Voici donc les premières photos de ce dernier volet de la saga, toujours réalisé par l'inénarrable Michael Bay.
Shia LaBeouf et la petite nouvelle Rosie Huntington-Whiteley. |
Vas y cours Forest ! |
Michael il a encore tout cassé ! |
Shia LaBeouf et la petite nouvelle Rosie Huntington-Whiteley. |
Vas y cours Forest ! |
Michael il a encore tout cassé ! |
Dernier chapitre d'une saga qui avait une furieuse tendance à s'allonger inutilement, ce Saw 7 (prononcer « chaussette » c'est plus drôle mouahahaha) clôt finalement les intrigues qui s'éternisaient depuis minimum trois épisodes. On retrouve donc l'inspecteur Hoffman dans ses dernières œuvres (ce qui inclut de prendre sa revanche sur la femme de Jigsaw) avec en parallèle le calvaire d'un homme qui doit payer pour avoir prétendu être une victime du tueur au puzzle, ce qui lui a donné notoriété et argent. Nous avons donc comme d'habitude une histoire qui font s'entre-croiser le cheminement d'un homme ponctué par de nombreux pièges et une enquête policière. Le scénario et le montage mêlant les intrigues aurait pu être salué s'il n'avait pas été identique pour les troisième, quatrième et sixième opus ! Vous l'aurez compris le film ne joue pas la carte de l'originalité ; on notera néanmoins l'effort pour inventer encore et toujours de nouveaux pièges plus sadiques les uns que les autres. Pour ceux qui proclament que ce film est le plus gore de la saga, je les invite à nettoyer leurs lunettes ou se repasser les films depuis le début. Je ne nierai cependant pas que la séquence en plein centre-ville ou que l'apparition du chanteur de Linkin Park ne sont pas sanglantes mais bon il convient de relativiser.
Je passerais sur la réalisation sans surprises de Kevin Greutert tellement il use de plans déjà vus (vous savez les plans légèrement stroboscopiques avec la caméra qui fait tout le tour d'un personnage qui se débat) ; le jeu des acteurs est quand à lui somme toute assez moyen (voir carrément nulle pour Betsy Russel, l'interprète de la femme de Jigsaw).
En gros Saw 3d n'est ni plus ni moins que le digne successeur des opus précédents, on rajoute des personnages qui vont mourir aussitôt, on fait deux intrigues au montage parallèle, on clôt toutes les intrigues en offrant au passage ce que les spectateurs attendent (c'est-à-dire des pièges barbares) et voilà le pari est gagné ! On a réussi à prendre les gens pour des pigeons avec une franchise à rallonge et tout le monde est content.
En conclusion Saw 3d est une sorte de plaisir coupable (ou plutôt consciencieux), on se dit qu'après s'être tapé six opus, ce serait idiot de ne pas connaître la fin, on passe un moment assez sympa en voyant des pauvres couillons se démener pour ne pas finir broyés, écartelés, émasculés, décapités, énucléés,....Et puis après voir vu le film on se rend compte qu'on nous a servi un truc qui a un arrière-goût de téléfilm tourné en Slovaquie et que les scénaristes se sont un peu foutus de nous tout le long (vous avez vu je suis gentil je ne vous grillerai pas la fin). Donc ça se regarde mais ça s'oublie aussitôt tellement l'ambition et le concept du premier opus ont été transformés en produit marketing depuis longtemps.
Ps : comme d'habitude, je n'ai pas vu le film en 3d donc no comment
Ps 2 : doublage français nickel avec en plus la présence de Jean-Philippe Puymartin et de Éric Herson-Macarel (si vous ne savez pas sont ces doubleurs, wikipédia est votre ami)
Pour ceux auraient vécu dans une grotte ces dix dernières années, je vais rapidement vous expliquer le concept Jackass. Il s'agit de regarder une bande de gentils crétins exécuter des cascades, se faire des blagues très douteuses (généralement ça consiste à faire mal à l'autre), se livrer à des pratiques scatologiques ou encore à faire des trucs choquants dans la rue. Bref vous l'aurez compris, avec ce programme, la subjectivité de l'humour prend tout son sens.
Jackass c'est un de mes plaisirs coupables, je regarde cette bande de tarés faire tout et n'importe quoi en m'esclaffant comme une baleine, tout en roulant les yeux au ciel devant tant de stupidité. Je vous le dis tout de suite, Jackass 3d n'est pas original pour un sou, le spectateur est en terrain supra connu ; il ne s'agit ni plus ou moins que du même concept appliqué depuis 10 ans avec de nouvelles idées de conneries à faire. Comme d'habitude, certaines m'ont fait rire plus que d'autres ; je ne vous les détaillerais pas, mais je vous conseille de ne pas regarder ce film en mangeant, vous risqueriez de vomir tout au long du film. Car oui, un des gros défauts du film selon moi (tout le monde a une tolérance différente) est de comporter trop de passages bien crades, voire carrément dégueulasse ; une fois sur trois, nous assistons à un défi limite scatologique, qui entraînera l'hilarité de l'ensemble de l'équipe du film dont certains membres ne pourront cependant pas s'empêcher de rendre leur déjeuner. Et en plus il faut que les caméramans ne cadrent plus qu'eux histoire qu'on ne manque pas une miette (c'est le cas de le dire) du spectacle !
Bref les estomacs sensibles ont intérêt à faire attention lors de certains passages. Passé cet avertissement, je reconnais que le film est assez dynamique et présente des numéros diversifiés : cascades, blague à un ami, harcèlement des parents de Bam Margera, passages crades, gags à répétitions, etc etc
Le film s'ouvre en outre par un générique fort bien réalisé, on a le droit à une fresque de situations filmées avec des caméras haute vitesse Phantom, qui enregistrent jusqu'à 1.000 images par seconde ; il en résulte un rendu hyper-lent qui ne sera pas sans nous rappeler le générique d'ouverture de Bienvenue à Zombieland. Le tout accompagné en fond sonore par la désormais célèbre musique de Jackass, remixée façon opéra classique avec des chœurs. Bref les moments funs et déjantés ne manquent pas.
Jackass 3d est donc un produit (oui j'ai du mal à appeler ça un film quand même) qui repose sur des valeurs sûres : la même équipe devant et derrière la caméra que d'habitude, une bonne humeur du casting des plus communicatives, des séquences pour la plupart funs, qui susciteront une réaction chez le spectateur oscillant entre le rictus nerveux et la franche rigolade. Et puis bon il faut bien admettre que ça fait quand même plaisir de retrouver cette bande de débiles qui n'ont qu'une mission, se faire plaisir en nous faisant marrer !
Étant un fan de doublage je me dois de vous parler de la présence de nombreuses voix connues de tous, notamment celle Emmanuel Curtil (doubleur attitré de Jim Carrey) sur Johnny Knoxville. Si vous avez vu les précédents films Jackass, vous ne serez pas surpris de ré-entendre Emmanuel Garijo, Christophe Lemoine, Alexis Tomassian, Adrien Antoine, Axel Kiener, Jérôme Pauwels, Celine Monsarrat ou encore Alain Flick. Vous ne savez pas qui sont ces gens ? Je vous invite à faire des recherches rapides (par exemple sur Wikipédia) pour mettre un nom (et même un visage) sur des voix que vous avez déjà entendu des dizaines de fois !
En conclusion Jackass 3d n'est ni plus ni moins que le digne héritier de la série originelle et des deux films précédents, si vous aimez le concept vous serez conquis, sinon je ne saurais trop vous conseillez de vous renseigner un minimum ou au moins de vous préparer psychologiquement à ce que vous vous apprêtez à voir pour passer un bon moment. Pour ceux qui viennent de manger, faîtes comme moi, détournez les yeux quand vient la gerboulade.
Ps : je n'ai pas vu la version 3d du film, je ne peux donc rien dire sur sa qualité (ou son utilité).
Projet initié par Mark Wahlberg qui voit en cette histoire le rôle de sa vie, ce film retrace le parcours du boxeur Micky Ward ; je vous vois venir, « encore un film de boxe...on a déjà eu le droit aux Rocky, à Ali, à Raging Bull, ce film-là ne va rien inventer », et bien vous avez relativement raison. The Fighter est comme tous ses prédécesseurs un film de personnage plus que de boxe, on assiste, que dis-je, on VIT le récit de deux frères boxeurs aux destins très différents.
Nous suivons donc le périple de Micky Ward, un jeune boxeur entraîné par son frère Dickie, ancienne gloire de la ville de Lowell qui a un jour mis K.O. le champion du monde Sugar Ray Leonard. On nous présente Micky alors qu'une équipe de HBO tourne un documentaire sur son frère et c'est ainsi que d'entrée de jeu, le film exploite merveilleusement une première thématique : Micky vit dans l'ombre de son frère. C'est lui qui va sur le ring, c'est lui qui se prend des coups et en donne, mais son entourage fait constamment référence à Dickie. Progressivement le spectateur ressent, comme le personnage principal du film, qu'il faut sortir de l'influence familiale ! Sa mère est plus que douteuse dans son rôle de manager, son frère néglige ses responsabilités et préfère se droguer et ses sœurs, telles des harpies, ne font que médire à longueur de journée. Bref la carrière de Micky est au plus mal et les fautifs nous sont clairement présentés.
L'élément perturbateur et première bouffée d'air frais pour Micky comme pour nous est l'intrigante Charlene, ravissante barmaid qui par sa franchise et son approche directe, ouvrira les yeux du boxeur et lui permettra de relever la tête.
Bon je ne vais pas vous faire tout le film mais comme ça je vous ai planté le décor : Micky oscillera docilement entre sa famille et sa nouvelle petite-amie, chaque camp voulant à sa manière que le boxeur réussisse. On pourra ainsi se régaler de disputes mémorables et qui paraissent foutrement réelles, le tout aboutissant au final sur Micky qui s'affirme, Micky qui en veut, Micky qui va se battre sur le ring pour devenir champion, car c'est son heure de briller !
Je reviens donc sur les thématiques du film, qui non content d'être nombreuses (cela permet au film de ne pas tourner en rond) sont merveilleusement traitées (cela prouve le brio des scénaristes en premier lieu). On a donc le droit au poids de l'ombre fraternelle, à la déchéance d'un homme, à sa rédemption, à la limite nécessaire entre famille et boulot, à l'accomplissement de choix, etc etc
Bref je vous l'ai dit, ce film est centré sur ses personnages et offre donc des rôles en or à tous les acteurs, que ce soient les rôles d'arrière-plan, les brillants seconds-rôles (Melissa Léo et Christian Bale en tête) ou encore Mark Wahlberg (dont l'engagement et la préparation pour le rôle de Micky Ward n'est plus à prouver). J'ai beau avoir loupé quasiment tous les films nominés aux Oscars, je peux dire que Christian Bale a plus qu'amplement mérité sa récompense du meilleur second rôle masculin (à défaut de pouvoir dire s'il était LE plus méritant). C'est un de mes acteurs préférés et ce n'est pas pour rien, il est juste hallucinant dans The Fighter, constamment sur la corde raide, il ne tombe jamais dans le cabotinage et nous livre un Dickie accro au crack des plus saisissants. Sans compter que dans nombre de passages il est franchement à mourir de rire (attention je ne dis pas que le film est une comédie, loin de là, mais les personnages sont assurément haut en couleurs). Je passerais rapidement sur la performance de Mark Wahlberg qui s'est donné à 100% pour ce film, ceux qui ont vu ses interviews savent qu'il s'est entraîné pendant plusieurs années pour devenir Micky Ward et ainsi pouvoir livré de vrais performances sur le ring. Car oui les nombreux combats sont tous authentiques et cela ne fait que rajouter à l'immersion du spectateur et au réel du film.
Un autre des innombrables atouts de The Fighter est son aspect visuel, que les éclairages et la photographie rendent très brut, jusqu'à avoir du grain par moments, mais cela sied parfaitement au film, amplifiant davantage l'immersion du spectateur. Ai-je besoin de rajouter que David O. Russel ne s'est pas contenté de livrer bêtement un film de commande ? Eh bien voilà c'est fait, le réalisateur s'est dit que ça ne ferait sans doute pas de mal d'immerger à fond le spectateur, que ce soit par les cadrages, les mouvements de caméra, j'en passe et des meilleurs.
En conclusion je ne saurais trop vous conseiller d'aller voir The Fighter, c'est simple, j'ai plus qu'aimé le film, je l'ai vécu ! C'est une pièce brute merveilleusement travaillée, dans la lumière, dans la photographie, dans ses dialogues, dans les innombrables disputes familiales,...dans tout en fait !
Devant une telle maîtrise sur le scénario, sur les personnages, sur le jeu des acteurs, sur le montage, sur la réalisation, sur l'immersion du spectateur,...je ne peux qu'applaudir et laisser le mot de la fin à un célèbre chauve toulousain : « le film n'arrive pas à l'état de Grâce du premier Rocky, mais il en est franchement pas loin ! »
« Ouah nan il va pas faire ça quand même ?! - Oh my god c'est une terroriste ?! Mais quelle salo** !! - Ouais vas-y butes-le ce co**ard !! - Ouarf, mais quel fils de **** celui-là !! » , telle furent mes réactions tout au long de ma vision de la saison 2 de 24 (heures chrono). Pour faire court, la saison 1 est largement surpassée ! La menace est beaucoup plus importante, il faut empêcher l'explosion d'une bombe nucléaire en plein Los Angeles, l'entourage du président Palmer est plus douteux que jamais (franchement faudrait qu'ils apprennent à obéir au big boss du pays les gens quand même), Jack Bauer se fait trimballer partout tout au long d'une foutue journée de mer** et les intrigues sont encore plus liées et soignées. On a donc à l'instar de la saison dernière plusieurs protagonistes qui se rejoindront à un moment plus ou moins tardif de la saison ; petite précision au passage, il s'est passé un an depuis la fin tragique de la saison 1. Le président Palmer est mis au courant de l'explosion imminente d'une bombe nucléaire sur le sol américain, hop il file au centre de commandement pour s'occuper des aspects politiques de la chose. La cellule anti-terroriste est mise au courant et on leur demande de rappeler Jack Bauer pour qu'il participe à l'enquête ; seulement le Jack il ne se sent pas très concerné depuis le décès de sa femme, tout ce qu'il veut c'est que sa fille lui reparle. Hop on bascule donc sur Kim Bauer, elle est devenue fille-au-pair, seulement pas de bol le papa de la petite fille est violent et Kim va devoir s'enfuir avec la gosse (elle n'a pas fini de courir croyez-moi). Pour finir on nous présente la famille Warner qui prépare le mariage de la benjamine dont le futur époux pourrait bien être mêler à la future attaque terroriste.
Personnellement j'ai adoré cette deuxième saison de 24, tout est plus intense, plus frustrant, plus choquant ; ce qui m'a surtout interpellé c'est la prise de position de la série par rapport aux menaces terroristes. Car il ne faut pas l'oublier, ces épisodes date de la saison 2002-2003 (bref à une période très centrée sur la lutte contre le terrorisme) ; donc qu'une série aussi populaire (et passant sur la Fox qui plus est) parle de ne pas attaquer en représailles irréfléchies tout en ne définissant pas clairement l'identité des terroristes (on nous sert du « ce pays, ces trois pays, votre pays,... » sans jamais donné une nationalité définie), moi je dis bravo. D'autant plus que le président Palmer n'arrête pas de subir des pressions pour déclencher une guerre, guerre qui au final n'est qu'une gigantesque machination visant à dominer le marché du pétrole. Bref pour le coup on oublie la langue de bois et on montre sans gène ce que ça donne quand ce n'est pas Bush aux commandes et moi je dis bravo. On nous montre aussi sans concession des américains racistes qui mettent en deux secondes tous les arabes qu'ils croisent dans le même panier, s'empressant ainsi de se faire justice n'importe comment comme de gros abrutis en se croyant tout permis.
Cette deuxième saison repousse également les limites de la raison d'État, avec moultes tortures (Jack Bauer a bien kiffé de son côté aussi je dois dire), de l'intégrité, de la loyauté, du sens du sacrifice, des couillons qui ont un balai dans le c** et qui devraient sortir le nez de leurs règlements...On retrouve aussi nos personnages préférés (aaah Sherry Palmer, elle mérite un bon coup de boule celle-là) dans toute leur splendeur et on en découvre d'autres qui ne sont pas désintéressant.
Cependant je dois dire que tout ne m'a pas plu, il faut avouer que les péripéties de Kim Bauer devienne sacrément soulante passé la moitié de la saison, moment à partir duquel elle ne sert plus à grand-chose (mais bon il faut la laisser parce qu'elle est l'élément principal d'une séquence sniffou très importante) et Tony Almeida aurait gagné à ne pas passer en mode « boulet » pendant deux ou trois épisodes.
Zekrom, dragon légendaire de la version Blanche. |
Reshiram, dragon légendaire de la version Noire. |
Vipélierre, Gruikui et Moustillon, les trois starters de cette cinquième génération |