jeudi 31 mars 2011

On va tout péter ! Premières photos de Transfomers 3

Hey les kanebis, petite news aujourd'hui pour vous parler rapidement de Transformers 3, qui sortira dans nos salles obscures en Juin prochain.
Voici donc les premières photos de ce dernier volet de la saga, toujours réalisé par l'inénarrable Michael Bay.

Shia LaBeouf et la petite nouvelle Rosie Huntington-Whiteley.

Vas y cours Forest !

Michael il a encore tout cassé !
(Photos récupérées via allocine. Voir post originel)

 Aux vues de ces premières images, inutile de préciser que ce troisième et dernier opus risque de frapper fort. De plus on sait désormais, d'après son réalisateur, que ce Transformers 3 sera garanti 100% sans humour à la con (comme c'était le cas dans le deuxième volet).
Bref autant vous dire qu'ici on attend qu'une chose : la sortie le 29 Juin prochain de ce Transformers 3 (on s'est pas foulé côté traduction puisque "Dark of the moon" a tout simplement été supprimé pour rajouter un vulgaire 3).
A noter également que Michael Bay compte réaliser juste après ce Transformers un film sans effets spéciaux et sans action, dans la veine d'un Pulp Fiction (qu'il comptait réaliser avant ce troisième volet des robots en colère, mais on dirait que les choses en ont décidé autrement) autant dire qu'on demande à voir quand on connait la filmo de notre démolisseur préféré.

mercredi 30 mars 2011

La partie est terminée !! (en plus cette fois c'est vrai...quoique ?)

Hello les Kanebis, aujourd'hui un article placé sous le signe de la boucherie-charcuterie, avec supplément boyaux ; en effet, je vais vous parler de Saw 3d de Kevin Greutert. Here we go !


Dernier chapitre d'une saga qui avait une furieuse tendance à s'allonger inutilement, ce Saw 7 (prononcer « chaussette » c'est plus drôle mouahahaha) clôt finalement les intrigues qui s'éternisaient depuis minimum trois épisodes. On retrouve donc l'inspecteur Hoffman dans ses dernières œuvres (ce qui inclut de prendre sa revanche sur la femme de Jigsaw) avec en parallèle le calvaire d'un homme qui doit payer pour avoir prétendu être une victime du tueur au puzzle, ce qui lui a donné notoriété et argent. Nous avons donc comme d'habitude une histoire qui font s'entre-croiser le cheminement d'un homme ponctué par de nombreux pièges et une enquête policière. Le scénario et le montage mêlant les intrigues aurait pu être salué s'il n'avait pas été identique pour les troisième, quatrième et sixième opus ! Vous l'aurez compris le film ne joue pas la carte de l'originalité ; on notera néanmoins l'effort pour inventer encore et toujours de nouveaux pièges plus sadiques les uns que les autres. Pour ceux qui proclament que ce film est le plus gore de la saga, je les invite à nettoyer leurs lunettes ou se repasser les films depuis le début. Je ne nierai cependant pas que la séquence en plein centre-ville ou que l'apparition du chanteur de Linkin Park ne sont pas sanglantes mais bon il convient de relativiser.

Je passerais sur la réalisation sans surprises de Kevin Greutert tellement il use de plans déjà vus (vous savez les plans légèrement stroboscopiques avec la caméra qui fait tout le tour d'un personnage qui se débat) ; le jeu des acteurs est quand à lui somme toute assez moyen (voir carrément nulle pour Betsy Russel, l'interprète de la femme de Jigsaw).

En gros Saw 3d n'est ni plus ni moins que le digne successeur des opus précédents, on rajoute des personnages qui vont mourir aussitôt, on fait deux intrigues au montage parallèle, on clôt toutes les intrigues en offrant au passage ce que les spectateurs attendent (c'est-à-dire des pièges barbares) et voilà le pari est gagné ! On a réussi à prendre les gens pour des pigeons avec une franchise à rallonge et tout le monde est content.

En conclusion Saw 3d est une sorte de plaisir coupable (ou plutôt consciencieux), on se dit qu'après s'être tapé six opus, ce serait idiot de ne pas connaître la fin, on passe un moment assez sympa en voyant des pauvres couillons se démener pour ne pas finir broyés, écartelés, émasculés, décapités, énucléés,....Et puis après voir vu le film on se rend compte qu'on nous a servi un truc qui a un arrière-goût de téléfilm tourné en Slovaquie et que les scénaristes se sont un peu foutus de nous tout le long (vous avez vu je suis gentil je ne vous grillerai pas la fin). Donc ça se regarde mais ça s'oublie aussitôt tellement l'ambition et le concept du premier opus ont été transformés en produit marketing depuis longtemps.


Ps : comme d'habitude, je n'ai pas vu le film en 3d donc no comment

Ps 2 : doublage français nickel avec en plus la présence de Jean-Philippe Puymartin et de Éric Herson-Macarel (si vous ne savez pas sont ces doubleurs, wikipédia est votre ami)

lundi 28 mars 2011

Je suis Johnny Knoxville et voici le Jet Ski !!

Tagazok frères Kanebis, aujourd'hui je vous propose de débrancher vos cerveaux, de vous affaler sur votre canapé et de regarder dans la joie et la bonne humeur (et la crétinerie ambiante) Jackass 3d de Jeff Tremaine !


Pour ceux auraient vécu dans une grotte ces dix dernières années, je vais rapidement vous expliquer le concept Jackass. Il s'agit de regarder une bande de gentils crétins exécuter des cascades, se faire des blagues très douteuses (généralement ça consiste à faire mal à l'autre), se livrer à des pratiques scatologiques ou encore à faire des trucs choquants dans la rue. Bref vous l'aurez compris, avec ce programme, la subjectivité de l'humour prend tout son sens.

Jackass c'est un de mes plaisirs coupables, je regarde cette bande de tarés faire tout et n'importe quoi en m'esclaffant comme une baleine, tout en roulant les yeux au ciel devant tant de stupidité. Je vous le dis tout de suite, Jackass 3d n'est pas original pour un sou, le spectateur est en terrain supra connu ; il ne s'agit ni plus ou moins que du même concept appliqué depuis 10 ans avec de nouvelles idées de conneries à faire. Comme d'habitude, certaines m'ont fait rire plus que d'autres ; je ne vous les détaillerais pas, mais je vous conseille de ne pas regarder ce film en mangeant, vous risqueriez de vomir tout au long du film. Car oui, un des gros défauts du film selon moi (tout le monde a une tolérance différente) est de comporter trop de passages bien crades, voire carrément dégueulasse ; une fois sur trois, nous assistons à un défi limite scatologique, qui entraînera l'hilarité de l'ensemble de l'équipe du film dont certains membres ne pourront cependant pas s'empêcher de rendre leur déjeuner. Et en plus il faut que les caméramans ne cadrent plus qu'eux histoire qu'on ne manque pas une miette (c'est le cas de le dire) du spectacle !

Bref les estomacs sensibles ont intérêt à faire attention lors de certains passages. Passé cet avertissement, je reconnais que le film est assez dynamique et présente des numéros diversifiés : cascades, blague à un ami, harcèlement des parents de Bam Margera, passages crades, gags à répétitions, etc etc

Le film s'ouvre en outre par un générique fort bien réalisé, on a le droit à une fresque de situations filmées avec des caméras haute vitesse Phantom, qui enregistrent jusqu'à 1.000 images par seconde ; il en résulte un rendu hyper-lent qui ne sera pas sans nous rappeler le générique d'ouverture de Bienvenue à Zombieland. Le tout accompagné en fond sonore par la désormais célèbre musique de Jackass, remixée façon opéra classique avec des chœurs. Bref les moments funs et déjantés ne manquent pas.

Jackass 3d est donc un produit (oui j'ai du mal à appeler ça un film quand même) qui repose sur des valeurs sûres : la même équipe devant et derrière la caméra que d'habitude, une bonne humeur du casting des plus communicatives, des séquences pour la plupart funs, qui susciteront une réaction chez le spectateur oscillant entre le rictus nerveux et la franche rigolade. Et puis bon il faut bien admettre que ça fait quand même plaisir de retrouver cette bande de débiles qui n'ont qu'une mission, se faire plaisir en nous faisant marrer !

Étant un fan de doublage je me dois de vous parler de la présence de nombreuses voix connues de tous, notamment celle Emmanuel Curtil (doubleur attitré de Jim Carrey) sur Johnny Knoxville. Si vous avez vu les précédents films Jackass, vous ne serez pas surpris de ré-entendre Emmanuel Garijo, Christophe Lemoine, Alexis Tomassian, Adrien Antoine, Axel Kiener, Jérôme Pauwels, Celine Monsarrat ou encore Alain Flick. Vous ne savez pas qui sont ces gens ? Je vous invite à faire des recherches rapides (par exemple sur Wikipédia) pour mettre un nom (et même un visage) sur des voix que vous avez déjà entendu des dizaines de fois !

En conclusion Jackass 3d n'est ni plus ni moins que le digne héritier de la série originelle et des deux films précédents, si vous aimez le concept vous serez conquis, sinon je ne saurais trop vous conseillez de vous renseigner un minimum ou au moins de vous préparer psychologiquement à ce que vous vous apprêtez à voir pour passer un bon moment. Pour ceux qui viennent de manger, faîtes comme moi, détournez les yeux quand vient la gerboulade.

Ps : je n'ai pas vu la version 3d du film, je ne peux donc rien dire sur sa qualité (ou son utilité).

samedi 26 mars 2011

Adrieeeeeenne !!!! ... Hum pardon je m'emporte.

Salut les Kanebis comment ça va ? Ce soir je vais vous parler d'un film génial à voir de toute urgence si ce n'est pas déjà fait, j'ai nommé The Fighter de David O. Russell.



Projet initié par Mark Wahlberg qui voit en cette histoire le rôle de sa vie, ce film retrace le parcours du boxeur Micky Ward ; je vous vois venir, « encore un film de boxe...on a déjà eu le droit aux Rocky, à Ali, à Raging Bull, ce film-là ne va rien inventer », et bien vous avez relativement raison. The Fighter est comme tous ses prédécesseurs un film de personnage plus que de boxe, on assiste, que dis-je, on VIT le récit de deux frères boxeurs aux destins très différents.

Nous suivons donc le périple de Micky Ward, un jeune boxeur entraîné par son frère Dickie, ancienne gloire de la ville de Lowell qui a un jour mis K.O. le champion du monde Sugar Ray Leonard. On nous présente Micky alors qu'une équipe de HBO tourne un documentaire sur son frère et c'est ainsi que d'entrée de jeu, le film exploite merveilleusement une première thématique : Micky vit dans l'ombre de son frère. C'est lui qui va sur le ring, c'est lui qui se prend des coups et en donne, mais son entourage fait constamment référence à Dickie. Progressivement le spectateur ressent, comme le personnage principal du film, qu'il faut sortir de l'influence familiale ! Sa mère est plus que douteuse dans son rôle de manager, son frère néglige ses responsabilités et préfère se droguer et ses sœurs, telles des harpies, ne font que médire à longueur de journée. Bref la carrière de Micky est au plus mal et les fautifs nous sont clairement présentés.

L'élément perturbateur et première bouffée d'air frais pour Micky comme pour nous est l'intrigante Charlene, ravissante barmaid qui par sa franchise et son approche directe, ouvrira les yeux du boxeur et lui permettra de relever la tête.

Bon je ne vais pas vous faire tout le film mais comme ça je vous ai planté le décor : Micky oscillera docilement entre sa famille et sa nouvelle petite-amie, chaque camp voulant à sa manière que le boxeur réussisse. On pourra ainsi se régaler de disputes mémorables et qui paraissent foutrement réelles, le tout aboutissant au final sur Micky qui s'affirme, Micky qui en veut, Micky qui va se battre sur le ring pour devenir champion, car c'est son heure de briller !


Je reviens donc sur les thématiques du film, qui non content d'être nombreuses (cela permet au film de ne pas tourner en rond) sont merveilleusement traitées (cela prouve le brio des scénaristes en premier lieu). On a donc le droit au poids de l'ombre fraternelle, à la déchéance d'un homme, à sa rédemption, à la limite nécessaire entre famille et boulot, à l'accomplissement de choix, etc etc

Bref je vous l'ai dit, ce film est centré sur ses personnages et offre donc des rôles en or à tous les acteurs, que ce soient les rôles d'arrière-plan, les brillants seconds-rôles (Melissa Léo et Christian Bale en tête) ou encore Mark Wahlberg (dont l'engagement et la préparation pour le rôle de Micky Ward n'est plus à prouver). J'ai beau avoir loupé quasiment tous les films nominés aux Oscars, je peux dire que Christian Bale a plus qu'amplement mérité sa récompense du meilleur second rôle masculin (à défaut de pouvoir dire s'il était LE plus méritant). C'est un de mes acteurs préférés et ce n'est pas pour rien, il est juste hallucinant dans The Fighter, constamment sur la corde raide, il ne tombe jamais dans le cabotinage et nous livre un Dickie accro au crack des plus saisissants. Sans compter que dans nombre de passages il est franchement à mourir de rire (attention je ne dis pas que le film est une comédie, loin de là, mais les personnages sont assurément haut en couleurs). Je passerais rapidement sur la performance de Mark Wahlberg qui s'est donné à 100% pour ce film, ceux qui ont vu ses interviews savent qu'il s'est entraîné pendant plusieurs années pour devenir Micky Ward et ainsi pouvoir livré de vrais performances sur le ring. Car oui les nombreux combats sont tous authentiques et cela ne fait que rajouter à l'immersion du spectateur et au réel du film.

Un autre des innombrables atouts de The Fighter est son aspect visuel, que les éclairages et la photographie rendent très brut, jusqu'à avoir du grain par moments, mais cela sied parfaitement au film, amplifiant davantage l'immersion du spectateur. Ai-je besoin de rajouter que David O. Russel ne s'est pas contenté de livrer bêtement un film de commande ? Eh bien voilà c'est fait, le réalisateur s'est dit que ça ne ferait sans doute pas de mal d'immerger à fond le spectateur, que ce soit par les cadrages, les mouvements de caméra, j'en passe et des meilleurs.



En conclusion je ne saurais trop vous conseiller d'aller voir The Fighter, c'est simple, j'ai plus qu'aimé le film, je l'ai vécu ! C'est une pièce brute merveilleusement travaillée, dans la lumière, dans la photographie, dans ses dialogues, dans les innombrables disputes familiales,...dans tout en fait !

Devant une telle maîtrise sur le scénario, sur les personnages, sur le jeu des acteurs, sur le montage, sur la réalisation, sur l'immersion du spectateur,...je ne peux qu'applaudir et laisser le mot de la fin à un célèbre chauve toulousain : « le film n'arrive pas à l'état de Grâce du premier Rocky, mais il en est franchement pas loin ! »

mercredi 23 mars 2011

Alerte à la bombe !!

Salut les Kanebis, je suis de retour mouhahaha !!! Pas de bol pour vous je ne suis pas mort désolé, je suis juste occupé à faire des trucs pas constructifs alors que j'ai une montagne de choses importantes à régler (si ça c'est pas la preuve que j'ai du skill héhé).

Bref trêve de bavardages, j'avais la flemme de vous proposer quelque chose de nouveau donc je vais vous refourguer une critique qui attendais d'être publiée depuis plus d'un mois (on se refait pas). Voici donc pour vous mon avis sur la saison 2 de 24 (heures chrono), c'est parti mon kiki !


« Ouah nan il va pas faire ça quand même ?! - Oh my god c'est une terroriste ?! Mais quelle salo** !! - Ouais vas-y butes-le ce co**ard !! - Ouarf, mais quel fils de **** celui-là !! » , telle furent mes réactions tout au long de ma vision de la saison 2 de 24 (heures chrono). Pour faire court, la saison 1 est largement surpassée ! La menace est beaucoup plus importante, il faut empêcher l'explosion d'une bombe nucléaire en plein Los Angeles, l'entourage du président Palmer est plus douteux que jamais (franchement faudrait qu'ils apprennent à obéir au big boss du pays les gens quand même), Jack Bauer se fait trimballer partout tout au long d'une foutue journée de mer** et les intrigues sont encore plus liées et soignées. On a donc à l'instar de la saison dernière plusieurs protagonistes qui se rejoindront à un moment plus ou moins tardif de la saison ; petite précision au passage, il s'est passé un an depuis la fin tragique de la saison 1. Le président Palmer est mis au courant de l'explosion imminente d'une bombe nucléaire sur le sol américain, hop il file au centre de commandement pour s'occuper des aspects politiques de la chose. La cellule anti-terroriste est mise au courant et on leur demande de rappeler Jack Bauer pour qu'il participe à l'enquête ; seulement le Jack il ne se sent pas très concerné depuis le décès de sa femme, tout ce qu'il veut c'est que sa fille lui reparle. Hop on bascule donc sur Kim Bauer, elle est devenue fille-au-pair, seulement pas de bol le papa de la petite fille est violent et Kim va devoir s'enfuir avec la gosse (elle n'a pas fini de courir croyez-moi). Pour finir on nous présente la famille Warner qui prépare le mariage de la benjamine dont le futur époux pourrait bien être mêler à la future attaque terroriste.

Personnellement j'ai adoré cette deuxième saison de 24, tout est plus intense, plus frustrant, plus choquant ; ce qui m'a surtout interpellé c'est la prise de position de la série par rapport aux menaces terroristes. Car il ne faut pas l'oublier, ces épisodes date de la saison 2002-2003 (bref à une période très centrée sur la lutte contre le terrorisme) ; donc qu'une série aussi populaire (et passant sur la Fox qui plus est) parle de ne pas attaquer en représailles irréfléchies tout en ne définissant pas clairement l'identité des terroristes (on nous sert du « ce pays, ces trois pays, votre pays,... » sans jamais donné une nationalité définie), moi je dis bravo. D'autant plus que le président Palmer n'arrête pas de subir des pressions pour déclencher une guerre, guerre qui au final n'est qu'une gigantesque machination visant à dominer le marché du pétrole. Bref pour le coup on oublie la langue de bois et on montre sans gène ce que ça donne quand ce n'est pas Bush aux commandes et moi je dis bravo. On nous montre aussi sans concession des américains racistes qui mettent en deux secondes tous les arabes qu'ils croisent dans le même panier, s'empressant ainsi de se faire justice n'importe comment comme de gros abrutis en se croyant tout permis.

Cette deuxième saison repousse également les limites de la raison d'État, avec moultes tortures (Jack Bauer a bien kiffé de son côté aussi je dois dire), de l'intégrité, de la loyauté, du sens du sacrifice, des couillons qui ont un balai dans le c** et qui devraient sortir le nez de leurs règlements...On retrouve aussi nos personnages préférés (aaah Sherry Palmer, elle mérite un bon coup de boule celle-là) dans toute leur splendeur et on en découvre d'autres qui ne sont pas désintéressant.

Cependant je dois dire que tout ne m'a pas plu, il faut avouer que les péripéties de Kim Bauer devienne sacrément soulante passé la moitié de la saison, moment à partir duquel elle ne sert plus à grand-chose (mais bon il faut la laisser parce qu'elle est l'élément principal d'une séquence sniffou très importante) et Tony Almeida aurait gagné à ne pas passer en mode « boulet » pendant deux ou trois épisodes.


Bref la saison 2 de 24 c'est toujours plus fort, toujours plus badass, toujours plus novateur, et au final, toujours plus bon !!

ps : le doublage français est toujours de haute qualité et pour moi ce n'est pas rien.

lundi 21 mars 2011

Gotta catch'em all !

Hey les kanebis, ça faisait un moment qu'on ne s'était pas dit un mot. Je sais ce que vous vous êtes demandé : "Sont ils décédés ? Sont ils raids morts dans un caniveau en train de manger leur vomis ?", et bien la réponse est non, pas du tout, la vraie réponse à cette insondable énigme est que j'avais la flemme d'écrire sur des trucs qui ne m'inspiraient guère.

Mais trêve de bavardages, aujourd'hui j'ai la flemme d'avoir la flemme et je vous reviens donc tout frais avec un nouvel article, qui cette fois ne parlera pas de cinéma mais de jeux vidéo, il faut bien se diversifier.
Aujourd'hui donc, je vais vous présenter un jeu vidéo, ou plutôt deux en fait, puisqu'il s'agit des deux nouvelles versions des bestioles les plus connues sur la planète, je veux bien sûr parler des Pokemon.

Zekrom, dragon légendaire de la version Blanche.

Alors je pense qu'il va falloir faire une petite mise au point car je sens déjà des cyniques poser leurs regards acerbes sur moi. "Quoi ? Pokemon ? Mais c'est pour les gosses, avec Pikachu et la team rocket !!".
Beaucoup ont tendance à dénigrer les Pokemon, ou plutôt à les infantiliser à cause de l'animé que l'on connait tous. En réalité, ceci n'est qu'un aspect de l'univers Pokemon, mais il a tendance a prédominer dans les esprits. Cependant ce que peu de gens concoivent c'est que Pokemon soit non seulement de très bon jeux mais également des jeux de gamers.

On pourrait en fait remarquer plusieurs types de joueurs de Pokemon : l'enfant, qui se satisfera de capturer tel ou tel Pikachu, le jouer lambda qui jouera d'avantage pour créer une équipe, la faire évoluer dans l'aventure, et puis il y a le gamer qui connait à peu près toutes les ficelles du jeu et dont l'objectif est en fait de participer à de véritables tournois.

Cette mise au point étant faite, on va pouvoir parler un peu de ces deux nouvelles versions, intitulées Noire et Blanche. Pour ceux qui auraient perdu le fil, ces deux nouveaux jeux introduisent la 5ème génération de bestiole (hé oui déjà), ce qui monte le total de Pokemon à 649 (oui on est bien loin des 151 originaux), autant vous dire que pour compléter votre collection va falloir vous lever de bonne heure.

Ces deux versions sont en fait un concentré de tous ce qui a déjà été fait, tant en matière de Pokemon qu'en matière de RPG sur DS. On commence donc le jeu avec une intro en 3d, à la manière d'un Final Fantasy. Les combats, point central du jeu, ont été retravaillés : ils sont plus rapides, plus fluides et plus beaux. Les bestioles sont constamment en mouvement, et la caméra se déplace pendant les combats ce qui a pour effet de dynamiser des combats qui autrefois étaient trop statiques.
La capitale, troque son aspect 2d pour se parer d'une 3d élégante, que l'on peut également admirer sur les différents ponts que comptent cette nouvelle région d'Unys.

Reshiram, dragon légendaire de la version Noire.


Côté stratégique on notera que de nouvelles attaques on vu le jour, certains anciens bénéficient d'une amélioration et sauront, pour certains, susciter de nouveaux l'intérêt des stratèges.
Grâce également à des fonctionnalités web, les versions offrent la possibilité d'envoyer un de ses Pokemon sur le net via le "Dream world" dans lequel on aura accès à des mini-jeux mais qui permettra également de débloquer de nouvelles capacités spéciales à certains Pokémon qui, sans cela, ne les aurait jamais obtenus.

Alors, comme pour toutes les versions de Pokemon, l'aventure est relativement linéaire et plutôt facile, sauf si vous décidez de sous-entraîner votre équipe bien évidement. 
À noter que lors de la première partie du jeu vous n'aurez accès qu'aux nouvelles créatures de cette cinquième génération, point plutôt positif puisqu'on a réellement l'impression de tout redécouvrir. Il faudra en effet attendre d'avoir terrassé votre ennemi, la Team Plasma, pour débloquer la foule de Pokemon restante.
Il est également à rajouter à tout cela, les nouveaux combats à trois contre trois ou en combat rotatif, ainsi que le changement des saisons, influant sur les décors et les Pokemon.


Vipélierre, Gruikui et Moustillon, les trois starters de cette cinquième génération

Bref, Pokemon version Noire et Blanche est un excellent jeu. Beau graphiquement, dynamique et fluide, nouveau et en même temps génialement nostalgique, ces deux nouvelles moutures se placent non seulement comme l'une des meilleurs versions Pokemon (après les versions Bleu/Rouge et Or/Argent) mais également comme l'un des meilleurs titres de la console portable de Nintendo, dont ces jeux sonnent comme un dernier baroud d'honneur avant l'avènement prochain de la très attendue Nintendo 3DS.

Allez bonne journée les kanebis et n'oubliez pas : "Attrapez-les tous !". Sur ce, j'y retourne.

NOTE : 18/20

mercredi 9 mars 2011

C'est l'histoire de deux génies qui rentrent dans un saloon...

Hey, salut à tous mes kanebis préférés. Aujourd'hui, comme je vous l'avais promis lors de mon article sur Black Swan, on va parler d'une petite perle, que dis-je ? D'un pur chef-d'œuvre comme on en voit peu souvent.
Je veux bien évidement parler de True Grit des frères Coen, en salle depuis le 23 Février dernier. On regarde la bande-annonce et on en parle juste après.



True Grit, ou quand les frères Coen revisitent un monument de la littérature américaine.
Dans le monde il y a les mauvais réalisateurs, les bons réalisateurs, les réalisateurs d'exception et puis il y a aussi une toute petite catégorie dans laquelle on peux sans aucun doute placer Joel et Ethan Coen : celle des génies.

Alors on pourrait passer des heures et des heures à parler de la qualité irréprochable du film, que ce soit sur n'importe lequel des aspects du film.
La photo est magnifique, le montage précis, la musique exquise. Le jeu d'acteur est parfait, notamment la jeune Hailee Steinfeld qui est incroyable, surtout aux côtés de monstres du cinéma tels que Jeff Bridges ou Matt Damon.
La mise en scène est quand à elle (forcément) parfaite, démontrant encore une fois le perfectionnisme des frères Coen.




Quand à l'histoire, elle est marquée de l'empreinte des deux frangins : Personnages ironiques et décalés naviguant au gré d'une peinture de l'Amérique telle que les Coen la conçoivent.
Cependant, en décidant d'adapter un western, mythe fondateur par excellence, les Coen réalisent une œuvre plus ouverte, plus réjouissante que pouvaient l'être par exemple leur très célébré No country for old men qui peignait avec une noirceur extrême une Amérique suffocante.

En décidant de se lâcher et de faire cette fois du pur cinéma, les frères Coen nous livrent avec ce True Grit, un chef-d'œuvre instantané, poignant et magnifique.

Je terminerais sur True Grit et les frères Coen avec cette phrase (qui n'est pas de moi mais qui synthétise à merveille tous le ressenti de ce chef-d'œuvre) :
"Là où jusqu'ici, le cinéma leur servait à peindre avec une ironie désenchantée la noirceur du monde, True Grit prouve qu'ils pensent désormais que ce même cinéma peux changer le monde..."

NOTE : 10/10