lundi 28 février 2011

And the oscar goes to...

Bonsoir mes p'tits kanebis, j'espère que vous êtes en forme.
Hier à Los Angeles se déroulait la 83ème cérémonie des oscars, récompensant le meilleur du cinéma. Votre fidèle serviteur que je suis a assisté à la retransmission, cette nuit en direct, et vient donc vous livrer ses impressions sur la cérémonie ainsi que sur ce palmarès 2011.


Première chose à déclarer : la cérémonie était plutôt molassone. Si on compare ne serait-ce qu'avec celle de l'année dernière, on a perdu en fun et en pêche.
Faute surement aux deux présentateurs de cette année, j'ai nommé James Franco et Anne Hattaway qui ont animé la soirée d'une main peu assurée et plutôt pâlichonne.
Alors on notera toutefois les interventions géniales de Kirk Douglas ou de Billy Crystal mais on regrette globalement le manque de punch des deux présentateurs.

Pour ma part j'ai néanmoins pu passer une agréable soirée grâce à la bande de présentateurs de la retransmission sur Canal+, à savoir Laurent Weil, Jean-Paul Rouve, Gilles Lellouche et Didier Allouch qui ont su donner une vrai dynamique à une cérémonie qui en manquait cruellement.

Passons maintenant au vif du sujet avec le palmarès, parsemé de mes commentaires et autres piques, si besoin est.

MEILLEUR FILM : Le discours d'un roi
A vrai dire sur les 10 films nominés, il était très difficile de les départager. Pour ma part, excepté Black Swan qui m'a déçu, je l'aurais donné volontiers à tous les films, avec sûrement une petite préférence pour True Grit, Inception et Toy Story 3.

MEILLEUR REALISATEUR : Tom Hooper (Le discours d'un roi)
Déjà, fait honteux, Christopher Nolan n'a pas été nominé dans cette catégorie, alors que Inception a pourtant été nominé dans les meilleurs films et a remporté une majorité des prix techniques. En dehors de ça, c'est évidement une grosse déception car Hooper est selon moi, celui qui le méritait le moins, surtout lorsque l'on sait que David Fincher et les frères Cohen concourraient également pour The social network et True Grit.

MEILLEUR ACTEUR : Colin Firth (Le discours d'un roi)
Sans surprise ici puisqu'il était grand favori, malgré la présence de Jeff Bridges, incroybale dans True Grit ou encore de Jesse Eisenberg que l'on a pu voir dans The social network.

MEILLEURE ACTRICE : Natalie Portman (Black Swan)
Sans surprise également ici. Donnée elle aussi grande favorite de sa catégorie, elle remporte la statuette haut la main pour son rôle de Nina dans Black Swan.

MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND RÔLE : Christian Bale (The fighter)
J'avais une petite préférence pour Geoffrey Rush qui m'avait beaucoup touché dans le discours d'un roi. Il faut dire aussi que je n'ai pas encore vu The fighter et que c'est mérité pour Christian Bale qui est l'un des acteurs les plus talentueux de sa génération.

MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND RÔLE : Melissa Leo (The fighter)
Ici aussi j'avais une préference pour Hailee Steinfeld qui crève littéralement l'écran dans True Grit, mais comme dit plus haut, je n'ai pas encore eu le plaisir de voir The fighter. Et puis pour la jeune Hailee, nul doute qu'on entendra de nouveau parler d'elle.

MEILLEUR SCENARIO ORIGINAL : Le discours d'un roi
Euuuh, ouais, je trouve pas que l'histoire soit originale vu qu'elle se base sur une histoire vraie. De nouveau j'aurais plutôt penché du côté d'Inception.

MEILLEUR SCENARIO ADAPTE : The social network
Là par contre, aucune controverse possible tellement l'écriture d'Aaron Sorkin est parfaite.

MEILLEURE MUSIQUE : The social network
Alors là, je ne vais pas vous le cacher : grosse, voir immense déception. Bah oui quand on voit dans la catégorie meilleure BO, Dragons de John Powell et Inception de Hans Zimmer qui sont de véritables petites perles (pour ne pas dire Chef-d'oeuvre dans le cas de Dragons), ainsi que Le discours d'un roi de notre Alexandre Desplat national, on se dit que la compo minable de The social network n'a aucune chance (le seul point faible du film de Fincher d'ailleurs). Et c'est pourtant eux qui repartent avec l'oscar de la meilleur musique...

MEILLEUR CHANSON ORIGINALE : "We belong together" - Randy Newman (Toy Story 3)
Pas grand chose à dire sur cette catégorie, à part que j'avais peut-être une légère préference pour "I see the light" de Raiponce.


MEILLEUR FILM D'ANIMATION : Toy Story 3
Grand favori, Pixar remporte donc pour la 4ème fois d'affilé la récompense pour ce Toy Story 3 qui succède à Là-haut, Wall-e et Ratatouille. A noter également que depuis la création de la récompense, Pixar l'a remporté 6 fois, beau tableau de chasse.
A noter également la présence dans les deux autres nominés de notre ultra-coup de coeur : Dragons, et également celle de L'illusioniste du frenchy Sylvain Chomet.

MEILLEUR MONTAGE : The social network
Juste une chose à dire : normal.

MEILLEURS COSTUMES : Alice au pays des merveilles
MEILLEUR PRODUCTION DESIGN : Alice au pays des merveilles
Les deux oscars du dernier Burton. Le film en lui même est mauvais mais il est vrai que le travail apporté aux décors et aux costumes est important.

MEILLEURS MAQUILLAGES : The Wolfman
Un peu pareil que pour Alice au pays des meveilles, et puis les deux maquilleurs récompensés sont des habitués de cette gratification.

MEILLEUR PHOTOGRAPHIE : Inception
MEILLEUR MONTAGE SONORE : Inception
MEILLEUR SON : Inception
MEILLEURS EFFETS SPECIAUX : Inception
Les fameux oscars techniques de Nolan, qui repart donc avec 4 oscars, bien mérités. Cela ne fait d'ailleurs que renforcer l'aspect honteux de la non-nomination de Nolan dans la catégorie Meilleur réalisateur.

Ce qui nous donne au final, 4 oscars pour le discours d'un roi, 4 pour Inception, 3 pour The social Network, 2 pour The fighter et Alice au pays des merveilles. D'autres comme True Grit, The kids are all right ou Winter's bone repartent bredouille.
Voilà donc ce qu'il fallait retenir de cette 83ème cérémonie des oscars.
On leur donne rendez-vous l'année prochain pour une nouvelle cérémonie qui, espérons le, sera plus funky que celle-ci et toujours aussi riche en bon film.

lundi 21 février 2011

Il suffira d'un cygne

C'est encore moi les kanebis. Cette fois, on va parler d'un des 10 nominés à l'oscar du meilleur film de cette année (cérémonie qui se déroulera le 26 Février prochain à Los Angeles), c'est à dire de Black Swan de Darren Aronofsky, avec la sublime Natalie Portman (qui pour le coup n'est plus si charmante que ça, mais plutôt effrayante mais on va y revenir).

On voit les images et on en parle juste après.




Alors, que dire, que dire ? J'aime autant être clair : ceux qui s'attendent à une autre éloge pompeuse et aveugle du dit "nouveau chef-d'oeuvre d'Aronofsky" : sortez tout de suite car j'ai de nombreuses choses à reprocher à ce Black Swan.
Commencons cependant par les bons points si vous le voulez bien (et même si vous voulez pas, c'est moi qui écrit héhé).

Le film joue donc énormément sur ses acteurs et plus précisément sur son actrice principale en la personne de Natalie Portman, et sur ce point, je rejoins naturellement ce qui a déjà été dit sur le sujet : elle est extraordinaire. Touchante et naïve, mystérieuse et effrayante, le tout à la fois.

Il est clair qu'après avoir été récompensé par un golden globes, et aux vues de sa performance, il est globalement logique de penser que l'oscar est acquis.
À ses côtés on retrouve notre Vincent Cassel national, très bon dans son rôle d'entraîneur également.


Mais alors me direz vous, si Natalie Portman est aussi géniale que tu le dis, pourquoi nous dis tu avoir été déçu ?
C'est très simple : Tout d'abord, il faut le reconnaître, il y a eu un tel foin médiatique sur ce film que je partais méfiant avant même que le film ne commence.
Il faut dire qu'il n'est pas rare d'entendre des superlatifs pompeux quand on parle du surestimé Darren Aronofsky.

Si vous ne voyez vraiment pas de qui je parle depuis le début de l'article, c'est à lui que l'on doit Requiem for a dream, The fountain et The wrestler par exemple.
Il faut reconnaître que des fois les superlatifs c'est plus de l'aveuglement fanatique qu'autre chose, mais on verra une prochaine fois que parfois c'est justifié.

Mais à aucun moment, le film ne justifie autant d'adoration aveugle. Je ne dis pas que le film est une bouse immonde, bien au contraire, je souhaite juste replacer légèrement les choses. Parce que je dois le dire : si ce film est un chef-d'oeuvre, alors moi je suis la reine d'Angleterre.

Black Swan repose énormément voir complètement sur son actrice, en dehors de cela, il n'y a plus personne (ce qui est également le cas des autres films d'Aronofsky).
L'histoire n'est qu'une version très maladroite du mythe du dopplegänger (le double maléfique) empli de symboles lourdaud et éculés, n'arrivant que très rarement à placer le spectateur au coeur de l'enjeu scénaristique, ce qui devrait pourtant être au centre d'un tel récit.

Les connaisseurs pourront également distinguer de grossiers pompages au défunt maître de l'animation japonaise Satoshi Kon (que Aronofsky avait déjà pompé pour son Requiem for a dream).

Côté technique, la mise en scène est bien faite mais n'arrive jamais à transcender son récit.
On passera également sur le grain de l'image qui est totalement dégueulasse, alors je ne sais pas si c'est fait exprès ou pas, mais on s'en serait agréablement passé car ici on a parfois l'impression que les éclairagistes étaient en grève et que le metteur en scène tournait avec un caméscope.

Bref, loin d'être une purge mais très loin d'être le chef-d'œuvre que l'on annonçait, Black Swan se pose comme digne héritier du cinéma de son créateur. Les fans inconditionnels crieront de nouveau au génie pendant que quelques irréductibles tenteront de mitiger la chose en pointant du doigt ses nombreux défauts.
Cependant, pour la performance de Natalie Portman, le film vaut toutefois le coup d'être vu.

C'est tout pour aujourd'hui et on se retrouve prochainement avec au programme cette fois-ci, un chef-d'œuvre en devenir, une tuerie cosmique (je vous avait dit que j'utiliserais du superlatif), je vous donne juste un petit indice : Far west, et d'ici là, bon film !

NOTE : 12/20

samedi 19 février 2011

Mon nom est Winch... Largo Winch.

Salut à voussi les kanebis, comme le dit si bien mon copain Jar-Jar. Aujourd'hui on va parler un peu du dernier blockbuster français en date, je veux bien évidement parler de Largo Winch 2 de Jerôme Salle avec de nouveau dans le rôle du milliardaire aventurier Tomer Sisley.




Le film est donc la suite direct du premier dans lequel Largo Winch prenait les rênes de l'entreprise W après la mort de son père adoptif assassiné. Largo décide de vendre la société de son défunt père (dont la valeur se chiffre à plusieurs dizaine de milliard de dollars) afin de le réinvestir dans une œuvre humanitaire. Cependant alors qu'il annonce cette vente, un procureur des nations unies le suspecte d'être complice de crime contre l'humanité.




Globalement j'ai été très satisfait, même très satisfait, de ce deuxième opus. On sent que l'histoire passe la deuxième, en effet le premier volet était beaucoup plus sage, avec moins d'action, s'arrêtant essentiellement sur l'aspect enquête. 
Cette fois, l'action est belle et bien au rendez-vous, plus marquée et plus impressionnante, avec notamment une confrontation musclée en chute libre assez vertigineuse.
On peut peut-être reconnaître comme point faible le cadrage des scènes d'actions, filmées de très près et rendant parfois (souvent) le rendu complexe et brouillon.
Cela dit, le film n'en reste pas moins une preuve flagrante que dans notre bon vieux pays, il est encore possible de faire des films d'aventures qui se respectent, et qui n'ont rien (ou pas grand chose) à envier à leur homologues ricains.

Côté casting on est servi puisqu'aux côtés de Tomer Sisley on retrouve la sulfureuse Sharon Stone en procureur bornée, mais aussi l'excellent Nicolas Vaude en majordome gauche qui nous fait immanquablement penser au personnage de Marcus Brody dans Indiana Jones.

La BO est signée Alexandre Desplat à qui l'on devait déjà celle du premier volet, et je dois dire que ses partitions participent à renforcer et à cimenter l'univers grâce notamment au thème principal qui démontre encore une fois son importance dans la création d'un univers (Indiana Jones, Star Wars, Harry Potter, etc).

Bref, action endiablée, aventures autour du globe, personnages drôles, charmants, imposants, univers posé et maîtrisé, doté d'un scénario intéressant (quoiqu'un peu prévisible sur la toute fin), ce Largo Winch deuxième du nom a tout pour réussir, et prouve que même chez nous : quand on veut on peux.
En salle depuis le 16 Février.

Note : 16/20

mardi 15 février 2011

C'est l'histoire d'un vampire et d'une cruche...mais en drôle !!!

Hello amis Kanebis, en ce lendemain de Saint-Valentin je vais vous parler d'un couple d'ores et déjà culte : Edward Cullen et Bella la cruche. Non ne vous enfuyez pas ! Je ne vais pas vous donner mon avis sur un des Twilights (c'est déjà fait ici) ; non ce soir je vais vous parler de la parodie de cette saga, qui vaut quand même nettement plus le coup (attention, "valoir plus le coup" ne veut pas dire "mon dieu c'est un chef d'œuvre").



Mords-moi sans hésitation est à Twilight ce que Spartatouille est à 300, c'est-à-dire une parodie exécutée au marteau piqueur, avec une réalisation pitoyable et des prestations d'acteurs frôlant le néant abyssal. Mais on s'en fiche ! C'est tellement bon de se moquer de cette saga qui n'a de cesse de niveler le cinéma par le bas (pour plus de détails sur ce que l'on pense de Twilight, veuillez vous diriger vers le forum des yakayos). Ici il est uniquement question de passer une heure et demie à se marrer aux détriments des films chères aux adolescentes pubères. Tout y passe, les personnages en prennent pour leur grade, les situations et les dialogues sont encore plus ridicules et les scénaristes nous livrent sans concession ce qu'ils pensent de l'œuvre originale (pour peu que l'on ait connaissance du second degré). On a même le droit à un spoiler sur la fin de la saga !

Je ne vais pas vous faire la liste des gags qui pullulent dans le film, mais l'image des héros de Twilight en prend un sacré coup (qu'est-ce que c'est bon !!), une nette odeur de « j'ai fait ça avec ma bite et mon couteau vu qu'on m'a filé un budget qui ne dépasse pas quatre chiffres » émane du long métrage, n'empêche qu'il s'en dégage un sentiment de sincérité et de bonne humeur (tu m'étonnes que l'équipe du film s'est bien amusé !). Autre point qui est digne d'être mentionné, l'intégralité du casting du doublage français des films originaux est de la partie, c'est super jouissif je vous l'assure !

Vous l'aurez peut-être compris, je ne peux pas être objectif avec ce film, tellement j'ai envie de hurler de rire et de crier au scandale quand je regarde un Twilight ; c'est donc avec un plaisir non dissimulé que j'ai regarder ce Mords-moi sans hésitation, qui reprend des éléments des deux premiers films originaux. Je ne vous cacherai pas qu'il y a un rythme clairement irrégulier, les scènes entre chaque gag étant mise en scène de la plus molle manière, elles ne servent qu'à temporiser et nous faire attendre la prochaine vanne. Des vannes qui ne sont pas toutes de haut niveau il faut dire aussi, certaines font mouche d'autres pas (après c'est de l'humour donc chacun réagira spécifiquement).

Bref Mords-moi sans hésitation n'est objectivement pas un bon film, les acteurs sont en mode « je suis un sosie de machin, je cabotine à outrance dans un certain registre et je ne fais rien d'autre », la réalisation de Jason Friedberg et Aaron Seltzer n'est clairement pas au niveau, le film a été fait avec un timbre poste et deux trombones. C'est une comédie parodique comme les Américains ont l'habitude de nous servir depuis pas mal de temps. L'intérêt de voir cette aberration ? Se fendre la poire entre potes qui détestent Twilight bien sûr ! Et en soit n'est-ce pas suffisant ?

mercredi 9 février 2011

Yes Dominus !!

Salut les Kanebis, aujourd'hui je vais vous parler de Spartacus : Blood and Sand qui raconte les mésaventures d'un guerrier Thrace qui devient un gladiateur. Au programme, sexe, violence et trahisons...Rock'n Roll !!

Cette série diffusé sur le câble américain par la chaîne Starz fût une des révélations de la saison dernière ; de part le scandale qu'elle a créée tout d'abord. Il y a en effet beaucoup (trop) de nudité, de scènes de sexe et de violence pour diffuser la série sur de grandes chaînes étrangères. D'autre part à cause du succès et l'engouement qu'elle a engendrée (Starz s'en frotte encore les mains).

Si l'on devait comparer Spartacus à une autre série, je dirais qu'elle se rapproche de Rome tout en piochant sans ménagement dans 300. Nous avons donc une histoire qui donne la part belle aux scènes dénudées (les demoiselles ont de sérieux atouts il faut le reconnaître) et aux combats sanglants (merci la post-production pour les hectolitres de sang partout) souvent ponctués de ralentis (pas merci Zack Snyder). Mais ceci n'est que le papier cadeau mes chers Kanebis ! La principale qualité de Spartacus : Blood and Sand reste ses personnages et son intrigue. Mention spéciale à John Hannah qui nous livre un Quintus Batiatus haut en couleurs ; en surface accueillant et chaleureux, ce Lanista est capable des pires machinations et d'une extrême froideur. A l'instar d'une certaine Debra Morgan , Batiatus ponctue sans retenue ses phrases par un langage des plus vulgaires (comprenez fuck, fuck et encore fuck). C'est simple, dès que notre ami entre en scène, l'atmosphère devient tout de suite électrisante et énergique.

Les autres personnages ne sont pas en reste, bien qu'ils soient un peu plus figés dans des clichés, comme Varo le gentil acolyte, Ashur le roublard perfide, Crixus le fier champion,...Cependant il me faut ajouter que la plupart des personnages connaissent un développement, aussi infime soit-il ; ainsi on ne stagne pas et on découvre plusieurs facettes des protagonistes. Le scénario est en outre assez captivant, la première saison faisant 13 épisodes, il n'y a pas le temps de tourner en rond, les rebondissements sont légions et chaque morceau de l'intrigue connaît des avancées significatives.

Les combats sont en outre pas trop mal réalisés, on comprend tout ce qui se passe, les affrontements sont violents (bien qu'il y ait un côté chorégraphié un peu trop voyant par moments) et diversifiés (ben oui sinon ce serait vite soulant). La musique est en outre toujours en accord avec les images ; guitare électrique pour les combats, sonorités sauvages pour les panoramas et accords symphoniques avec chœurs pour les passages émouvants.

Un des défauts de Spartacus restera ses effets spéciaux. La surabondance de post-production peut ou non agacer (c'est à l'appréciation de chacun) mais les incrustations et les panoramas numériques sont eux carrément ratées. Chaque fois que j'ai vu un plan éloigné sur le Ludus de Batiatus ou l'arène de Capoue, je n'ai pu m'empêcher de penser à Caesar 3 (un jeu qui date de 12 ans quand même).

Ai-je besoin de signaler que les décors (quand ils sont réels) et les costumes nous plonge sans problème dans la Rome Antique ? Je ne pense pas, c'est un aspect depuis longtemps maîtrisé par l'industrie cinématographique et télévisuelle.

En conclusion Spartacus : Blood and Sand nous conte les aventures d'un guerrier trahi qui deviendra un esclave, puis un gladiateur et qui sera témoin d'une société romaine en apparence civilisée mais qui est finalement capable de la plus grande barbarie et décadence...Sexe et violence rythme une épopée aux nombreux rebondissements et aux protagonistes au caractère extrême. Un programme que je recommande à tous, spécialement aux fans de Rome et de 300.

lundi 7 février 2011

Circulez, y a rien à voir !

Bonjour à tous et à toutes, kanebi du monde entier. J'espère que vous vous portez à merveille et que vous êtes en forme. On va commencer cette semaine avec un poids lourd, que dis-je, un rouleau compresseur lancé à mach 3, en parlant de Rien à déclarer de, et avec, Dany Boon.
Comme des images valent parfois plus que de longs discours, voici tout de suite la bande-annonce.



Alors, alors, quoi dire sur le nouveau film du ch'ti préféré des français ?
Je commencerai par une chose : J'ai trouvé ce film bien plus drôle que Bienvenue chez les ch'tis et c'est sans aucun doute grâce à la joyeuse bande d'acteurs belges, Benoit Poelvoorde en tête. On retrouve d'autres belges bien connus comme François Damiens en barman débile, Bouli Lanners et bien d'autres.
On retrouve également d'autres acteurs comme Bruno Lochet (Les Deschiens), irrésistible dans son rôle de trafiquant de drogues idiot, ainsi que Karin Viard qui semble s'en donner à cœur joie.


Un bon casting, mais surtout des situations plus drôles et surtout bien plus poussées dans le grotesque que dans Bienvenue chez les ch'tis. On retiendra la 4L tuning notamment, ou encore un trafic de cocaïne cachée dans une planque... qui restera dans les annales, si vous voyez ce que je veux dire (ici le mot annale à son importance dans la compréhension de ce mauvais jeu de mot).
Cependant, on y échappe pas, le film tombe dans les mêmes travers que le précèdent, inhérents au cinéma de Boon. On a donc le droit à de grands moment marshmallow, cherchant désespérément de la tendresse et de la tristesse alors que deux minutes avant les gens riaient comme des baleines. Cela a globalement comme effet de plomber le récit avec une tonne de bons sentiments dégoulinants appliqués avec la délicatesse d'un pachyderme sous extasie.

Pour les plus "Boonophobes" d'entre-vous, qui n'ont pas aimé du tout Bienvenue chez les ch'tis (dont je fais partie d'ailleurs),je dirai donc que Rien à déclarer sait être bien plus drôle que son grand-frère tout en gardant malheureusement ses défauts.

Cependant force est de constater qu'il y a bien un effet ch'tis puisque les salles sont pleines et qu'il est difficilement imaginable que le film fasse un petit score au box-office. Le plus drôle est encore de remarquer à quel point les critiques presse peuvent être cynique sur ce film, alors que ce sont elles qui avaient vanté les mérites d'un Bienvenue chez les ch'tis dont la qualité comique était de bien moins grande envergure. Jeu médiatique et branlette des critiques presse, quand tu nous tiens.

NOTE : 12/20

vendredi 4 février 2011

Des super-héros, des pirates...une news neurmal quoi !!

Hello les Kanebis, ce soir pas de critiques, juste quelques images vite fait histoire de contenter votre soif inépuisable d'actualités !!

Tout d'abord voici la première affiche de Captain America (et je vous rappelle que le premier trailer devrait être diffusé durant le Superbowl ce dimanche !).


Restons dans le domaine super-héroïque avec cette cinématique de DC Universe Online. Cette vidéo fait suite à la première cinématique dévoilée en juillet dernier et pourrait annoncer l'arrivée d'un patch (certains parlent de la première extension mais je trouve ça un peu prématuré). Au programme de cette vidéo un Lex Luthor plus retors que jamais et un Batman sooo badass !!



Enfin pour les amateurs de mangas je vous propose le tome 61 de One Piece, premier volume post-ellipse et qui accessoirement pulvérise le record de volumes produit pour une première édition au Japon (record tenu par chaque tome de One Piece depuis presque un an maintenant). Vous remarquerez une nette ressemblance avec la jaquette du tome 1...


Je vous laisse avec ces images de toute beauté et à la prochaine les Kanebis.

mercredi 2 février 2011

On garde la même recette mais on change les personnages et le décor. Vous allez voir ça va marcher !!

Kanebis, Kree !! Aujourd'hui je vais vous parler de Stargate Atlantis, premier spin-off à SG-1 qui est ma foi fort réussi. Cette série de 200 épisodes (5 saisons de 20 épisodes chacune) raconte les aventures d'une expédition terrienne visant à trouver la cité perdue d'Atlantis (introduite dans SG-1) ; première bonne idée des scénaristes/producteurs/showrunner/créateurs de la série, situé Atlantis dans une autre galaxie ! Comme ça on redémarre presque à zéro, le SGC ne peut pas les aider et les équipes d'exploration vont s'amuser à découvrir toute une galaxie avec son lot de nouveaux ennemis, peuples potentiellement amicaux ou encore artefacts anciens forts utiles.



Le pilote de la série place très vite le décor, l'expédition Atlantis est dirigée par le dr Elizabeth Weir, son second (et officier militaire le plus gradé) est le major John Sheppard ; le responsable scientifique est le dr Rodney McKay. Les nouveaux arrivants dans la galaxie vont très vite s'illustrer en réveillant accidentellement LA race la plus dangereuse de la galaxie, les Wraiths ; des extraterrestres humanoïdes verdâtres qui pompent l'énergie vitale de leurs victimes par simple apposition des mains.

Première coïncidence, les Wraiths ont été en guerre contre les créateurs des portes des étoiles, appelés communément les Anciens (ou Lantiens), qui furent obligés de quitter leur base (Atlantis) pour aller se réfugier dans la voie lactée parce qu'ils se sont pris une raclée. En effet, en dépit de leur avantage technologique, les Anciens ne pouvaient pas lutter face aux Wraiths, beaucoup plus nombreux.

Nous avons donc une galaxie de Pégase en proie à la terreur, la majorité des peuples sont sous la menace continue de la « sélection » (raids des Wraiths qui viennent ponctuellement chercher de la nourriture – des humains) ; pour ne pas se faire remarquer, les habitants de Pégase restent primitifs sur le plan technologique. Vous l'aurez donc deviner, la seule force capable de s'opposer aux Wraiths seront les Terriens ayant élu domicile sur Atlantis.

Stargate Atlantis reprend plus ou moins le schéma de SG-1, à savoir les aventures d'une équipe d'explorateurs -ici le major Sheppard, le dr McKay, Teyla (une habitante de la galaxie de Pégase très compétente) et Ronon Dex (à partir de la saison 2) – qui vivront toutes sortes de péripéties. Le fil rouge est bien entendu la lutte contre les Wraiths ; l'exploration de la cité d'Atlantis et de la galaxie de Pégase visant à découvrir de nouvelles technologies et de se faire des alliés. La mythologie de l'univers Stargate s'en trouve renforcée de manière conséquente ; on apprend beaucoup de choses sur les Anciens, on découvre de nouvelles races, de nouvelles technologies (celle des Wraiths étant très particulière, étant en grande partie organique). A partir de la saison 2, il devient possible de communiquer avec la Terre, ce qui renforce les liens entre les deux séries et forment un tout on ne peut plus cohérent et appréciable.

Je ne peux affirmer que chacun des 100 épisodes de Stargate Atlantis bouleverse la série, néanmoins nombreuses sont les avancées ; qu'il s'agisse d'une bataille déterminante, de l'acquisition d'EPPZ (extracteurs du potentiel de point zéro – des générateurs très puissants et donc très utiles), de l'arrivée d'une nouvelle race ennemie ou encore d'un épisode centré sur la psychologie d'un personnage. Tous ont donc une utilité relative et ils sont rarement ennuyeux (de mon point de vue en tout cas).


Pour ma part je trouve que la série doit beaucoup à la dynamique de ses personnages, chacun offrant une facette complémentaire qui permet de créer un groupe hétérogène et fonctionnel. Le major (qui passera Lieutenant-Colonel) John Sheppard est un peu un Jack O'Neill bis sans toutefois n'être qu'une vulgaire copie sans intérêt ; c'est un grand adolescent à la blagounette facile, un peu casse-cou et qui ne perds jamais une occasion de prendre du plaisir dans son travail. Rodney McKay est pour moi l'intérêt principal de la série, ce personnage cultissime est à mourir de rire ; c'est un génie égocentrique, douillet, dont on rit souvent à ses dépends et qui sort de temps en temps des perles qui sont justes énormes. On lui demande souvent de faire 36 choses en même temps et il faut reconnaître qu'il assure le bougre ! Teyla Emmagan est une Athosienne et en digne habitante de la galaxie de Pégase, elle saura guider ou informer ses nouveaux amis sur les peuples qu'ils rencontrent. Elle est en outre une excellente combattante et diplomate. Enfin vient Ronon Dex, soldat Satedien rescapé de la destruction de sa planète, c'est un combattant or-pair qui n'a pas froid aux yeux et adore manger du Wraith au petit-déjeuner. Bref on a le bon, le savant, la belle et la brute.

Les épisodes sont savamment dosés entre action, humour, exploration et psychologie (à l'inverse de la série suivante, Universe qui manque cruellement de rythme) et tout au long des 5 saisons, nous aurons le temps de voir évoluer et de découvrir les multiples facettes des personnages principaux (quoique Ronon n'a jamais vraiment eu le droit à autre chose qu'à la brute au grand coeur qui a du mal à montrer ses sentiments). Les diverses alliances réussissent en outre à changer régulièrement de décors et de lancer de nouvelles intrigues pour éviter que la série tourne en rond.

En bonne série de SF qui se respecte, Stargate Atlantis bénéficie d'effets spéciaux (très) convaincants la plupart du temps ; mention spéciale à une bataille spatiale de 16 vaisseaux contre 32 de toute beauté. La musique quant à elle reste dans les standards de la franchise Stargate tout en incorporant des chœurs qui sont loin de nuire à l'ambiance à mon goût (il n'y a qu'à regarder et écouter le générique de début pour s'en convaincre).

Je récapitule, Stargate Atlantis propose un groupe aussi efficace et accrocheur que l'équipe SG-1, explorant une galaxie aux menaces diverses et intrigantes, faisant des rencontres variées durant des missions à la mécanique bien huilée (humour, approfondissement des relations de groupe, émotion, danger, action,...). Le tout saupoudrée de clins d'œil nombreux à sa grande sœur et en approfondissant grandement la mythologie de la série. Bref, si vous avez aimé Stargate SG-1, vous aimerez Atlantis !