jeudi 23 décembre 2010

Transposer quelque chose au cinéma n'est pas toujours une bonne idée !!

Bonjour les kanebis, aujourd'hui je vais vous parler de l'adaptation cinématographique d'un dessin animé à succès, j'ai nommé Avatar le dernier maître de l'air. Le film quasi-éponyme de M. Night Shyamalan constitue un cas d'école ; celui de vouloir retranscrire en film l'univers beaucoup trop riche d'un roman, manga, animé ou encore d'un jeu vidéo. Car oui le Dernier maître de l'air est clairement raté dans les grandes largeurs ; ce qui avait fait la qualité du dessin animé était la richesse de l'univers, son humour, l'évolution des personnages et de leurs relations, le développement d'une intrigue qui ne tient pas sur un timbre poste... Alors vouloir adapter 20 épisodes de 20 minutes en un film d'1h40 relève de l'inconscience ou de l'excès de zèle !



Je ne suis pas mauvais joueur, je reconnais volontiers au film certaines qualité : des effets spéciaux très convaincants, une musique prenante et inspirée de James Newton Howard ainsi qu'une retranscription fidèle des décors et des costumes originaux. Cependant les réjouissances s'arrêtent là ; en effet le film n'aura de cesse de défier l'endurance des fans qui devront se retenir tout le long de s'arracher les yeux !
Shyamalan accouche d'une épopée instaurant certes de bonnes bases (mais qui n'y arrive pas de nos jours ?), mais le reste de l'intrigue du film n'est qu'ellipses, moments clés assénés au marteau-piqueur, dialogues ridicules de par leur manque d'impact et enfin quelques combats sans énergie.
Les acteurs principaux ne sont pas convaincants pour un sou ; là où les personnages de la série débordait d'énergie et d'humour, nous avons ici des monuments de crispation et d'ennui. Jamais naturel, ils récitent leur texte tant bien que mal et on se demande même si l'ambition du long-métrage n'a pas fait perdre au réalisateur tous ses moyens. Sa plus grande prouesse se résumera à insérer des ralentis bien choisis pendant les combats. Combats qui se résument à une banale démonstration d'enchaînements de postures ; je vais encore comparer avec la série, non pas par pur plaisir sadique, mais pour souligner que les combats de l'animé étaient nerveux, dynamiques et entraînants. Dans le film nous avons la moitié des figurants qui attendent le signal du responsable des effets spéciaux pour sauter en arrière ou tomber à la renverse. Malheureusement ça se voit, ça se revoit et ça se rerevoit !

Le film manque clairement de spontanéité, d'entrain et de naturel ; tout le monde reste dans les clous, fait attention à bien suivre ses marques et le résultat c'est qu'on n'y croit pas une seule seconde. On nous annonçait que le projet devait être une trilogie, et bien après avoir visionner l'intégrale de la série (ce que j'ai eu la chance de faire après avoir vu le film, sinon je ne m'en serais pas remis), je souhaite vivement que cela n'aboutisse jamais !

Les bandes-annonces étaient prometteuses, le film n'aura au final que réussi à donner envie de (re)découvrir la série originale. Etait-ce l'objectif prioritaire ? Je ne pense pas.

mercredi 22 décembre 2010

Petit point sur l'actualité des protecteurs d'Athéna

Hello les Kanebis, c'est en ce mercredi pluvieux que je vous propose un petit récapitulatif sur l'actualité de Saint Seiya : the Lost Canvas !

Tout d'abord, le tome 15 du manga est sorti aux éditions Kurokawa en début de mois. Je ne saurais trop vous conseiller de vous le procurer, c'est tellement rare de voir un chevalier d'or du Sagittaire se battre.



Ensuite sachez que la chaîne Mangas diffuse à partir de ce soir la première saison des OAVs (dont j'ai déjà fait la chronique dans un précédent article. Notez bien le rendez-vous hebdomadaire : un OAV sera diffusé chaque mercredi à 19h30 !

Enfin, j'ai le plaisir de vous informer que la deuxième saison des OAVs sortira au Japon à partir de février 2011, vous pouvez d'ores et déjà admirez l'Opening ci-dessous :



Comme d'habitude, je vous invite à réagir à cet article (ou à n'importe quoi d'autre) sur le forum des yakayos !

lundi 20 décembre 2010

C'est pas une épée, c'est un marteau !

Bonjour les Kanebis, je vous présente la bande-annonce du prochain film Marvel, j'ai nommé Thor. Dans cette bande-annonce en version française, vous constaterez que le rôle titre est doublé par Adrien Antoine (mais si, la voix officielle de Batman depuis quelques années maintenant et le doubleur de Sam Worthington). Vous vous en fichez du doublage ? Ben moi ça m'intéresse et c'est moi qui fait l'article, alors je mets ce que je veux !

Donc Thor sortira sur nous écrans le 27 avril 2011 (on l'a en avance d'une ou deux semaines sur les américains héhé) et le trailer promet de passer un bon moment. Je vous laisse à présent profiter de cette vidéo.

PS : je radote (voire même je parle dans le vide), mais vous êtes les bienvenus pour discuter de ce film (ou même de n'importe quoi d'autre) sur le forum des yakayos...

jeudi 16 décembre 2010

Iron Man 3 sans réalisateur !

Les récentes rumeurs faisaient état du désistement de Jon Favreau pour la réalisation d'Iron Man 3 ; cela semble confirmé puisque le réalisateur du prochain Cowboys vs Aliens aurait annoncé sur Twitter qu'il ne s'occuperait pas du troisième opus des aventures de Tony Stark (et apparemment, Favreau met tout, je dis bien tout, sur son compte Twitter, donc l'information est vraisemblablement vraie).

Cela vous fait-il plaisir ? Cela vous démoralise-t-il quand à l'avenir de l'univers Marvel au cinéma ? Venez en parler sur le forum des Yakayos !!

mardi 14 décembre 2010

Johnny Depp est sur un bateau...4ème épisode

Bonjour à toutes et à tous, en ce moment ça n'arrête pas, nous avons droit à plein de bandes annonces alléchantes ; aujourd'hui, voici celle de Pirates des Caraïbes : la Fontaine de Jouvence. Profitez-bien du spectacle et rendez-vous sur le forum des Yakayos pour échanger vos impressions.

lundi 13 décembre 2010

I am Batman !!

Re-bonjour les Kanebis, je passe vite fait pour vous offrir la dernière vidéo en date (qui a des allures de cinématique d'introduction du jeu) de Batman Arkham City (la suite de l'excellent Batman Arkham Asylum) en version sous-titrée (ça aide pour comprendre n'est-il pas ?). Voici la bête, régalez-vous :



Outre la beauté visuelle de la chose, nous pourrons constater que cette vidéo nous offre une information capitale : le professeur Hugo Strange sera de la partie ! Ce personnage que les plus récentes rumeurs annoncent dans le dernier opus de la trilogie cinématographique de Christopher Nolan (The dark knight rises pour les intimes) est assez obsédé par Batman, et cela quelque soit le support (comics, dessin animé, jeu vidéo, film). Il est encore un peu tôt pour dire ce qu'il apportera au jeu, mais il contribue indéniablement à faire monter la sauce et je suis prêt à parier qu'il apportera une pierre importante à l'édifice, ne serait-ce qu'en ajoutant un Batman constamment sur ses gardes lors de vos parties endiablées...La réponse en automne 2011.

Michael Bay s'amuse avec des robots - Round 3

Le premier teaser de Transformers 3 a été récemment divulgué, le voici en version française (c'est tout de suite plus compréhensible n'est-ce pas).



A partir de ce teaser, la trame du film semble se dégager quelque peu ; on nous embarque en effet sur le postulat de départ que les américains ont marché sur la Lune pour un but bien précis : examiner un vaisseau spatial qui contient, devinez-quoi ? Des Transformers bien sûr ! La vidéo se termine sur l'activation d'un robot ma foi assez imposant ; des rumeurs l'identifierait comme étant Alpha Trion, l'équivalent du Fallen pour les Autobots. Mais bon, rien ne permet de s'avancer catégoriquement pour le moment. Reste que le teaser est sympathique et augure de bonnes choses (notamment sur la qualité du scénario espérons-le).

ps : vous avez des infos, vous voulez faire part de vos réactions ? Rdv sur le forum des Yakayos.

dimanche 5 décembre 2010

Get the fuck up and watch

Bonjour à tous et à toutes les p'tits kanebi. J'espère que vous êtes d'attaque, car après les sorciers et les geeks, aujourd'hui on va s'attaquer aux yakayos qui sentent des pieds, aux rois grabataires de la castagne. Vous l'aurez devinez, on va bien sûr parler de Machete, trip mexican-exploitation, réalisé par ce tâcheron de Roberto Rodriguez.



Alors il est vrai qu'après les multiples bandes-annonces qu'on a pu se mettre sous la dent, il aurait été impossible pour tous les amateurs de castagne bourrine et bas du front que nous sommes, de ne pas avoir furieusement envie de le voir.
En plus avec dans les rôles titres ces bonnes vieilles otaries que sont Danny Trejo et Steven Seagal, on croyait rêver. Mais c'était hélas sans compter sur le cynisme et l'opportunisme d'un Roberto Rodriguez qui après ses Sin City, Desperado et Planète terreur, continue de se foutre de la gueule de son public.

Narrant le récit de vengeance d'un ancien federale mexicain, pris au piège par un barron de la drogue et une bande de réacs texans prêts à tout pour conserver le pouvoir, Machete se voudrait être une pure œuvre Bis, bas du collier, gonzo et d'un regressif salutaire.
Malheureusement, ici on sent qu'encore une fois Rodriguez n'a strictement rien compris à ce qui fait l'essence même d'un film de genre. Ainsi, il s'attèle à filmer une succession de séquences de dézinguage vénère, de fesses et de trips gonzos sans jamais se demander si cela a un quelconque intérêt. Mais après tout cela ne nous surprend même plus venant de sa part. Devenu un véritable bidon de lessive à Bis, Rodriguez se contente d'accumuler des scènes trashouilles, cochonnes, et faussement iconoclastes en pensant qu'elles se suffiront à elles-même.
En plus le gaillard n'a visiblement pas compris le sens du mot "mise en scène". En effet ici encore, le réalisateur, entre deux tequilas, se contente de poser sa caméra et fait un gros bras d'honneur à tout velléité de mise en scène. C'est ainsi qu'on accouche de scènes d'actions franchement mollassonnes, filmées avec les fesses qui nous démontre que le gars Rodriguez n'en a vraiment plus rien à foutre.
Rajoutons à tout cela un scénario complétement décousu, parfois simple prétexte à la pantalonnade et au grotesque et vous aurez tous les ingrédients pour vous ennuyez sec dans votre siège.

Jamais  subversif, jamais lubrique et faussement iconoclaste, Machete se contente donc d'être banalement trashouille, agrémenté de quelques paires de mamelles, d'une pléthore de dialogues mal écrit et de personnages inutiles.
Alors c'est bien joli de se prendre pour son copain Tarantino mais il faudrait peut-être voir que ce dernier a compris et transcende toujours ses modèles et ses influences, avec un réel amour pour le genre.
Alors si vous êtes de ces inconscients qui se paluchent encore devant ces étrons que sont Sin City ou Planète Terreur, Machete pourrait surement vous plaire... sinon fuyez en courant, car ça n'a vraiment aucun, mais je dis bien aucun putain d'intérêt.

jeudi 2 décembre 2010

It's gonna fight sévère !

Bonjour à tous les p'tits kanebis. Aujourd'hui on va parler d'une des sorties de cette semaine. Alors je sais qu'avec un titre pareil tout le monde s'attend à ce que je parle du Machete de Roberto Rodriguez mais... même pas, en tout cas pas pour le moment.
Non aujourd'hui on va parler d'un des films les plus atypiques de cette année et qui pourtant s'est tapé un gros bide lors de sa sortie en salle aux U.S, et qui arrive seulement maintenant dans les salles de France et de Navarre, avec un nombre de copies frisant le ridicule.
Je veux bien sûr parler de l'excellent Scott Pilgrim du réalisateur Edgar Wright à qui l'on doit déjà Shaun of the dead ou encore Hot Fuzz. Alors attention, petit OVNI cinématographique en vue mais réelle déclaration d'amour d'un geek à une culture encore trop souvent ostracisée.



Scott Pilgrim est donc adapté de la bande-dessinée du même nom, à laquelle le réalisateur est particulièrement fidèle. Attention j'ai dit fidèle pas décalqueur comme peuvent l'être Sin City, 300 ou encore The Watchmen, car afin de se réapproprier le sujet, Wright décide de traiter le film, comme un immense jeu vidéo. Le film est donc truffé de références au monde du jeu vidéo, et attention, quand on dit références, cela ne se limite pas à une petite musique de Zelda par-ci et un bruitage de Tetris par là, non, c'est tout un ensemble de codes visuels et sonores concrets.
Ainsi le film se révèle être un tourbillon d'influences, toutes cernées et comprises avec brio par le réalisateur.

Le film se dote en outre d'une mise en scène inventive, rythmée et innovante. Les acteurs quand à eux livrent une interprétation excellente à commencer par Michael Cera, entouré par une bande de seconds couteaux tous aussi bons les uns que les autres à commencer par Kieran Culkin, énormissime dans son rôle de colloc gay, ainsi que Anna Kendrick, Mary Elizabeth Winstead, Chris Evans et j'en passe.

Visuellement magnifique, mis en scène d'une main de maître et servi par un casting au top, on pourra toujours reconnaître au film, si l'on souhaite être un tantinet tatillon, un scénario un poil simpliste. Mais comment rester de marbre devant tant d'honnêteté et de sincérité, devant tant de respect pour son sujet ?

Alors oui, c'est un film de geek pour les geeks, visuellement en avance pour son temps et doublé d'une promotion ridicule, tant aux USA que chez nous, expliquant en partie les raisons de son échec au box-office. Mais il serait très mal avisé de le bouder, sauf si bien sûr vous pouvez vous satisfaire du dernier Twilight ou du dernier Tim Burton, mais personnellement je préfère jeter ces deux là aux oubliettes et me remater Scott Pilgrim.

NOTE : 17/20