelques robots à la sauce Transformers et on rajoute un road-trip pour qu'un père et son fils puissent apprendre à se connaître. Je ne vous le cache pas, si vous regardez la bande-annonce livrée avec cet article, vous aurez le scénario du film en quasi-totalité. Donc vous l'aurez compris, Real Steel n'invente rien, puise ses références dans plusieurs classiques qui ont fait leurs preuves et est donc au final un film assez prévisible. Mais j'ai envie de dire qu'on s'en fiche !

Car oui mesdames et messieurs, j'ai pu voir un film divertissant et familial qui était touchant, bien réalisé, avec des combats de robots prenants (bien que loin du spectacle qu'offre les Transformers), des personnages crédibles, qui sonnent vrai, campés par des acteurs justes et convaincants. Le tout doté d'une musique de Danny Elfman très sympathique (bien que pas transcendante, mais bon je préfère ça à ses compositions peu inspirées des derniers Burton ou de Wolfman) et bénéficiant d'effets spéciaux des plus soignés. En plus les designs des différents robots envoient.

Cerise sur le gâteau, le jeune Dakota Goyo n'est pas exaspérant (contrairement à certains jeunes autres acteurs) et dispose d'une énergie et d'une bonne humeur communicative (à défaut d'avoir une interprétation géniale).

Personnellement ma seule peur concernant ce film fût que l'aspect "mélodrame familial" prenne trop d'importance par rapport aux combats de robots, au final les deux axes du film sont bien dosés et le tout est bien rythmé.

Conclusion : Real Steel est un film on ne peut plus classique et prévisible mais c'est ça qui marche car l'anticipation que l'on a sur certaines scènes les rendent d'autant plus efficaces qu'elles sont réussies. On ne nous ment pas sur la marchandise au départ, du coup on sait à quoi s'attendre, on a pour notre argent et le client repart donc satisfait. Je vous le conseille chaudement : ça détend, ça amuse, ça fait passer un bon moment...bref du divertissement comme on les aime.

mercredi 19 octobre 2011

Un pour tous, tous portnawak !

Hey hey ! Salut à vous jeunes apprentis kanebis, j'espère que pour vous ça roule.
Alors ça fait un moment qu'on a pas écrit d'articles sur un film, et je me suis dit qu'il était temps de réparer cet affront. Du coup je suis allé au cinéma la semaine dernière afin d'avoir quelque chose à me mettre sous la dent.
Après un mois de Septembre plutôt pourrave niveau sorties ciné, on a eu pas mal de trucs intéressants comme The artist, le remake de The thing, Drive.
Mais chez les kanebis, on ne fait rien comme tout le monde, et au lieu d'aller voir tranquillement un de ces films on a préferé se regarder l'un des films les plus improbables du moments, mesdames et messieurs je vous donne, Les trois mousquetaires de Paul W.S Anderson.

Alors pour commencer, petit rappel des faits : Paul W.S Anderson. Ce nom ne vous dit rien ? Ça devrait. En effet, c'est à ce gaillard là qu'on doit des "chefs-d'oeuvre" comme Mortal Kombat ou encore la saga Resident Evil, du très grand niveau donc.
Une fois que l'on sait ça, on peut commencer à flipper sa race - trépigner d'impatience à l'annonce d'un tel délire (rayer la mention inutile, ça dépend de votre état d'esprit).
Maintenant je vous donnes les images et c'est là que ça commence vraiment à devenir particulièrement désastreux - génialissime (pareil, on raye la mention inutile).



Alors ? Ça a de la gueule hein ?
Bon trêve de plaisanteries, maintenant place à l'avis impartial et totalement objectif de votre fidèle serviteur, c'est à dire moi même.

Déjà je dois dire que je suis allé voir ce film, totalement en connaissance de cause. Je m'attendais totalement à voir un bon gros nanar pété de tunes qui racole à tous les étages en étalant au passage tout un tas d'effets spéciaux et de gags crétins. Et c'est totalement ce que j'ai vu.
Le film est plutôt bien réalisé et a même par moment des bonne idées de mise en scène (comme le générique de début qui est vraiment bien foutu), ce qui est plutôt surprenant de la part d'un mec qui a démontré dans son dernier film en date (Resident Evil 4) qu'il était incapable de filmer une scène d'action.

Mais ce qui est franchement rigolo dans ce film c'est l'histoire. Oui parce que pour moi les trois mousquetaires c'est une bande de gaillards avec des épées qui doivent empêcher un complot machiavélique de se réaliser.
Je pense franchement que les scénaristes ont du fumer de l'herbe ou du solvant industriel avant d'écrire leur script, ou alors ils ont perdu un pari débile. J'imagine même la scène :
"Hé Gerard on doit écrire le script des trois mousquetaires.
- Tu veux dire qu'on doit adapter l'oeuvre de Dumas ?
- Nan nan rien à battre, on a juste repris le nom, pis de toute façon c'est le gars qui a réalisé mortal kombat qui doit le faire
- Ok, donc on peut écrire n'importe quoi ?
- Oué vas y lâche toi, tiens du solvant industriel, respire un grand coup, peut-être que ça nous donnera des idées
- Ouééééééééé, hé hé hé hé hé j'ai trop une bonne idée de merde
- Ah oué c'est quoi ?
- On va mettre un jeune acteur tête à claques pour faire D'artagnan
- Oué oué et ensuite
- Ensuite on prend Orlando Bloom, tu sais le gars de Pirates des Caraïbes, hé ben on lui fait une putain de coupe improbable, genre un truc totalement moche et on lui fait jouer Buckingham
- Ah oué et on pourrait mettre aussi un Louis XIII totalement débile, et entre eux ils parleraient que de la couleur de leurs fringues
- Énorme, mais il manque un truc, tu sais le genre de truc totalement n'impiste et improbable
- J'ai ce qu'il te faut, tiens voilà de l'herbe, c'est de la bonne
- Ouaiiiis, c'est bon gars, je vois des bateaux qui voooooooooolent
- Supeeeeeeeeeeeeeeeer !!"

Ça vous fais peur ? Et bien pourtant c'est ce qu'il y a dans ce film.
Vous prenez une brochette d'acteur plutôt connus, vous les faites tous jouer comme des cochons.
Ensuite vous rajoutez une jolie jeune femme partiellement dénudée qui aura pour rôle de se laisser conquérir par le premier paysan qui lui fait la cour 5 minutes (dans notre cas par cette espèce de tête à claques qu'est Logan Lerman).
Rajoutez à cela une Milady de Windsor qui fait du Kung-Fu en robe, un Orlando Bloom tellement ridicule qu'on en a mal pour lui; saupoudrez de quelques délires improbables comme des bateaux qui volent (non ils ne flottent pas, ils volent) comme s'ils étaient dans l'espace et le tour est joué.

Au final on accouche d'un nanar puissamment fun, avec une mise en scène correcte et une musique pas mal, mais avec des acteurs qui jouent aussi mal que s'il s'agissait de la dernière comédie française et un scénario écrit avec les pieds par des fous unijambistes mangeurs de clous à mi-temps, drogués à la colle, un soir de pleine lune, enroulés dans du jambon alors que Mars et Venus étaient alignées (et encore, même comme ça, je suis toujours surpris du coup des bateaux volants).

A voir donc, si vous n'avez plus une once de dignité ou si vous êtes, vous aussi, un aliéné drogué au solvant industriel.

mardi 18 octobre 2011

Playlist numéro 4 - PG13

Heyyyyyyyyyyyyyyyyy !! Comment ça va aujourd'hui, alors oui je sais j'ai oublié de faire la playlist hier. En fait, c'est par manque de temps. Voici donc avec un jour de retard, la playlist pour cette semaine.
Alors je crois que cette semaine ça va être spéciale "bandes-annonce", que des musiques utilisées pour les teasers de films.
Allez en avant, à vos écouteurs bonnes gens !

On commence avec Prelude de Pusher music, que vous avez pu entendre dans la bande-annonce de Transformers 3.



Ensuite, je vous propose d'écouter une de mes musiques de teaser préferée, un gros morceau bien épique qui envoie du boudin, bien comme il faut. On s'écoute donc Moving mountains de Two steps from hell



Pour la trosième, voici Sands of time, pour la bande-annonce de Tintin, rien d'autre à ajouter (à part que le film va littéralement tout déchirer).



In brightest day, in blackest night, ça c'est Kara Kul de Mark Petrie pour la bande-annonce de Green Lantern.



Ensuite on s'écoute Serenata de Immediate Music, qu'on a entendu récemment dans la bande-annonce de L'ange du mal. Très bonne musique qui envoie du lourd, rien à redire.



Encore une musique de Two Steps from hell, voici Love and loss pour la bande-annonce de Hugo Cabret (le prochain Martin Scorsese).



Et pour finir cette petite playlist, la petite dernière : Odyssey des X-ray Dog, qu'on a pu entendre dans la bande-annonce de L'imaginarium du docteur Parnassus.


Et voilà les kanebis, ça fait sept. Je vous donne donc rendez-vous dans une semaine pour une nouvelle playlist et d'ici là, portez vous bien.
A noter que je devrais faire aussi très prochainement un article sur un film hautement improbable que j'ai vu la semaine dernière, et je vous assure que ça va valoir le détour.

lundi 10 octobre 2011

Playlist de la semaine épisode 3, ou comment achever les dépressifs et émouvoir les pierres...

Salut les gens, je sais on ne poste pas grand chose ces temps-ci mais bon la vie est remplie de priorités et nous on a envie de gagner de l'argent ma bonne dame donc on s'y consacre corps et âme. En attendant la fin de la review du DCnU (un jour ça viendra...dix ans en retard certes, mais ça viendra) voici la troisième playlist que nous vous proposons amis kanebis. Cette semaine j'ai placé ma thématique sous le signe de l'émotion, de la déprime totale, de la borne de pendaison, bref de quoi faire chialer dans les chaumières et réchauffer la banquise la plus froide. Attention quand même à ne pas abuser des musiques qui vont suivre sinon vous risquez de vous étouffer avec votre paquet de kleenex ; comme on dit il ne faut pas abuser des bonnes choses.

Donc pour commencer cette playlist du sniffou suprême, je laisse la place à du lourd, du très très lourd d'entrée, histoire de bien marquer le coup. Voici sans doute un des trucs les émouvants et déprimants qu'a composé maître John Williams, à savoir le thème principal de La Liste de Schindler !





On enchaîne avec une autre composition de maître Williams, plus récente, qui illustrait à merveille le massacre des Jedis lors de l'exécution de l'ordre 66...voici Lament !




On continue avec la dernière contribution de John Williams à cette thématique avec encore une fois du lourd, une musique forte qui permet immanquablement de rester immergé dans ce chef d’œuvre de Steven Spielberg qu'est Il faut sauver le soldat Ryan. Vous avez la manière longue (regarder le film et son générique de fin) ou alors la manière courte que voilà : Hymn to the Fallen !




On bascule dans l'univers des animés avec une de mes musiques préférées de Naruto Shippuden, LA musique triste de cet animé sans hésitation, comme le fût Sadness and Sorrow en son temps, vous pouvez avoir un exemple incontestable de son efficacité en regardant les épisodes adaptant le Kakashi Gaiden. Mais trêves de bavardages, laissons la parole à
Yasuharu Takanashi et à son Utsusemi (ou l'homme du monde pour les intimes).




On fait ensuite un petit tour du côté des séries et notamment d'une de mes préférées qui aura apporter son lot de moments forts et émouvants, notamment grâce au talent du grand Michael Giacchino, à savoir Lost. Ce qui s'est vérifié notamment lors de la mort du personnage de Charlie (que personnellement j'adorais), avec un fond sonore judicieusement intitulé
Looking Glass Half Full (qui offrait une reprise très efficace de Life and Death) dont vous pouvez écouter la partie la plus intéressante avec la vidéo qui suit à partir de 1'22".




Vous avez déjà épuisé votre stock de mouchoirs ? Ne vous en faîtes pas nous sommes presque à la fin, seulement d'abord nous devons passer par une musique qui aura sublimé quelques passages de la saga Harry Potter ; plus précisément la mort du professeur Dumbledore et le récit du Prince. C'est parti pour Dumbledore's Farewell de Nicholas Hooper !





Et parce que je ne suis pas un sadique fini, je vous donne l'occasion de vous requinquer, cela tout en émotion bien sûr, avec non pas une, mais deux dernières musiques puisque je considère depuis toujours qu'elles forment un combo infaillible, je vous laisse donc entre les mains de Steve Jablonsky et de ses Optimus (les hostilités commencent réellement après 25 secondes) et The All-Spark (là aussi ça ne commence pas tout de suite, le meilleur débute après une bonne minute). A la prochaine les kanebis.



lundi 3 octobre 2011

La playlist de la semaine - Number 2

Konichiwa bitches !! Comment que ça va en ce début de semaine mes p'tits kanebis ?
Bon, on est Lundi et Lundi c'est raviolis, non je déconne, le Lundi c'est playlist.
Aujourd'hui voici donc la deuxième playlist et cette semaine j'ai décidé que le thème serait : "Les grands maîtres" (vous avez le droit de dire amen).

Bon en gros pour résumer : 7 jours de la semaine, 7 grands compositeurs, 7 musiques, 7 raisons d'arrêter d'écouter du caca et de venir se nettoyer les oreilles.
En plus, j'ai sélectionné pour chaque compositeur, la musique que je préfère le plus, c'est pas magnifique ça ?
Allez, en avant Guimgamp !

On commence sans plus tarder avec THE MASTER, un croisement entre Dieu et Dieu mais en mieux, j'ai nommé John Williams
La piste se nomme Leia's theme et je n'ai pas besoin de vous dire de quel film elle provient (si c'est le cas, suicidez vous, votre vie ne vaut pas le coup d'être vécue).



Et voilà le number two de la playlist, mister Hans Zimmer. Alors n'en déplaise à certains, la piste que j'ai sélectionné ne vient pas de Pirates des Caraïbes, non non.
Voici Time, de l'ost d'Inception.



Le troisième il s'appelle John Powell, et je dois dire que je n'ai même pas eu besoin de réfléchir quand il y a fallu sélectionner la piste. Voici Forbidden Friendship, de l'ost de How to train your dragon.



Numéro quatre, ça se corse. Je vous présente monsieur James Newton-Howard, connu pour avoir signé les musiques des films de M.Night Shyamalan. D'ailleurs la piste Flow like water provient de l'ost de The last airbender, c'est cadeau.



La cinquième piste de cette playlist de la semaine, on la doit à James Horner. La plupart le connaisse pour avoir signé les ost de Titanic ou d'Avatar mais on s'en écoutera un bout un autre jour. Pour l'heure voici les End Credits de The land before time.



Ensuite à la sixième place de cette playlist, voici venir Michael Giacchino, le compositeur attitré de J.J.Abrams. Voici donc une piste tout droit sortie de l'ost de Star Trek, voici Labor of love.



Et on termine cette playlist avec le petit français de la liste, j'ai nommé Alexandre Desplat à qui on doit notamment l'ost des deux derniers Harry Potter. Et comme je suis quelqu'un d'imprévisible, voici Statues de l'ost... d'Harry Potter et les reliques de la mort - partie 2.


Voilà, c'est tout pour cette semaine, mais ne vous inquiétez pas, la playlist de la semaine reviendra... Lundi prochain (quelle logique imparable). D'ici là bonne écoute et bons films.

Review du DCnU part 13 - oh duuuuude, aquaman doesn't suck anymore !!

Salut les amis, aujourd'hui je vous ai préparé une grosse fournée puisque voici pas moins de six séries qui complète le segment "Justice League" des new 52. C'est parti !


Aquaman de Geoff Johns et Ivan Reis

Après avoir révolutionné Green Lantern et Flash, le scénariste Geoff Johns s'attaque à Aquaman ! Fini les « oooh dude, Aquaman sucks ! » et autres moqueries à l'égard du roi des Atlantes ; en tout cas j'espère...Quoiqu'il en soit parlons un peu de la première partie de « la tranchée ». Tout d'abord Geoff Johns a très intelligemment placé notre héros dans un contexte permettant de changer l'avis des lecteurs sur ce personnage ; en effet les figurants, les civils, le commun des mortel de cette histoire véhiculent les pensées des lecteurs. Dans la réalité comme dans le DcnU, Aquaman est perçu comme une blague et il ne tient qu'à lui (et à Johns) de remédier à cela. Au-delà de ça on a des créatures sous-marines qui viennent voir à quoi ressemble la surface et tant qu'elles y sont, foutre un peu le boxon. Bref au niveau du scénario c'est du bon, ça a l'air de suivre le travail fait sur le background du personnage dans Brightest Day et même si il n'y a pas beaucoup d'action, l'ensemble reste efficace et accrocheur.

Niveau dessin, Ivan Reis s'en sort à merveille, je n'ai rien à redire (à part que je voudrais bien savoir pourquoi le trident d'Aquaman est si compliqué?).



The Savage Hawkman de Tony S. Daniel et Philip Tan

Voilà une bonne surprise ; en effet à la base je m'attendais à un truc de bourrin avec Carter Hall qui massacre tout le monde en criant « Shieraaaaa !! » ; eh bien non, « l'ascension d'Hawkman » nous montre un homme désireux de tirer un trait sur une partie (super-héroïque) de sa vie. Sauf que c'est le contraire qui se produit, « pouvoirs » accrus et ennemis plus coriaces que jamais (kneel before Morphicius !) ; seulement un problème se présente : Brightest Day a-t-il eu lieu (oui je pose souvent cette question je sais mais bon ça a eu des conséquences significatives sur les personnages concernés quand même) ? Bref l'intrigue m'a bien plu et j'attends la suite ; en plus les dessins et les couleurs sont de toute beauté.




Mister Terrific de Gianluca Gugliotta et Eric Wallace

Alors niveau scénario ce « software update » plante bien le décor et les personnages (Karen Starr, clin d'oeil clin d'oeil héhé), l'intrigue bien qu'assez mystérieuse est efficace et bien mené. Après ils en ont peut-être fait un peu too much sur le côté « je suis le troisième homme le plus intelligent de la planète donc je peux tout faire ».

Niveau dessin c'est un peu inégal, les cadrages et la couleur sont bons mais les visages sont ratés pour la plupart, à voir si ça s'améliorera.

En conclusion ce n'est pas le comics qui m'attirait le plus, ce n'est toujours pas le cas mais je vais finir ce premier arc avant de rendre mon verdict.



DC Universe Presents : Deadman de Paul Jenkins et Bernard Chang

« 20 questions », c'est plus que seulement le titre de ce premier numéro, c'est aussi relativement le nombre de questions qu'on peut se poser à la fin de la lecture. Dans quelle direction la série va-t-elle ? Brightest Day s'est-il déroulé ? Deadman se tape-t-il un trip à la « Code Quantum » ? Comment marchent réellement ses pouvoirs ? Etc etc

Au final le scénario tourne un peu en rond avec son approche exclusivement psychologique et j'ai peur que l'intrigue se résume à des actions redondantes. Les dessins quant à eux sont dans la moyenne je trouve, ni extraordinaires, ni mauvais.



Captain Atom
de J.T. Krull et Freddie Williams III

« Evolution des espèces » présente une intrigue intéressante, place des éléments efficaces qui feront parler d'eux pendant plusieurs numéros et puis bon avoir un homme nucléaire qui devient instable physiquement ça donne un travail accrocheur sur le personnage. Le graphisme est spécial à n'en pas douter mais reste visuellement plaisant même si le même soin n'est pas forcément accordé aux personnages en arrière-plan. La suite vite !



The Fury of Firestorm the Nuclear Men de Ethan Van Sciver, Gail Simone et Yildiray Cinar

Bon alors je vais aborder d'entrée le sujet qui s'est imposé à moi : pour Firestorm, Brightest Day n'a pas eu lieu...rien n'a eu lieu en fait, on repart purement et simplement de zéro. Okay, pourquoi pas. Alors niveau scénario ça reste pour l'instant assez classique, les deux gugus ne peuvent pas se saquer, des méchants essayent de mettre la main sur un objet qui permet de faire des Firestorms et boom à la fin Firestorm est né. Enfin plusieurs Firestorms en l'occurrence, ce qui est nouveau et ça, ben ça m'intéresse carrément ; je reste des plus interpellé face à tous ces Firestorms différents et j'attends impatiemment la suite. Sans compter que je veux confirmer si le cerveau de toute l'opération de récupération des containers est bien qui je pense. Bref l'intrigue de « la particule de Dieu » est classique mais se permet d'intégrer des éléments inédits et assez plaisants. Les dessins sont en outre assez réussis et les couleurs sont magnifiques. La suite, vite !

samedi 1 octobre 2011

Review du DCnU part 12 - quand les new 52 voient rouge !

Good morning les kanebis ! Aujourd'hui je vous ai concocté une thématique "super-héros en rouge" pour ma chronique du reboot DC Comics, c'est parti !


Red Lanterns de Peter Milligan et Ed Benes

« With blood and rage ». Ce sont sur ses mots extraits du serment des Red Lanterns que la bande d'Atrocitus commence ses aventures ; au moins avec cette série on sait où on va, ça déjà j'apprécie. Ensuite ben c'est toujours génial d'explorer un peu les personnages qui ne sont pas tout blanc, ça permet un truc décomplexé et donc salvateur, badass et rafraîchissant. L'histoire présente en outre un Atrocitus un peu troublé depuis la mort d'une certaine personne...c'est toujours sympa de creuser ses personnages et puis le comportement anarchique des autres Red Lanterns peut amener à quelque chose de plaisant. A suivre avec attention dans les prochains numéros donc.

Les dessins sont en majorité bon, je trouve juste qu'Atrocitus n'est pas aussi charismatique qu'avant ; à part ça rien à dire.



Red Hood and the Outlaws de Scott Lobdell et Wenneth Rocafort


Ooooooooookay. Voilà ma première impression après la lecture de ce premier numéro des aventures de Jason Todd et sa bande, premier numéro au titre fort décalé d'ailleurs (« J'ai combattu la loi et lui ai botté le cul ») ; le décalage est d'ailleurs omniprésent dans cette série. Non parce que bon d'une on ne comprend rien de ce qui se passe (franchement là ils auraient pu commencer du début parce que question perte du lecteur ils ont fait fort), les personnages sont assez hallucinants (franchement la Starfire de ce magazine me plait moyen dans son comportement, cependant elle est plus que sexy). De deux c'est un foutoir pas possible avec la continuité pré-reboot (qu'est-ce qui s'est passé et qu'est-ce qui n'est plus valable ?)...et enfin...c'est quoi cet ordre auquel a appartenu Red Hood ?! Bref j'exige des explications dans le prochain numéro !

Sinon c'est un plaisir pour les yeux et les cadrages sont indéniablement réfléchis.

Ps : Starfire gagne le concours de l'héroïne la plus dénudée alors qu'elle porte son costume !



The Flash de Francis Manapul et Brian Buccellato

En voilà une belle fin intrigante ! Mais bon, commençons par le début...notre ami Barry Allen a été rebooté (il n'est pas marié à sa chère Iris, il sort avec sa collègue Patty) mais ça ne l'empêche pas de courir tout au long du numéro car le crime n'attend pas. Et ce crime en l'occurrence est des plus mystérieux et entraînant. On se permet même de creuser le passé de ce cher Barry. En résumé le scénario est au top et j'attends la suite avec impatience.

Côté dessin, que dire à part que j'adore le style de Francis Manapul ? Les couleurs de Brian Buccellato n'étant pas en reste...c'est magnifique, dynamique et ça illustre à merveille les prouesses du Flash.

vendredi 30 septembre 2011

Review du DCnU part 11 - Krypton Attacks !!

Salut à tous, nouvelle partie de la chronique des new 52, cette fois-ci on va se concentrer sur nos amis kryptoniens qui sont, comme vous le savez tous, super !



Superman de George Pérez et Jesùs Merino

Alors on peut dire que le reboot change pas mal de choses dans la vie de l'homme d'acier : il n'a jamais entamé de relation avec Lois Lane, le Daily Planet connaît un changement de perspective qui entraîne quelques conflits et Superman est toujours en pleine croissance (comprenez que ses pouvoirs ne sont pas encore au maximum). Bref, ce premier numéro qui a pour titre « quel prix demain ? » bénéficie d'un scénario béton, intéressant, travaillé et intrigant. Les dessins sont quant à eux au top ni plus ni moins et le nouveau costume de Superman est bien sympa. A voir si cette série arrivera à rester cohérente avec Action Comics ; en tout cas je veux la suite !




Supergirl de Michael Green, Mike Johnson et Mahmud Asrar

Alors j'ai plutôt bien aimé ce premier numéro, même si le récit reste assez linéaire et simpliste (à l'instar du titre : « la dernière fille de Krypton ») ; cependant l'intrigue reste efficace avec un combat intéressant et une fin absolument jouissive (bien que prévisible). Niveau dessin j'adore, ça me rappelle légèrement le visuel de certains numéros de Powergirl, la colorisation est superbe et le nouveau design de Kara est magnifique (sauf le bas de sa tenue, je ne pensais pas qu'elle aurait les jambes nues en fait, ça fait trop Raven pour moi). En tout cas j'ai bien envie de lire la suite !




Superboy de Scott Lobdell et R.B. Silva

Cette série, clairement liée à Teen Titans, commence doucement, posant ses personnages, insérant quelques clins d'oeil savoureux (le donneur de la partie humaine de l'ADN de Superboy, Rose Wilson, Lois Lane,...) et présentant un personnage qui promet d'être intéressant pour peu qu'on poursuive le travail psychologique tout en rajoutant un peu de dynamisme (parce que oui c'est du blabla intégral dans ce numéro). Les dessins sont plutôt satisfaisant même si j'ai clairement vu mieux (mais bon je préfère ceux-là aux graphismes de la série Superboy d'avant le reboot). Bref j'ai hâte de voir la suite en espérant que passé les premiers numéros, notre clone saura se détacher un peu de l'influence Teen Titans.

jeudi 29 septembre 2011

Review du DCnU part 10 - les héros se rassemblent !

Salut à tous, nouvel aperçu des new 52 avec cette fois-ci quatre séries présentant des équipes de héros (ou vilains), parce que le crime se combat aussi à plusieurs.


Justice League International de Dan Jurgens et Aaron Lopresti

Aah, Dan Jurgens, voilà un gars que j'adore ! Responsable entre autre de 52 (bon la série en elle-même je la trouve beaucoup trop longue mais l'histoire sur Booster Gold est géniale), de Booster Gold, de La mort de Superman et de Countdown to Final Crisis (bon là par contre j'ai pas trop aimé mais je ne sais pas quelles parties il a écrites donc bon). Donc franchement voir le monsieur s'occuper de l'unique série dans laquelle on peut voir ce cher Booster fût des plus motivants ; en plus en lisant Justice League : Generation Lost je me suis mis à bien aimer l'équipe de la JLI.

Bon alors j'évacue vite fait les défauts de ce premier numéro (portant le titre énigmatique de « les maîtres du signal ») : on ne sait pas si les évènements liés à Brightest Day (et donc tout le boxon qu'a créé Max Lord) s'est passé dans le DcnU. Ensuite on ne sait pas si les évènements de la série Booster Gold ont eu lieu eux aussi et enfin Skeets n'est pas là, sacrilège !

Au-delà de ça la fondation de l'équipe est bien introduite, on sent déjà que les caractères très différents des membres de la JLI vont faire des étincelles et enfin l'intrigue commence sans partir dans tous les sens. On sème quelques graines et on verra ce que ça donne à maturité plus tard.

Niveau graphisme, je ne suis pas totalement conquis par le style d'Aaron Lopresti mais ça reste plaisant et efficace ; en plus le nouveau costume de Booster Gold est classe (par contre son Batman est un peu raté je trouve mais passons).

J'attendais donc beaucoup de Justice League International, en tant que grand fan de Booster Gold et ayant surkiffé Generation Lost, le résultat est peut-être un peu en-deça de mes espérances mais ça reste fun, décomplexé, efficace et prometteur. A voir ce que donneront les prochains numéros.



Green Lantern New Guardians de Tony Bedard et Tyler Kirkham

Voilà une série que j'attendais au tournant tellement le pitch et les couvertures promettaient du bon ; on se retrouve finalement avec un scénario assez basique et linéaire mais qui reste cependant très efficace et assez jouissif (en tout cas pour moi). La future équipe s'annonce détonante et Kyle Rayner aura fort à faire pour diriger ce petit monde et résoudre le premier mystère qui s'impose d'emblée dans ce premier numéro. Les dessins sont quant à eux au poil, pas grand chose de plus à dire. J'ajoute que pour une fois avec un titre Green Lantern du DcnU, même les néophytes peuvent se lancer, c'est des plus accessibles.


Suicide Squad de Ransom Getty, Federico Dallocchio et Adam Glass

Bon ben je le dis d'entrée, sauf amélioration d'ici quelques numéros, je préférais largement Secret Six ; Deadshot y avait un meilleur look, Amanda Waller est plus charismatique en grosse vache et surtout le casting était plus délirant. Sinon pour les néophytes ben ce « latté dans les dents » est relativement accessible même si des petites recherches sur les personnages peuvent aider (parce que bon on te balance une dizaine de personnages sans expliquer qui, que, quoi un tant soit peu donc bon). Reste que j'ai déjà lu ce genre de série avec une équipe de mercenaires donc à moins d'y intégrer une valeur ajoutée (ce qu'avait fait merveilleusement Gail Simone dans Secret Six en développant ses personnages – et quels personnages !), la série ne fera pas forcément long feu dans ma liste de lecture (surtout que là je ne vois pas où l'intrigue veut en venir à part d'avoir une bande de dingues qui accomplissent des missions).

Niveau dessin c'est ni transcendant ni mauvais, ça se laisse regarder sans plus je trouve. Accessoirement les relookings de Deadshot, Amanda Waller et Harley Quinn me laissent une mauvaise impression.


Teen Titans de Scott Lobdell et Brett Booth

« Teen Spirit » démarre un arc qui sent bon le « Teen Titans Secret Origins », comprenez que les adolescents méta-humains ne se sont apparemment jamais regroupés (en tout cas pas la génération qui nous intéresse) et tout est à construire ; bref une approche idéale pour les néophytes. Personnellement la première chose qui m'attire dans ce comics c'est la présence de Tim Drake alias Red Robin, en effet il n'y a que là qu'on peut le voir en action (et j'adore ce personnage). Le nouveau costume constitue une vraie émancipation (le Red Robin pré-reboot était quand mm sacrément batmanien) et la refonte des personnages est rafraîchissante. Sans compter l'intrigue qui promet beaucoup ; reste à voir sur le long terme si la série arrive à rester innovante. Les dessins m'ont bien plu également je dois dire, donc ma conclusion sera que Teen Titans c'est du bon.