jeudi 23 décembre 2010

Transposer quelque chose au cinéma n'est pas toujours une bonne idée !!

Bonjour les kanebis, aujourd'hui je vais vous parler de l'adaptation cinématographique d'un dessin animé à succès, j'ai nommé Avatar le dernier maître de l'air. Le film quasi-éponyme de M. Night Shyamalan constitue un cas d'école ; celui de vouloir retranscrire en film l'univers beaucoup trop riche d'un roman, manga, animé ou encore d'un jeu vidéo. Car oui le Dernier maître de l'air est clairement raté dans les grandes largeurs ; ce qui avait fait la qualité du dessin animé était la richesse de l'univers, son humour, l'évolution des personnages et de leurs relations, le développement d'une intrigue qui ne tient pas sur un timbre poste... Alors vouloir adapter 20 épisodes de 20 minutes en un film d'1h40 relève de l'inconscience ou de l'excès de zèle !



Je ne suis pas mauvais joueur, je reconnais volontiers au film certaines qualité : des effets spéciaux très convaincants, une musique prenante et inspirée de James Newton Howard ainsi qu'une retranscription fidèle des décors et des costumes originaux. Cependant les réjouissances s'arrêtent là ; en effet le film n'aura de cesse de défier l'endurance des fans qui devront se retenir tout le long de s'arracher les yeux !
Shyamalan accouche d'une épopée instaurant certes de bonnes bases (mais qui n'y arrive pas de nos jours ?), mais le reste de l'intrigue du film n'est qu'ellipses, moments clés assénés au marteau-piqueur, dialogues ridicules de par leur manque d'impact et enfin quelques combats sans énergie.
Les acteurs principaux ne sont pas convaincants pour un sou ; là où les personnages de la série débordait d'énergie et d'humour, nous avons ici des monuments de crispation et d'ennui. Jamais naturel, ils récitent leur texte tant bien que mal et on se demande même si l'ambition du long-métrage n'a pas fait perdre au réalisateur tous ses moyens. Sa plus grande prouesse se résumera à insérer des ralentis bien choisis pendant les combats. Combats qui se résument à une banale démonstration d'enchaînements de postures ; je vais encore comparer avec la série, non pas par pur plaisir sadique, mais pour souligner que les combats de l'animé étaient nerveux, dynamiques et entraînants. Dans le film nous avons la moitié des figurants qui attendent le signal du responsable des effets spéciaux pour sauter en arrière ou tomber à la renverse. Malheureusement ça se voit, ça se revoit et ça se rerevoit !

Le film manque clairement de spontanéité, d'entrain et de naturel ; tout le monde reste dans les clous, fait attention à bien suivre ses marques et le résultat c'est qu'on n'y croit pas une seule seconde. On nous annonçait que le projet devait être une trilogie, et bien après avoir visionner l'intégrale de la série (ce que j'ai eu la chance de faire après avoir vu le film, sinon je ne m'en serais pas remis), je souhaite vivement que cela n'aboutisse jamais !

Les bandes-annonces étaient prometteuses, le film n'aura au final que réussi à donner envie de (re)découvrir la série originale. Etait-ce l'objectif prioritaire ? Je ne pense pas.

mercredi 22 décembre 2010

Petit point sur l'actualité des protecteurs d'Athéna

Hello les Kanebis, c'est en ce mercredi pluvieux que je vous propose un petit récapitulatif sur l'actualité de Saint Seiya : the Lost Canvas !

Tout d'abord, le tome 15 du manga est sorti aux éditions Kurokawa en début de mois. Je ne saurais trop vous conseiller de vous le procurer, c'est tellement rare de voir un chevalier d'or du Sagittaire se battre.



Ensuite sachez que la chaîne Mangas diffuse à partir de ce soir la première saison des OAVs (dont j'ai déjà fait la chronique dans un précédent article. Notez bien le rendez-vous hebdomadaire : un OAV sera diffusé chaque mercredi à 19h30 !

Enfin, j'ai le plaisir de vous informer que la deuxième saison des OAVs sortira au Japon à partir de février 2011, vous pouvez d'ores et déjà admirez l'Opening ci-dessous :



Comme d'habitude, je vous invite à réagir à cet article (ou à n'importe quoi d'autre) sur le forum des yakayos !

lundi 20 décembre 2010

C'est pas une épée, c'est un marteau !

Bonjour les Kanebis, je vous présente la bande-annonce du prochain film Marvel, j'ai nommé Thor. Dans cette bande-annonce en version française, vous constaterez que le rôle titre est doublé par Adrien Antoine (mais si, la voix officielle de Batman depuis quelques années maintenant et le doubleur de Sam Worthington). Vous vous en fichez du doublage ? Ben moi ça m'intéresse et c'est moi qui fait l'article, alors je mets ce que je veux !

Donc Thor sortira sur nous écrans le 27 avril 2011 (on l'a en avance d'une ou deux semaines sur les américains héhé) et le trailer promet de passer un bon moment. Je vous laisse à présent profiter de cette vidéo.

PS : je radote (voire même je parle dans le vide), mais vous êtes les bienvenus pour discuter de ce film (ou même de n'importe quoi d'autre) sur le forum des yakayos...

jeudi 16 décembre 2010

Iron Man 3 sans réalisateur !

Les récentes rumeurs faisaient état du désistement de Jon Favreau pour la réalisation d'Iron Man 3 ; cela semble confirmé puisque le réalisateur du prochain Cowboys vs Aliens aurait annoncé sur Twitter qu'il ne s'occuperait pas du troisième opus des aventures de Tony Stark (et apparemment, Favreau met tout, je dis bien tout, sur son compte Twitter, donc l'information est vraisemblablement vraie).

Cela vous fait-il plaisir ? Cela vous démoralise-t-il quand à l'avenir de l'univers Marvel au cinéma ? Venez en parler sur le forum des Yakayos !!

mardi 14 décembre 2010

Johnny Depp est sur un bateau...4ème épisode

Bonjour à toutes et à tous, en ce moment ça n'arrête pas, nous avons droit à plein de bandes annonces alléchantes ; aujourd'hui, voici celle de Pirates des Caraïbes : la Fontaine de Jouvence. Profitez-bien du spectacle et rendez-vous sur le forum des Yakayos pour échanger vos impressions.

lundi 13 décembre 2010

I am Batman !!

Re-bonjour les Kanebis, je passe vite fait pour vous offrir la dernière vidéo en date (qui a des allures de cinématique d'introduction du jeu) de Batman Arkham City (la suite de l'excellent Batman Arkham Asylum) en version sous-titrée (ça aide pour comprendre n'est-il pas ?). Voici la bête, régalez-vous :



Outre la beauté visuelle de la chose, nous pourrons constater que cette vidéo nous offre une information capitale : le professeur Hugo Strange sera de la partie ! Ce personnage que les plus récentes rumeurs annoncent dans le dernier opus de la trilogie cinématographique de Christopher Nolan (The dark knight rises pour les intimes) est assez obsédé par Batman, et cela quelque soit le support (comics, dessin animé, jeu vidéo, film). Il est encore un peu tôt pour dire ce qu'il apportera au jeu, mais il contribue indéniablement à faire monter la sauce et je suis prêt à parier qu'il apportera une pierre importante à l'édifice, ne serait-ce qu'en ajoutant un Batman constamment sur ses gardes lors de vos parties endiablées...La réponse en automne 2011.

Michael Bay s'amuse avec des robots - Round 3

Le premier teaser de Transformers 3 a été récemment divulgué, le voici en version française (c'est tout de suite plus compréhensible n'est-ce pas).



A partir de ce teaser, la trame du film semble se dégager quelque peu ; on nous embarque en effet sur le postulat de départ que les américains ont marché sur la Lune pour un but bien précis : examiner un vaisseau spatial qui contient, devinez-quoi ? Des Transformers bien sûr ! La vidéo se termine sur l'activation d'un robot ma foi assez imposant ; des rumeurs l'identifierait comme étant Alpha Trion, l'équivalent du Fallen pour les Autobots. Mais bon, rien ne permet de s'avancer catégoriquement pour le moment. Reste que le teaser est sympathique et augure de bonnes choses (notamment sur la qualité du scénario espérons-le).

ps : vous avez des infos, vous voulez faire part de vos réactions ? Rdv sur le forum des Yakayos.

dimanche 5 décembre 2010

Get the fuck up and watch

Bonjour à tous et à toutes les p'tits kanebi. J'espère que vous êtes d'attaque, car après les sorciers et les geeks, aujourd'hui on va s'attaquer aux yakayos qui sentent des pieds, aux rois grabataires de la castagne. Vous l'aurez devinez, on va bien sûr parler de Machete, trip mexican-exploitation, réalisé par ce tâcheron de Roberto Rodriguez.



Alors il est vrai qu'après les multiples bandes-annonces qu'on a pu se mettre sous la dent, il aurait été impossible pour tous les amateurs de castagne bourrine et bas du front que nous sommes, de ne pas avoir furieusement envie de le voir.
En plus avec dans les rôles titres ces bonnes vieilles otaries que sont Danny Trejo et Steven Seagal, on croyait rêver. Mais c'était hélas sans compter sur le cynisme et l'opportunisme d'un Roberto Rodriguez qui après ses Sin City, Desperado et Planète terreur, continue de se foutre de la gueule de son public.

Narrant le récit de vengeance d'un ancien federale mexicain, pris au piège par un barron de la drogue et une bande de réacs texans prêts à tout pour conserver le pouvoir, Machete se voudrait être une pure œuvre Bis, bas du collier, gonzo et d'un regressif salutaire.
Malheureusement, ici on sent qu'encore une fois Rodriguez n'a strictement rien compris à ce qui fait l'essence même d'un film de genre. Ainsi, il s'attèle à filmer une succession de séquences de dézinguage vénère, de fesses et de trips gonzos sans jamais se demander si cela a un quelconque intérêt. Mais après tout cela ne nous surprend même plus venant de sa part. Devenu un véritable bidon de lessive à Bis, Rodriguez se contente d'accumuler des scènes trashouilles, cochonnes, et faussement iconoclastes en pensant qu'elles se suffiront à elles-même.
En plus le gaillard n'a visiblement pas compris le sens du mot "mise en scène". En effet ici encore, le réalisateur, entre deux tequilas, se contente de poser sa caméra et fait un gros bras d'honneur à tout velléité de mise en scène. C'est ainsi qu'on accouche de scènes d'actions franchement mollassonnes, filmées avec les fesses qui nous démontre que le gars Rodriguez n'en a vraiment plus rien à foutre.
Rajoutons à tout cela un scénario complétement décousu, parfois simple prétexte à la pantalonnade et au grotesque et vous aurez tous les ingrédients pour vous ennuyez sec dans votre siège.

Jamais  subversif, jamais lubrique et faussement iconoclaste, Machete se contente donc d'être banalement trashouille, agrémenté de quelques paires de mamelles, d'une pléthore de dialogues mal écrit et de personnages inutiles.
Alors c'est bien joli de se prendre pour son copain Tarantino mais il faudrait peut-être voir que ce dernier a compris et transcende toujours ses modèles et ses influences, avec un réel amour pour le genre.
Alors si vous êtes de ces inconscients qui se paluchent encore devant ces étrons que sont Sin City ou Planète Terreur, Machete pourrait surement vous plaire... sinon fuyez en courant, car ça n'a vraiment aucun, mais je dis bien aucun putain d'intérêt.

jeudi 2 décembre 2010

It's gonna fight sévère !

Bonjour à tous les p'tits kanebis. Aujourd'hui on va parler d'une des sorties de cette semaine. Alors je sais qu'avec un titre pareil tout le monde s'attend à ce que je parle du Machete de Roberto Rodriguez mais... même pas, en tout cas pas pour le moment.
Non aujourd'hui on va parler d'un des films les plus atypiques de cette année et qui pourtant s'est tapé un gros bide lors de sa sortie en salle aux U.S, et qui arrive seulement maintenant dans les salles de France et de Navarre, avec un nombre de copies frisant le ridicule.
Je veux bien sûr parler de l'excellent Scott Pilgrim du réalisateur Edgar Wright à qui l'on doit déjà Shaun of the dead ou encore Hot Fuzz. Alors attention, petit OVNI cinématographique en vue mais réelle déclaration d'amour d'un geek à une culture encore trop souvent ostracisée.



Scott Pilgrim est donc adapté de la bande-dessinée du même nom, à laquelle le réalisateur est particulièrement fidèle. Attention j'ai dit fidèle pas décalqueur comme peuvent l'être Sin City, 300 ou encore The Watchmen, car afin de se réapproprier le sujet, Wright décide de traiter le film, comme un immense jeu vidéo. Le film est donc truffé de références au monde du jeu vidéo, et attention, quand on dit références, cela ne se limite pas à une petite musique de Zelda par-ci et un bruitage de Tetris par là, non, c'est tout un ensemble de codes visuels et sonores concrets.
Ainsi le film se révèle être un tourbillon d'influences, toutes cernées et comprises avec brio par le réalisateur.

Le film se dote en outre d'une mise en scène inventive, rythmée et innovante. Les acteurs quand à eux livrent une interprétation excellente à commencer par Michael Cera, entouré par une bande de seconds couteaux tous aussi bons les uns que les autres à commencer par Kieran Culkin, énormissime dans son rôle de colloc gay, ainsi que Anna Kendrick, Mary Elizabeth Winstead, Chris Evans et j'en passe.

Visuellement magnifique, mis en scène d'une main de maître et servi par un casting au top, on pourra toujours reconnaître au film, si l'on souhaite être un tantinet tatillon, un scénario un poil simpliste. Mais comment rester de marbre devant tant d'honnêteté et de sincérité, devant tant de respect pour son sujet ?

Alors oui, c'est un film de geek pour les geeks, visuellement en avance pour son temps et doublé d'une promotion ridicule, tant aux USA que chez nous, expliquant en partie les raisons de son échec au box-office. Mais il serait très mal avisé de le bouder, sauf si bien sûr vous pouvez vous satisfaire du dernier Twilight ou du dernier Tim Burton, mais personnellement je préfère jeter ces deux là aux oubliettes et me remater Scott Pilgrim.

NOTE : 17/20

dimanche 28 novembre 2010

Expelliarmus !!

Hello amis kanebis, hello amis yakayos, hello amis pottermaniacs !! Aujourd'hui je vais vous parler de Harry Potter et les reliques de la mort - première partie de David Yates. Si vous avez été déçu des deux films précédents, ce septième volet des aventures de notre sorcier binoclard préféré devrait vous réconcilier avec la franchise au cinéma.



Pour les plus sceptiques d'entre vous, qui ne voient la division du septième tome en deux films qu'une opération purement mercantile, je me dois de m'insurger ; en effet, tout le monde se plaint du manque de fidélité aux bouquins, alors pour une fois que nous avons été écoutés et que l'histoire particulièrement dense du chapitre final obtient un développement adéquat, il faudrait voir à ne pas abuser.

Je viens de parler de fidélité au bouquin ? Cela tombe bien puisque je vais parler de ça tout de suite ! Le film retrace parfaitement les péripéties de notre trio de sorciers, j'ai nommé Harry, Ron et Hermione. Nous avons le droit à pas mal de paysages inédits et grandioses (en même temps avec six films cloisonnés dans un château cala ne peut être que bénéfique de voir un peu le dehors) et la photographie du film sublime encore un peu plus le panorama tout en installant parfaitement l'ambiance de ce film.

Une ambiance mélancolique, sombre, désespérée presque, qui ne permet que de rares moments de paix et de bonne humeur. Le passage à l'âge adulte de nos héros se fait brutalement, ils doivent fuir les mangemorts tout en recherchant les horcruxes de vous-savez-qui. Le rythme du film est savamment dosé ; on peut supposer que la deuxième partie nous offrira un déluge d'action, de batailles magiques extraordinaires et de suspense, par conséquent cette première partie se permet de s'intéresser davantage à ses personnages. Nous assistons donc à 2h20 qui repose entièrement sur les épaules des trois acteurs principaux et que dire à part qu'ils remplissent parfaitement leur part du contrat. Leur prestation est plus que convaincante, on leur laisse enfin la possibilité d'exprimer leur talent d'acteurs. Rupert Grint a donc enfin l'occasion de jouer autre chose que le Ron débile, bouffon de service ; Emma Watson se transcende, jamais elle n'aura donné meilleure interprétation d'Hermione et enfin Daniel Radcliffe n'est plus cantonné au Harry torturé et tête à claques.

Je parlais donc du rythme, si Harry Potter et les reliques de la mort - première partie est essentiellement un "road trip" désenchanté et proche de ses personnages, nous avons ponctuellement (pile poil quand il le faut en fait) à des rebondissements ; le début du film ne compte aucune fausse note et la suite nous offre quelques moments bien trouvés. David Yates nous offre par exemple LA bonne idée du film, une séquence d'animation pour illustrer le "conte des trois frères". On pourra reprocher que les scènes d'action (notamment le départ de Harry Potter de sa maison d'adoption) sont un peu courtes mais le plaisir est néanmoins présent.

Un plaisir magnifié par la qualité des effets spéciaux et de la musique d'Alexandre Desplat (plus proche des partitions de John Williams que les précédents compositeurs) qui renforcera évidemment les quelques moments d'émotions du film (ben oui, que serait un film centré sur ses personnages sans passages tristes, mélancoliques,...). La fin du film de manquera pas d'attiser l'impatience du spectateur qui devra attendre juillet pour enfin voir la conclusion de la saga.

Un scénario enfin soucieux du respect de l'oeuvre originale, qui offre la possibilité de coller davantage aux personnages, d'installer une ambiance rarement vue dans les précédents films (pour preuve de nombreuses réactions à la sortie de la salle de personnes qui se demandaient s'ils avaient réellement regardé un film Harry Potter). On ne plaisante plus, l'ami Harry a une mission capitale à remplir et le monde des sorciers sera à jamais changé s'il n'y arrive pas.

Fans d'Harry Potter vous pouvez être rassurés, le final est sur la bonne voie, les seuls défauts de ce Harry Potter et les reliques de la mort - première partie étant de continuer comme les précédents films à intégrer de nouveaux éléments comme un cheveu sur la soupe et bien sûr, de se finir sur une attente de huit mois pour voir la suite.

dimanche 7 novembre 2010

C'est dans la boîte

Bonjour à tous et à toute, aujourd'hui en ce dimanche pluvieux nous allons parler de Buried, un film de Rodrigo Cortés.
Place à monsieur Synopsis qui va se faire une joie de dévoiler globalement le pitch de départ de ce film :

Ouvrez les yeux. Vous êtes dans un espace clos, sous 1 tonne de terre irakienne avec 90 minutes d’oxygène et pour seule connexion vers l’extérieur un téléphone portable à moitié rechargé. Tel est le destin de Paul, entrepreneur Américain pris en otage et enfermé dans une boîte. Le temps file et chaque seconde qui passe le rapproche d’une morte certaine…

Pur exercice de style, Buried, piège le spectateur autant que son personnage principal dans cette boite dont il à 1h30 pour se défaire. Hommage vibrant au cinéma Hitchcockien (le générique fait d'ailleurs penser aux génériques de Psychose, Vertigo, etc), le réalisateur réussit son pari de mettre en scène un seul acteur dans un décor clos, tout en réussissant à diversifier sa mise en scène et à immerger le spectateur.
On pourrait croire qu'à force on aurait tendance à s'ennuyer mais le scénario est très bien ficelé et les temps morts sont rare, cependant cela pourra en refroidir quelques uns de devoir rester pendant l'intégralité du film au même endroit et ne pas voir ce qui se passe à l'extérieur.
Ryan Reynolds quand à lui livre une très bonne performance d'acteur et on a plus que hâte de le voir endosser le costume de Hal Jordan alias Green Lantern (et quand je dis hâte encore je suis gentil).


Au final Buried se révèle être un très bon film sans pour autant être le chef-d'œuvre que certains critiques annonce (car le film joue avant tout sur son concept de base) et ne sera surement pas apprécie ou compris de tous.
Et en bonus track, voici la bande-annonce :




Note : 15/20

vendredi 5 novembre 2010

Film bidon no Jutsu

Bonjour à tous, aujourd'hui je vous propose mon avis sur Ninja Assassin de James McTeigue.



Qu'avons-nous dans Ninja assassin ? Un asiatique métrosexuel qui se fout sur la gueule avec plein de ninjas à grands coups de shurikens rajoutés par ordinateur. Cela pourrait être fun dit comme ça, hélas les scènes de baston sont entrecoupés de développements scénaristiques redondants, inutiles et lourds. Au menu : des flashbacks sur la vie de notre ninja avant qu'il ne trahisse son clan (le concept de l'orphelin recueillit par un grand maître et qui va s'entraîner avec ses douze milles frères et sœurs est archi vu et revu) et une intrigue policière destinée à montrer que les ninjas ne sont que de méchants assassins. On se retrouve donc à suivre les aventures de notre gentil ninja métrosexuel qui doit protéger une afro-américaine totalement dépassée par les évènements et qui n'aura d'autre choix que de faire l'hystérique tout au long du film.
Vous l'aurez compris, Ninja assassin ne trouve un maigre intérêt qu'à travers ses combats, parsemés de litres de sang/peinture rouge digitaux, au cadrage toutefois soigné et bénéficiant d'un sens de l'esthétisme appréciable (sûrement la patte des frères Wachowsky, producteurs du film). On se délectera de voir des ninjas se foutre sur la gueule sous une pluie battante ou alors dans un dojo en flammes. Néanmoins, le film se prend trop au sérieux pour être rangé dans la catégorie « série B nanardesque qui se regarde de bon cœur entre potes devant une pizza » puisque le sérieux des personnages, l'intrigue vide qui plombe le rythme et les thématiques loin d'être originales ou encore sublimées nuisent profondément et irrémédiablement au film.

A noter que notre héros a dû finir major de sa promo alors que le reste des ninjas semble n'avoir eu qu'une mention passable ; en effet on ne verra le gentil en difficulté que lors de combats à vingt contre un, et encore les méchants rament à fond...

Au final, Ninja assassin se regarde pour ses combats et... c'est tout en fait. A vous de voir si vous profiterez des (trop) nombreux temps morts pour aller aux toilettes ou si vous les sauterez tout bonnement pour ne garder que les meilleurs passages du films.

mercredi 3 novembre 2010

Lancement de L'antre des Yakayos

 

Bonjour à tous les petits kanebis en herbe. Vous en avez marre de discuter cinéma avec des puritains de télérama ou du Cercle ? Pas de soucis : La Kanebi Corp. lance son forum : "L'antre des Yakayos" sur lequel vous êtes tous cordialement invités.
Sur ce forum vous pourrez discuter de cinéma mais aussi de séries télévisées, mangas, comics, enfin bref tout ce qui vous passe par la tête. Vous y retrouverez également l'actualité du blog et vous pourrez réagir de manière plus simple et plus lisible à nos critiques.
Alors que vous soyez fan de Kubrick, Lynch, indécrottable fan de blockbusters spectaculaires ou encore défenseur zélé de l'inénarrable Steven Seagal, vous êtes tous les bienvenus sur la seule, l'unique : L'antre des Yakayos, OH YEAH !

lundi 1 novembre 2010

Pegasus Ryu Sei Ken !!!!

Bonjour tout le monde !! Aujourd'hui je vais vous parler d'un animé très prometteur : Saint seiya the lost canvas !!



Enflammez votre cosmo-énergie compagons, le temps de se battre pour l'amour et la justice sur Terre est venu. Nous disposons d'une nouvelle arme de qualité pour défendre Athéna : les treize premiers oavs de Saint seiya the lost canvas !

En effet le début de l'adaptation en animé du manga de Shiori Teshigori est un petit bijou sur nombre de plans. Tout d'abord au niveau visuel : les personnages sont parfaitement dessinés, les couleurs sont vives/propres/lumineuses/somptueuses, les arrières-plans et autres décors sont juste magnifiques ; pour resté objectif je pourrais nuancer avec les coups spéciaux des différents personnages, qui bien souvent manque de punch et d'impact pour réellement nous en mettre plein la vue.
L'animation n'est pas en reste, les combats ont beau être nombreux, les personnages ne sont jamais immobiles, n'ont pas de mouvements saccadés et les détails restent à chaque image ; bref c'est du tout bon.
L'histoire défile à toute allure, un oav retranscrivant la moitié d'un tome ; le rythme est donc soutenu, sans jamais sacrifier de scènes et se permettant même quelques rajouts ponctuels. Bref on ne s'ennuie pas. Evidemment ce n'est que le début du récit, il faut donc mettre les choses en place avec pas mal de dialogues mais il n'y a aucune lassitude et l'intérêt reste optimal.
Les différents protagonistes sont assez charismatiques il faut l'avouer, certains chevaliers d'or ont droit au moment de gloire qu'ils n'ont jamais connu dans le manga original et c'est loin d'être déplaisant. Les doubleurs japonais y mettent comme d'habitude toute leur âme et toutes leurs tripes (la version française sera disponible en novembre, espérons que nous n'aurons pas à nous en plaindre).
Les musiques pourraient bien être le principal défaut de ces oavs ; trop peu nombreuses (on entend tout le temps les mêmes), elles n'ont pas la superbe des compositions de l'animé original, signées Seiji Yokoyama . Elles restent d'une qualité acceptable et illustrent bien les images, mais la franchise nous a habitués à être exigeant.

Vous l'aurez compris, Saint seiya the lost canvas est un animé à surveiller, tellement le studio TMS a soigné sonproduit. Après avoir vu ces treize oavs, on ne peut qu'être impatient de regarder la prochaine fournée.

dimanche 17 octobre 2010

C'est cosmiquement con et très gore !

Bonjour à vous tous amis lecteurs (et amies lectrices si ça se trouve, soyons fous). Voici pour vous un nouvel article détaillant quelque peu mon avis sur Détour mortel 2 de Joe Lynch, un gros nanard qui sent bon la pantalonnade calibrée à gros renforts de bimbos et de tripes en plastiques. Il se peut que certains d'entre vous, amis lecteurs, connaissiez le premier opus ; il se peut même que vous l'ayez apprécié. Et bien je vous le dis tout de suite, détour mortel 2 est à prendre au trente-sixième degré pour offrir un minimum de divertissement. Le film nous offre un postulat de départ assez basique : une émission de télé-réalité tournée dans une forêt se transforme en massacre lorsqu'une famille de mutants pas beaux s'en mêle. Ainsi, la galerie de héros tous plus caricaturaux les uns que les autres se voient confrontés aux incarnations du chaînon manquant entre les êtres humains et les frères Bogdanoff. Si le premier détour mortel bénéficiait des maquillages de Stan Winston pour les vilains tueurs cannibales, cette suite nous gratifie hélas d'un défilé de patates vivantes. Ce film a visiblement été torché en des temps records avec un budget dérisoire, n'espérez pas voir une réalisation à la hauteur, un jeu d'acteur saisissant ou encore des trucages bluffants...Non, ici ce serait plutôt lancer de bâton pointu en accéléré, comédiens totalement en roue libre qui font ce qu'ils peuvent pour rendre crédible un scénario totalement ridicule et saucisses en plastique avec sa sauce d'hectolitres de sang. Le tout rehausser d'un bon goût certain : blagues potaches, bimbo dénudées et mutants qui baisent dans les bois !
Vous l'aurez compris, on ne fait pas dans la finesse, on ne se prétend pas être Roman Polanski et on assume à fond ce qu'on fait : un direct-to-dvd décérébré et totalement crétin(et encore le mot est faible, qui offre une occasion de se marrer entre potes (mais pas devant une bonne pizza, ça coupe l'appétit le gore de ce film) et qui s'oublie vite fait bien fait.

Vous voulez des images de ce chef d'œuvre du septième art j'en suis sûr ! A défaut d'une bande-annonce, voici la critique de Yannick Dahan. Et ça tombe bien puisque dans le même Opération Frisson, vous aurez le droit de découvrir deux tueries cosmiques ! J'ai nommé Death sentence de James Wan et Frontière(s) de Xavier Gens. Profitez bien du spectacle !


Opé Frisson saison 5 épisode 18 part1



Opé Frisson saison 5 épisode 18 part2

lundi 4 octobre 2010

Nous sommes de retour ! Toutefois, circulez, il n'y a rien à voir !

Bonjour à vous amis lecteurs et amies lectrices, j'ai la joie de vous annoncer que nous ne sommes pas morts ! Euh les gens du fond, pas la peine de feindre l'euphorie, j'ai très bien vu vos grimaces de déception, mais qu'à cela ne tienne, vous y aurez le droit comme tout le monde. Droit à quoi ? A la double dose que je vais vous administrer par voie écrite bien sûr ! Rassurez-vous c'est indolore (ben oui, c'est moi qui vient de regarder les deux films dont je vais vous parler, pas vous). Voici pour votre plus grand plaisir, un article placé sous le signe du : "un film sans âme, ça se voit aussi clairement que la trajectoire du regard d'un homme face à Scarlett Johanson". Ou l'art de confier des projets attendus (ou au pire potentiellement intéressant) à des yes man qui pourront au mieux vous peindre votre mur de façon nickel alors qu'on leur demandait une toile de Picasso. Au pire ils n'auront aucun scrupule à vendre un ridicule point noir de 2 cm de diamètre sur fond blanc pour de l'art contemporain inestimable.

Aujourd'hui donc, et pour votre plus grand plaisir, je vais vous parler de Predators de Nimrod Antal et de Jonah Hex de Jimmy Hayward. Let's go everybody !

Promenons-nous dans les bois, pendant que le Predator n'y est pas...



Après les deux purges cinématographiques que représentent les Alien vs Predator, nous désespérions de revoir un jour ces créatures d'ores et déjà cultes que sont les Predators dans un film digne de ce nom. Ce projet de reboot/prequel/suite (qui est finalement un prolongement de la saga) était donc attendu au tournant.

Que dire de ce Predators ? Et bien que ce film aurait pu aller beaucoup plus loin ! Tout d'abord dans l'immersion du spectateur ; la faute à un problème de rythme notamment. En effet, la première scène nous fait croire à un début de film très rapide, on pense être dans le bain au bout de 20 secondes et puis finalement non, il faudra attendre une vingtaine de minutes que tous les protagonistes aient fini de s'échanger leurs numéro de téléphone pour avoir enfin un semblant d'action...Et à chaque fois qu'on croit que le film s'emballe, la rupture revient et on peut détacher sa ceinture, les turbulences sont passées. Pour vous donner mon point de vue jusqu'au bout, je trouve que les Predators sont bien gentillets ; je ne sais pas vous, mais personnellement j'aurai adoré voir nos chers amis extra-terrestres harceler comme il se doit les clampins qu'ils ont choisi comme gibier pour leur partie de chasse. Il ne fallait pas les laisser se regrouper, faire connaissance, accepter les invitations facebook de chacun. Non ! Il ne fallait leur laisser aucun répit, leur faire savoir qui est le patron, ne jamais leur laisser l'occasion de s'organiser, leur faire accepter l'idée que c'était fini, qu'ils ne pourraient même pas choisir à quelle sauce ils allaient être manger, qu'ils aient donné leurs dernières gouttes de sueur et de sang ! Pour donner un exemple concret, je pense à la façon dont la pauvre héroïne de Jusqu'en enfer (de Sam Raimi) se fait sans cesse harceler par la vieille gitane qui l'a condamnée à mort ; elle n'a aucun répit, les pires horreurs lui arrivent et le spectateur est toujours aux aguets. Comme deuxième et dernier exemple, je citerai certaines scènes d'action de Ultimate Game (de Mark Neveldine et Brian Taylor), qui bénéficient d'une réalisation plus qu'immersive qui m'a carrément donnée l'impression d'être devant un FPS, avec des plans filmés caméra à l'épaule et une ambiance très travaillée comme si le caméraman était un soldat sur un champ de bataille où ça mitraille de partout, les balles sifflant, les bâtiments explosant,...

J'ai dit réalisation ? Et bien parlons de celle de Predators ; elle est très correcte, les scènes d'action sont lisibles, l'ambiance « survival dans la jungle » est installée (mais pas assez comme je vous l'ai expliqué dans le pavé qui me sert de premier paragraphe). Il y a une scène qui m'a particulièrement plut, celle pendant laquelle Topher Grace s'éclaire à l'aide de torches bleues ; outre l'éclairage des plus intéressant, j'y ai trouvé une séquence avec un personnage en proie au doute, pouvant être fauché par l'inconnu à n'importe quel instant. Et c'est exactement ça que je souhaitais dans ce film, un peu d'imprévisibilité ! On sait dès le départ qui va mourir et j'ai également senti un des rares twist du film (à savoir qui allait retourner sa veste) arriver à des kilomètres. Le scénario est tellement convenu, tellement dans les clous, ne tentant quasiment rien, narrant la traversée pépère dans la jungle d'une bande d'énergumènes sans aucun relief !

Parlons à présent des susnommés énergumènes ; si chacun est incarné par un acteur habité ou tout simplement charismatique, ils restent tous constipés et attendent la fin de l'excursion touristique. Le potentiel de certains est ainsi mort-né (je ne citerai que Danny Trejo qui gagne la palme du personnage tellement invisible que ses potes l'ont oublié à un croisement). Si Adrian Brody assure convenablement son rôle de chef de la troupe, il n'a pas non plus la présence d'Arnold Schwarzennegger en son temps. Il faut attendre l'apparition de Laurence Fishburne pour que le film devienne enfin décomplexé et que le spectateur puisse commencer à s'éclater. Si notre cher Morpheus ne reste pas longtemps, son personnage restera un des plus mémorables du métrage, tant il est décalé et rafraîchissant. On notera aussi quelques passages bien divertissants ; imaginez un yakuza défiant un Predator au sabre ou encore un tueur en série gratifiant la bestiole d'un généreux « tarlouse galactique »...En résumé le film trouve un sursaut d'intérêt quand l'équipe se fait enfin plaisir et laisse le spectateur le ressentir.

Récapitulons, Predators reste un film honnête, réalisé sérieusement par Nimrod Antal et ses acteurs ne sont pas juste là pour encaisser un chèque. Cependant il est flagrant et dommage de n'avoir aucune prise de risque, de ne pas avoir un réel engagement de l'équipe du film, qui s'est contentée d'être professionnelle là où il aurait été autrement plus appréciable et saluable d'être habitée par ce qu'on fait. Ne décollant jamais réellement, ce retour des Predators vous donnera assurémment envie de vous replonger dans les premiers opus de la franchise. C'est peut-être au final tout ce qu'on lui demandait...


Quoi ma gueule ?! Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?


Pour commencer, je tiens à préciser que je n'ai aucune connaissance des comics Jonah Hex, je ne jugerai donc pas l'adaptation du matériau original (même si quelque chose me fait penser que les fans ont du s'arracher les cheveux tout en ayant la tête qui tournait à 180° pendant qu'ils marchaient frénétiquement au plafond, le tout relevé de la délicieuse sensation d'avoir ses yeux qui fondent).

Qu'à bien pu m'inspirer ma vision de Jonah Hex ? Pas grand chose en fait. L'histoire est quelconque, inintéressante et vide (de toute façon le film dure 1h20, moins que Dragonball Evolution vous vous rendez compte !).

La réalisation est quelconque et ennuyante (le détail le plus notable étant que Jimmy Hayward doit adorer voir brûler des maisons), l'ambiance western qui aurait été plus qu'appréciable est aux abonnés absents, les effets spéciaux sont passables et les personnages sont creux.

Le casting a l'air prometteur sur le papier, mais en pratique Josh Brolin et John Malkovich nous offrent deux approches de l'acteur mono-expressif ; le premier tire la tronche tout le long (ou alors son maquillage le fait pour lui, c'est au choix), le deuxième n'est même pas là tellement il n'en a rien à faire de son rôle. Ajouter à cela une Megan Fox qui n'est pas au meilleur de sa forme (de toute façon on ne l'a voit que dix à quinze minutes, ce qui avec le recul est déjà trop tant elle ne sert à rien) et un Michael Fassbender qui cabotine à 200%.

Le film est-il gratifié d'une bande originale sympathique voir même mémorable (comme la plupart des adaptations de comics) ? Même pas, Marco Beltrami nous offre uniquement de la guitare électrique aux accords redondants et faussement énergiques ; on obtient donc un habillage musicale totalement à côté de la plaque qui agresse les oreilles passé les 5 premières minutes.

Le meilleur moment du film ? Le diaporama aux graphismes de comics à la Max Payne au tout début...Le concept de Jonah Hex parlant aux morts est également intéressant et appréciable, mais...à quoi bon finalement ?

Bref, les producteurs n'ont toujours pas compris que pour adapter un comics il fallait un réalisateur inspiré par son propos (Christopher Nolan, Brian Synger) ou alors totalement habité par sa passion du personnage (Guillermo Del Toro, Sam Raimi). Malheureusement ils préfèrent encore et toujours s'en remettre à un yes man qui pense faire un film cool (qui ne l'est même pas en fait) avec un casting alléchant (mais qui n'en a totalement rien a faire et ça se voit), une musique rock répétitive qui n'a rien à faire là et des effets spéciaux qui ne sont pas capables d'être à la hauteur alors qu'ils se comptent avec les doigts de la main.

Jonah Hex est donc à ranger dans la catégorie « gros navet qui ne vaut même pas le coup alors qu'on ne cherche qu'à délirer gentiment avec ses amis en mangeant une bonne pizza » avec les titres phares que sont Catwoman et les 4 fantastiques.

De toute façon il s'est tellement ramassé au box-office américain qu'il sortira en direct-to-video chez nous, ou ne sortira pas (ce qui ne serait pas une grosse perte vous l'aurez compris).

dimanche 19 septembre 2010

The Town

Bonjour à toutes et à tous, les petits kanebi. En ce Dimanche ensoleillé (en tout cas pour ma part) je vais vous parler d'un film sorti cette semaine dans les salles obscures, à savoir The Town de, et avec Ben Affleck.


Alors The Town de quoi ça parle ? Et bien pour en parler justement nous recevons sur ce plateau Monsieur Synopsis et Mademoiselle la bande-annonce.

Synopsis : Doug MacRay est un criminel impénitent, le leader de facto d’une impitoyable bande de braqueurs de banque qui s’ennorgueillit de voler à leur gré sans se faire prendre. Sans attaches particulières, Doug ne craint jamais la perte d’un être cher. Mais tout va changer le jour où, lors du dernier casse de la bande, ils prennent en otage la directrice de la banque, Claire Keesey.
Bien qu’ils l’aient relâchée indemne, Claire est nerveuse car elle sait que les voleurs connaissent son nom… et savent où elle habite. Mais elle baisse la garde le jour où elle rencontre un homme discret et plutôt charmant du nom de Doug….ne réalisant pas qu’il est celui qui, quelques jours plus tôt, l’avait terrorisée. L’attraction instantanée entre eux va se transformer graduellement en une romance passionnée qui menacera de les entraîner tous deux sur un chemin dangereux et potentiellement mortel.




Alors tout d'abord il faut bien voir une chose : The Town n'est pas le genre de film qu'il faut aller voir en espérant voir de folles courses-poursuites et des gun-fight à tout va.
Non ici on a clairement un film qui se concentre d'avantage sur les personnages qui vont d'eux même faire avancer toute cette histoire, plutôt que sur l'histoire en elle même. Ben Affleck peint avec une précision assez juste un monde où toute personne est le reflet de la société qui l'a créée, où chaque individu n'est finalement que le résultat de son environnement et que quoi qu'il arrive on n'est pas réellement celui que l'on veut être : on est tel que la société nous a modelé, avec nos repères, nos peurs, nos espoirs.

J'ai beaucoup aimé l'interprétation des différents acteurs du film à savoir Ben Affleck, Jeremy Renner, Rebecca Hall et John Hall. On arrive pas réellement à se dire "Bon quel est le méchant, quel est le gentil", ici tous les personnages ont ce côté abimés par la vie et on s'attache à tous ces personnages malgré leurs choix et leurs erreurs.
Au final The Town est un thriller bien mené par une bande d'acteurs concernés par le sujet, seul petit bémol, parfois le film mériterait d'être un poil plus entraînant car parfois on sent les choses trainer et un brin de punch en plus aurait été le bienvenue, mais ceci dit cela reste un très bon film du réalisateur de Gone Baby Gone (que je vous conseille vivement aussi si vous ne l'avez pas vu).

Note de Léo : 14.5/20

lundi 13 septembre 2010

Yippie-Kay-yee, pauvre con

L'heure est venue de vous parler de la saga cinématographique Die Hard, qui a fait connaître Bruce Willis au public. Les quatre films racontent les péripéties de John McClane, un policier tout ce qu'il y a d'ordinaire qui se retrouve toujours au mauvais endroit, au mauvais moment. Notre héros (ou plutôt anti-héros) est un loser en apparence : son mariage bat constamment de l'aile, il se fringue n'importe comment et il atterrit toujours au beau milieu d'un plan criminel qui le dépasse. Que ce soit des terroristes, des mercenaires ou des voleurs, il se voit obligé par la force des choses d'intervenir, seul contre tous, pour survivre ; c'est ainsi qu'il déjouera scrupuleusement les machinations de criminels qui l'avaient sous-estimé, en dézinguant le plus d'hommes de main au passage.

Le principal attrait de ces films est bien sûr le personnage principal ; loin d'être invulnérable, il s'en prend plein la figure du début à la fin. Toujours insolent et provocateur, notre homme sait user de son humour en toutes circonstances et ce quel que soit son adversaire. Les ennemis de McClane sont un autre des points forts des films Die Hard, en tout cas en ce qui concerne la fratrie Gruber (interprétés par les excellents Alan Rickman et Jeremy Irons).

Les Die Hard sont avant tout des films d'action, le spectateur a donc droit à son lot de fusillades, luttes à mains nues (ou avec accessoires) ou autres courses-poursuites. Les scénarios se succèdent sans se répéter, on démarre avec une prise d'otage dans un gratte-ciel pour finir avec un chaos informatique sur tous les Etats-Unis. La saga se renouvelle ainsi sans cesse en adoptant le principe du « bigger, stronger ».



Un personnage décalé, une ambiance bourrine à souhait, des scènes d'actions maîtrisées et des scénarios riches sans pour autant occasionner un mal de crâne. Voilà tous les ingrédients d'un film d'action fun et réussi, ce qui est le cas pour la trilogie originale (même si le deuxième film est moins réussi) ; les choses se gâtent avec le quatrième opus. Si la nostalgie fait forcément effet après 12 ans, on ne peut s'empêcher de garder un souvenir mitigé de nos retrouvailles avec John McClane. Le divertissement reste honnête, le personnage principal est toujours au rendez-vous, mais il a tendance à en rajouter, à ne plus faire que provoquer, fanfaronner et sortir vannes sur vannes. Mais le pire reste à venir : le gros point noir du film est qu'il a un côté moralisateur beaucoup trop prononcé. Si ses prédécesseurs s'étaient contenté d'offrir du divertissement, le dernier se prend pour ce qu'il n'est pas ; nous avons donc droit aux traditionnelles leçons de morale (les médias manipulent l'opinion publique en formatant l'information, les geeks devraient laisser tomber leurs ordinateurs et sortir découvrir le monde réel,...). Ajoutez à cela une rencontre avec un avion de chasse totalement surréaliste et absurde et vous obtiendrez un film au potentiel énorme qui n'est au final qu'un divertissement honnête (au vu de la concurrence actuelle) mais qui ne supporte nullement la comparaison avec ses aînés.

Si vous ne l'avez pas déjà fait des dizaines de fois, je vous recommande de regarder Piège de cristal, 58 minutes pour vivre, Une journée en enfer (et Retour en enfer).

vendredi 10 septembre 2010

A vos baguettes Maestro !

Bonjour à tous les petits kanebi. Aujourd'hui on va parler musique et plus exactement musique de films (ou OST).
Pourquoi je vous parle de ça tout d'abord ? Hé bien mes petits kanebi tout d'abord parce que c'est le type de musique que j'écoute le plus, car la musique de la grande industrie du disque a tendance généralement à me laisser très dubitatif quand à la notion du mot "artiste", mais bon : passons.
J'ai découvert les musiques de films il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine. Vous l'aurez compris, je parle bien évidemment de la trilogie des Star Wars. Comme tout petit geek qui se respecte, déjà à l'age de 6, 7 ans je fredonnais les thèmes de la force ou encore celui de l'empire.
Mais ce n'est que plus tard que j'ai décidé réellement d'écouter pleinement ces musiques et c'est alors que j'ai découvert un univers musical riche, abondant et surtout magnifique.

Comme dans tout domaine musical, le genre a bien évidement ses réferences, ses grandes figures, celles dont les musiques sont connues à travers le monde entier sans parfois que l'on connaisse réellement le nom de celui qui les a composé.

Tout d'abord il y a un incontournable, celui qui a su ressusciter la musique orchestrale dans les films, je veux bien sûr parler du génialissime et incontournable John Williams. Pour certains d'entre vous son nom ne vous dit peut-être pas grand chose et pourtant qui ne se souvient pas des musiques de Star Wars, du thème épique d'Indiana Jones, d'E.T l'extraterrestre, des requins pas spécialement content des Dents de la mer et bien d'autres encore ? (le monsieur compte à son actif 5 Oscars ce qui en fait la personalité vivante ayant reçu le plus de statuette et il est également avec 45 nominations la personne ayant été nominé le plus de fois derrière un certain Walt Disney).

D'autres beaucoup plus récents mais néanmoins célèbres sont à noter, à commencer par Hans Zimmer. Le roi lion, Pirates des caraïbes, Le prince d'Égypte, The Dark knight, et récemment Inception, c'est lui. 

Il est d'ailleurs à la tête d'un studio du nom de Remote Control qui regroupe un grand nombre de compositeurs que l'on qualifie de "Zimmer Like" (Steve Jablonsky, Klaus Badelt, James Newton-Howard, Harry Gregson-Williams et bien d'autres).

 
Un autre grand monsieur de la musique de film se nomme Danny Elfman, lui vous le connaissez. Mais si, c'est le compositeur attitré de Tim Burton : Edward aux mains d'argent, Batman, Alice aux pays des merveilles etc, et bien c'est lui. Mais Elfman ne se limite pas aux réalisations Burtoniennes puisqu'il est aussi l'auteur de BO bien connues comme celles des Spiderman (1 et 2), Men In Black et plus récemment Hellboy 2 ou encore Terminator Salvation.

Et pour finir ce petit prologue sur la musique de film (oui parce que ne croyez pas vous en sortir juste avec ça, je compte bien vous parler de ces compositeurs plus en détails un autre jour), nous parlerons de James Horner, monsieur Emotion avec un grand E. Il est celui qui détient actuellement le record de Bande-originale vendue à travers le monde avec l'OST d'un certain Titanic. C'est également lui à qui l'on doit la BO d'Avatar mais également de Braveheart, Apollo 13 ou très récement de The Karate Kid.



Bien évidement ils ne sont pas les seuls et loin de là. Bien d'autres compositeurs de talents enchantent nos oreilles pour notre plus grand plaisir : John Powell, Michael Giacchino, Alexandre Desplat, Alan Silvestri, Trevor Rabin et bien d'autres mais nous auront l'occasion de reparler de tout ce petit monde très bientôt pour des articles plus détaillés sur chacun d'entre eux (enfin pas tous non plus sinon on risque de coucher là, surtout moi en fait vu que c'est moi qui écrit n'est ce pas ?)

Sur ce, Maestro : A vos baguettes !!

mardi 7 septembre 2010

Welcome to Destiny !

Aujourd'hui, je vais vous parler de Stargate Universe (SGU pour les intimes), la nouvelle série de la franchise Stargate qui offre une approche assez intéressante. Le concept de Stargate Universe ? Environ 80 personnes se retrouve à bord d'un vaisseau Ancien qui parcourt l'univers depuis des milliers d'années ; sans aucun moyen apparent de rentrer sur Terre, ils vont devoir apprendre à survivre sur ce vaisseau. Mais le plus dur pour eux sera de cohabiter dans un environnement hostile et de faire face aux scissions rapidement apparentes dans le groupe.



Autant le dire tout de suite, si vous aimez Stargate pour les missions d'exploration, la découverte de nouvelles civilisations, les éternelles marches au beau milieu des innombrables forêts que compte la galaxie, vous allez être déçu. Stargate Universe s'intéresse principalement aux relations entre les différents personnages, comment ils arrivent à ne pas craquer face à leur situation peu enviable, qui devient ami avec qui, ... Ne vous inquiétez pas, vous ne regarderez pas un quelconque « soap » pour autant, la série reste clairement orientée science-fiction et est définitivement ancrée dans la franchise Stargate (les apparitions de Richard Dean Anderson ou encore Michael Shanks aidant). En clair, qu'est-ce qu'on trouve dans un épisode de SGU ? Nous retrouvons des personnages qui nous seront progressivement familiers qui doivent composer avec leur nouvelle situation. Se retrouver sur un vaisseau alien à des milliard d'années-lumières de la Terre, c'est déjà embêtant, mais en plus si le vaisseau souffre de multiples problèmes et s'obstinent à rester en « pilote automatique » c'est carrément problématique. Nous découvrons donc le « Destiny » au gré de l'exploration de nos pauvres exilés, et il cache quelques mystères ce coquin de vaisseau.
L'exploration du vaisseau a donc un certain niveau d'intérêt, et bien que ce soit un point secondaire, nous découvrons quand même quelques planètes qui réservent à nos héros moultes péripéties. Nos héros justement, sont-ils attrayants ? Eh bien en toute sincérité certaines personnalités majeures émergent du lot (tandis que d'autres restent à l'état de potiche), notamment le Dr Nicholas Rush (joué par l'excellent Robert Carlyle). Sans conteste le personnage le plus énigmatique et nuancé de la première saison ; si le vaisseau n'a pas de réel méchant à son bord, cela n'empêche pas certains occupants d'être ambigus et qui ne placent pas le retour sur Terre comme leur priorité principale. Le Dr Rush, donc, en tout bon scientifique qu'il est, ne peut s'empêcher de voir là une occasion unique de percer quelques mystères de l'univers. Ainsi, s'il met de la bonne volonté à chercher un moyen de rentrer à la maison, il ne se prive pas pour saisir des opportunités. Ne serait-ce que pour s'assurer le contrôle du vaisseau.

Bref je ne vais pas m'étendre sur le sujet, sachez juste que là où les précédentes séries nous présentaient une base dans laquelle tout le monde était beau, tout le monde était gentil, à bord du Destiny, nous assistons à une vraie lutte de pouvoir et c'est assez rafraîchissant.
Comme toute bonne série Stargate qui se respecte, les effets spéciaux sont par ailleurs d'excellente qualité ; l'humour n'est pas abandonné non plus (même s'il repose essentiellement sur les efforts du personnage d'Eli).



En conclusion j'ajouterai qu'il est possible de trouver cette série un tantinet ennuyeuse dans sa première moitié, mais ne vous inquiétez pas, les évènements s'accélèrent nettement par la suite. Comme dirait un des producteurs de la série, les bases sont posées dans cette première saison (présentation des personnages, de la dynamique de groupe, de l'évolution des relations pour finalement atteindre une familiarité, une routine dans les interactions), les choses sérieuses peuvent maintenant commencer. Rendez-vous le 28 septembre pour la reprise de la diffusion américaine avec le premier épisode de la saison 2 !

lundi 6 septembre 2010

Pas content les poissons !

Bonjour à tous les petits kanebi, aujourd'hui je vais vous parler d'un film que j'ai vu ce week-end et qui était pas mal attendu. Je veux bien sûr parler de Piranha 3D du frenchie Alexandre Aja (à qui l'on doit par exemple La colline a des yeux ou Mirrors). Alors vrai film de genre bourrin ou pétard mouillé ?



Alors quand on voit Piranha 3D la première chose qui saute aux yeux c'est la manière totalement décomplexée avec laquelle Aja a réalisé son film. Sautant d'un registre à un autre, tantôt dans le gore, tantôt dans le comique et tantôt dans l'érotique, Piranha ressemble dans son mode de construction à des perles du genres comme Brain Dead, Bad taste ou encore Evil Dead.

Hommage non-dissimulé au grand classique Jaws (Les dents de la mer) de Spielberg avec la présence de Richard Dreyfuss au début du film, et petit fantasme de geek avec également la présence au casting de Elisabeth Shue (souvenez vous : la copine de Marty McFly dans Retour vers le futur 2 et 3) mais surtout de l'immense Christopher Lloyd (Doc Emmet Brown dans la trilogie des Retour vers le futur, on ne le présente plus nom de Zeus).

Saignant à souhait, on finit par aimer ces petites créatures qui viennent dévorer avec une frénésie non dissimulée cette partie de la culture américaine qu'est le spring break, semaine de débauche totale où (quasiment) tout est permis.
Bimbos aux gros seins, mecs décérébrés carburant à la bière, ils y passeront tous et nous on aime ça et malgré les quelques défauts du film (scénario prétexte et certains personnages n'ont que très peu d'intérêt) je dirais même qu'on en redemande.


Note de Léo : 15/20

samedi 4 septembre 2010

Ma découverte des comics DC

Nombre d'entre vous connaissent Batman, Superman, Wonder Woman, mais avez-vous entendu parler de la Ligue de Justice, de la Société de Justice, ou encore des Titans ? Vous a-t-on déjà mentionner l'existence de Green Lantern, du Spectre, de Booster Gold ou de n'importe quel héros de l'univers DC Comics ?

Se mettre à lire des comics est quelque chose d'assez décourageant, on se dit que pour commencer, on va se limiter aux histoires sur tel ou tel personnage, puis d'un coup il est fait mention d'un héros que vous ne connaissez pas, ce qui incite à faire quelques recherches, voire même à se mettre en quête d'histoires moins récentes mais non moins fondamentales...Et de fil en aiguille on se retrouve à lire tout ce qui nous tombe sous la main et on en redemande ! Seulement une bonne partie des personnages existent depuis plusieurs dizaines d'années, alors on se retrouve contraint de lire les histoires les plus récentes tout en consultant internet pour avoir des informations sur des évènements clés du passé. Nous avons de la chance chers lecteurs, l'univers DC a connu un renouveau il y a quelques années (certains personnages connaissent un retour à zéro actuellement) et les histoires intéressantes pullulent ! Vous voulez une histoire ? Voici celle de ma découverte des comics.



Le début de ma passion pour les super héros remontent au temps de la série animée Batman (produite au début des années 1990), j'ai immédiatement été séduit par l'homme chauve-souris et ses opposants très charismatiques (le Joker et Double Face en tête). C'est ainsi que j'ai suivi l'ensemble des séries animées formant ce qu'on peut appeler de nos jours le DC Animated Universe (pour plus d'informations sur ces oeuvres de qualité, je vous invite à consulter l'excellent site la tour des héros). Toutes ces aventures télévisuelles m'ont permis d'acquérir une bonne base sur l'univers DC et je m'en satisfaisait jusqu'à ce que les journaux télévisés parlent de « la mort de Batman » ! Et oui, il y a deux ans paraissait aux Etats-Unis un arc scénaristique intitulé « Batman R.I.P. », qui devait compter les derniers jours de Bruce Wayne en tant que Batman. Cet accroche avait piqué ma curiosité, et c'est ainsi que j'ai décidé de lire des comics ; j'ai débuté avec des histoires prenant place dans l'univers de Batman. Certaines étant plus courtes que d'autres (cela va d'une histoire courte de 40 pages à un méga cross-over occupant un an de parution dans divers magazines), il m'a fallu plusieurs mois pour venir à bout d'une multitudes de récits à l'intérêt varié (cela allant du « c'est nul et ça n'apporte aucune nouveauté » au « voilà quelque chose qui remets complètement en question mon approche du personnage ! »).

Je finis par épuiser mon stock, je ne trouvais plus de nouvelle histoire « batmanienne » pour étancher ma soif mais ce qui est bien avec les comics, c'est que quand il n'y en a plus et bien il y en a encore. Place à la Ligue de Justice, équipe regroupant l'élite des supers-héros (Superman, Batman, Wonder Woman, Green Lantern, Flash et bien d'autres) ; c'est ainsi que je me suis attaqué aux évènements qui ont bouleversé l'intégralité de l'univers DC : les crises ! Il faut savoir qu'à une certaine époque, DC a développé le concept de « multivers » pour justifier d'avoir plusieurs origines pour un même personnage par exemple. Le multivers a été anéanti il y a 25 ans lors de « Crisis on Infinite Earth », pour ne laisser qu'une seule planète Terre ; en 2005, le multivers a été recrée lors d'« Infinite Crisis ». Cette seconde crise est l'aboutissement de plusieurs histoires qui avaient bouleversé notre approche des héros. Enfin, la dernière crise, intitulée « Final Crisis » apporte également son lot de changements. Les grand évènements apportent évidemment leur lots de morts (mais aussi de résurrections), les moments forts sont donc assurés et on nous sert copieusement notre dose de combats titanesques entre le bien et le mal.



Je ne vous cache pas que lire un événement aussi emblématique qu'une crise demande un peu de rigueur et de documentation, ne serait-ce que pour avoir l'ordre idéal de lecture des différents magazines. En effet, si il y a une chose à retenir dans l'univers des comics, c'est que les responsables éditoriaux ne se gênent pas pour éparpiller les histoires à suivre absolument dans plusieurs revues pour maximiser les ventes. Ainsi, si le magazine principal se révèle suffisant pour suivre les évènements dans les grandes lignes, il faut compter sur les nombreuses séries secondaires (ou « ties-in ») pour réellement apprécier le récit dans son ensemble. Plusieurs actions et personnages que l'on pourrait considérer comme secondaires, peuvent se révéler cruciaux pour le grand final ; il faut donc étendre ses horizons si l'on ne veut pas se retrouver avec des trous dans l'histoire.

Présenter comme ça, je vous accorde que je ne donne pas vraiment envie de se mettre aux comics ; mais laissez-moi ajouter que rien n'oblige à tout lire en une fois, il faut savoir prendre son temps pour apprécier au mieux une oeuvre qui se révèle aussi riche, que ce soit au niveau du scénario, du traitement des personnages ou encore de l'approche graphique. La parution d'une histoire fondamentale prend plusieurs mois, ce n'est pas sans raisons.

Ma dernière incursion dans le monde des comics DC concerne l'univers de Green Lantern, qui doit être le plus accessible au lecteur novice, puisqu'il y a eu un véritable renouveau en 2005. La franchise toute entière a en quelque sorte été remise à zéro. Il est donc suffisant de considérer uniquement les histoires parues depuis (de toute façon les évènements du passé vont vous être rabâchés, ressassés, rappelés, remis en mémoire constamment) pour finalement arriver au gros morceau qu'est « Blackest Night ». Dans l'univers de Green Lantern, il a été récemment présenté toute une gamme de factions, chacune ayant pour étendard une couleur du spectre lumineux (ou de l'arc-en-ciel si vous préférez), c'est ainsi que nos amis verts, bleus, indigos, jaunes, oranges, rouge et pourpre entrent progressivement en conflit. Le point culminant pour l'instant étant l'attaque des Blacks Lanterns, des zombies ayant pour objectif de tuer tout le monde sans distinctions. Là ou ça devient assez jouissif, c'est que ces zombies choisissent la Terre comme terrain de jeu, nous voyons donc revenir d'entre les morts un grand nombre de héros ou de vilains tombés au combat. Blackest Night est le prochain gros événement à paraître en France (pas avant 2011 cependant) et les répercussions sont nombreuses.



Une autre opportunité de s'attaquer aux parutions de DC comics, est l'avènement de ce qu'on appelle le « Batman Reborn » ; vous vous souvenez que Bruce Wayne n'officiait plus en tant que Batman ? Il faut donc le remplacer, et c'est ainsi que depuis un peu plus d'un an nous pouvons suivre plusieurs revues accessibles aux néophytes (elles n'ont commencé que depuis un an et il n'y a largement pas besoin de s'être taper 40 ans de Batman pour s'y retrouver). Place donc au nouveau Batman, à Batman et Robin, à Red Robin ou encore à Batgirl ; ces revues proposent de bonnes histoires et les réjouissance ne font que commencer.

Un des points forts (mais aussi une faiblesse quelquefois) des comics, est que l'équipe artistique change régulièrement, que ce soit au niveau du dessin ou du scénario, l'approche est spécifique à chaque artiste et on se surprend à découvrir encore de nos jours une nouvelle facette de tel ou tel personnage (cependant il arrive qu'on confie le travail à des gens pas toujours adéquat, on se retrouve ainsi avec plusieurs mois de vide intersidéral dans les parutions).

Pour ma part, j'ai cultiver une réelle passion pour l'univers DC à cause de Batman principalement. Ce personnage m'a toujours fasciné et son univers est un des plus étoffés ; il a de nombreux ennemis charismatiques et surprenants, plusieurs alliés de taille, mais aussi nombres d'évènements fondamentaux et emblématiques. Par exemple la mort de Jason Todd, le second Robin, qui restera comme l'un des plus grands échecs du chevalier noir, quelque chose qu'il ne pourra jamais se pardonner. Sa place de pilier auprès des autres super-héros (il constitue la trinité de DC, avec Superman et Wonder Woman) m'a naturellement amené à élargir mes horizons, et les récents évènements (comme Blackest Night) m'ont incité à m'intéresser à d'autres personnages comme Green Lantern ou Flash.

En conclusion, il est vrai que cela demande du temps, de l'argent (ou une bonne connaissance des bas-fonds d'internet pour les plus pirates d'entre nous), une certaine rigueur si l'on veut s'attaquer à un événement majeur ou que l'on recherche une histoire précise. Néanmoins, de nombreux hommes de talents se sont succéder pour faire vivre des personnages intéressants, aux multiples facettes et pour ma part je pense que cela vaut le coup de s'intéresser aux comics DC.

jeudi 2 septembre 2010

Give me the dvds you punk mother fucker !

Bonjour à toutes et à tous. Aujourd'hui sur le blog de la bonne humeur on ne va pas parler de quelque chose mais de quelqu'un.
Oui en effet aujourd'hui je vais vous parler de Monsieur Yannick Dahan.

Mais qui c'est celui là vous allez me dire ? Et bien Yannick Dahan est un critique cinéma d'origine toulousaine, ancien de Mad movies et présentateur de l'émission Opération Frisson.

Si vous aussi vous en avez un peu ras le bol de l'auteurisme bobo, de la culture beauf, et du formatage imposé par les grands de ce monde, alors les grandes frasques de ce grand serviteur du film de genre sont faites pour vous. En effet Dahan défend avec fougue et détermination depuis des années une vision de l'art, et du cinéma en particulier, où l'imaginaire est au centre de la condition humaine.

Mais ne vous y trompez pas, Dahan est loin d'être un tendre lorsqu'il s'agit de s'énerver sur ce qu'il apelle lui-même de la "bousasse inter-galactique". Petit seigneur dans son monde, où se côtoient films de genre, grandes fresques épiques à la seigneur des anneaux ou encore gros nanars et autres yakayos parmi lesquels l'ami Steven Seagal fait office de messie du film pourri à mater entre potes lors d'une soirée pizza.

Il a récemment franchit le cap en co-réalisant avec son compère Benjamin Rocher La Horde, film de zombie ultra-bourrin, en hommage à ce cinéma d'action des années 80 et aux films de zombie, mythe fondateur qui comme il le dit si bien : "arrive à nous toucher aux tripes sans même que l'on s'en rende réellement compte".

Bref si vous aussi vous avez pleuré à la fin du Retour du roi, si vous aimez les films badass, les trucs bien bourrins nous renvoyant à la gueule la dure réalité du monde, ou encore si vous kiffez vous torcher des Direct-To-Dvd tout pourris avec Steven Seagal alors le monde de Yannick Dahan n'attend plus que vous pour embarquer.

Allez petit bonus pour vous, deux extraits de OP Frisson, un portant sur un nanar cosmique de Steven, et l'autre sur le chef-d'oeuvre qu'est Wall-E.





On pourra retrouver Yannick Dahan très bientôt sur TPS Star parmi l'équipe de l'émission cinéma qu'animera Laurent Weil (monsieur cinéma de Canal+).

Et si vous voulez visionner les OP Frisson, un lien : Le blog non-officiel de Dahan

mardi 31 août 2010

Je vais devenir le seigneur des pirates !

En août 1997 commence la publication d'une oeuvre qui va bouleverser le monde des mangas, bousculer les références du shônen et pulvériser les records ; cette oeuvre est signée Eichiro Oda et se nomme One Piece. Après 13 années de publication dans le Weekly Shônen Jump, soit 597 chapitres, la première partie de One Piece se conclut ; voici l'occasion pour moi de vous parler de ma lecture de ce manga tout bonnement incontournable !



One Piece est actuellement en pause dans sa publication pour un mois, une période qui permettra à son auteur de préparer le retour de ses personnages après une ellipse de 2 ans dans l'histoire. On peut donc raisonnablement considérer que la première partie du manga vient de se conclure ; c'est le moment opportun pour dresser un petit bilan.

Je me suis mis à lire One Piece il y a deux ans et demi, j'ai ainsi dévoré une cinquantaine de tomes en deux mois et je n'ai jamais été capable de décrocher. En effet, là où des mangas comme Naruto ou Bleach connaissent des périodes de passages à vide et deviennent lassants, One Piece reste fun, délirant et décalé tout en présentant un monde riche et vaste, peuplé de personnages charismatiques variés.

Le pitch de départ est classique : Monkey D. Luffy est un jeune pirate qui veut mettre la main sur leOne Piece, le trésor du seigneur des pirates mort il y a 20 ans. S'en suit moultes péripéties, rencontres, combats, évènements tragiques et moments désopilants ; l'équipage de Luffy au chapeau de paille ne cessera de s'agrandir, nous offrant de plus en plus de situations inattendues qui viendront pimenter un quotidien des plus atypique et hilarant.



La galerie de personnages est variée et permet une mécanique de groupe des plus rafraîchissantes ; chaque camarade de Luffy a sa façon personnelle de combattre et chacun a un passé capable d'émouvoir les plus insensibles d'entre nous. Les relations sont spécifiques et nos amis ne vont avoir de cesse de s'adorer tout en se chamaillant dans la joie et la bonne humeur.

Le style graphique d'Eichiro Oda évolue au fil des tomes et même si certains personnages peuvent avoir une tête bizarre ou un corps disproportionné, le trait reste fin, toujours lisible, frais et dynamique.
Une des grandes qualités de One Piece est sa capacité à surprendre son lecteur, si les 10 premiers tomes propose un schéma narratif redondant (on arrive sur une île, on rencontre un personnage intéressant, on s'associe à lui pour combattre une bande de méchants, le nouveau copain rejoint l'équipage), la suite s'avère être constamment imprévisible. Ainsi on essaye de deviner les futurs combats qui auront lieu dans un arc mais pas de chance, Oda a eu une meilleure idée et le comble c'est que ça nous plaît encore plus.

Le monde de One Piece est vaste, riche, complexe et peuplé d'individus divers, chacun ayant sa raison pour naviguer sur les océans hostiles. Un des points forts du manga est bien évidemment sa galerie de méchants, tous plus détestables les uns que les autres, ils sont aussi les personnages les plus charismatiques du manga et offrent une résistance de poids lorsqu'ils combattent nos héros.



Parlons-en des combats tiens ! Bon nombres de personnages bénéficient des pouvoirs des fruits du démon. Un fruit du démon octroie des pouvoirs fantastiques à celui qui le mange (en contre-partie la personne devient incapable de nager et coule au fond de l'eau s'il tombe à la mer), nous avons ainsi le droit à Luffy l'homme élastique, Crocodile l'homme de sable, Ace l'homme de feu etc etc. Les pouvoirs sont variés et se manifestent de façon surprenante, si bien que les combats ne sont jamais répétitifs et restent toujours un grand moment.

Ces combats sont toujours justifiés : que ce soit par vengeance, pour sauver un camarade ou encore pour résoudre un conflit géo-politique dont on ne soupçonnait même pas l'existence. Il n'y a pas les gentils d'un côté et les méchants de l'autre (enfin si un peu), nous avons les pirates (bons ou mauvais) qui sont traqués par la Marine (qui compte en son sein des officiers à la moralité des plus douteuses. La dîte Marine étant l'organisation militaire du Gouvernement mondial (dont les têtes pensantes ont leur lots de squelettes dans le placard). Le Gouvernement mondial exauçant les moindres désirs de... Bref, vous l'aurez compris, One Piece ne se résume pas à A vs B. Il y a de multiples factions en présence qui nous sont présentées au fur et à mesure. L'histoire réserve également son lot de mystères et nous n'avons pas fini de découvrir tous les secrets de cette oeuvre dont le background est beaucoup plus étoffé qu'il n'y paraît.

Eichiro Oda ne s'est pas contenté de faire de son manga une référence incontestable du shônen, il a transcendé le genre ! Le schéma narratif se répète constamment à première vue, mais quand on y regarde de plus près il se renouvelle sans cesse et les aventures de notre bande de pirates préférée restent imprévisibles et jouissives. Les thèmes habituels traités dans un shônen (amitié, dépassement de soi) sont ici poussés à l'extrême, chacun membre de l'équipage a son rôle à jouer, est prêt à se sacrifier pour les autres et est conscient que seul il ne peut pas grand chose. Mais quand ils sont tous ensemble, Luffy, Zorro, Nami, Sanji, Ussop, Chopper, Robin, Brook et Franky sont invincibles !



Pour finir, je reviendrai sur le seul défaut que j'ai trouvé à One Piece : la mauvaise habitude que son auteur a d'épargner ses personnages, même s'ils sont mortellement blessés. Cependant les récents évènements réparent ce petit bémol en nous mettant une sacrée claque au passage.

On a longtemps considéré Dragon Ball comme le shônen n°1, le titre est désormais tenu par One Piece ; croyez-moi, c'est amplement mérité ! Je sais que l'ampleur de l'oeuvre en décourage plus d'un de prendre le train en marche (597 chapitres, 59 tomes, 464 épisodes pour l'animé), mais rien ne vous oblige à tout lire/regarder en un jour, allez-y à votre rythme, tranquillement. Vous ne le regretterez pas, essayez One Piece c'est l'adopter !

En conclusion, je dirai que quoiqu'il arrive, que je sois ému, excité, totalement retourné, purement enthousiasmé, écroulé de rire ou encore tout simplement bluffé, j'attends chaque semaine le chapitre de One Piece avec une impatience et un engouement incontrôlables !

samedi 28 août 2010

Cervelle de Iop !

Voici venu l'heure de vous exprimer mon ressenti à propos de la série animée Wakfu : c'est à voir absolument ! Voilà mon travail est terminé, à la prochaine fois...Comment ? Vous voulez que je développe ? Bon, très bien. Here we go !



Jusqu'à un certain samedi matin, je n'avais vu qu'un seul épisode de Wakfu, cette première rencontre ne fut pas déplaisante, l'épisode bénéficiait d'une ambiance totalement décalée (pour les amateurs, c'était l'épisode avec les princesses moches) et il s'en dégageait un certain charme. Mais la série étant diffusé sur France 3, chaîne habituée à la diffusion chaotique de ses programmes jeunesse, je me suis abstenu de m'y intéresser davantage. Cependant, un samedi matin où je n'avais rien à faire à part regarder le petit écran, je suis tombé (non pas par hasard, j'avais été prévenu de cette diffusion via un forum sur internet) sur les deux derniers épisodes de Wakfu. Ce fût une révélation ! A l'instar d'Avatar, le dernier maître de l'air, j'étais en train regarder un programme d'une rare qualité, maîtrisé de bout en bout et réalisé en plus par des Français (cocorico !). Je reviendrai sur la fin de Wakfu plus tard, pour l'instant je me contenterai d'ajouter que ces deux épisodes m'ont donné envie de regarder l'intégralité de la série, pour voir si le niveau était homogène ou si la fin avait bénéficié d'une qualité inhabituelle.

C'est ainsi qu'il y a une semaine, j'ai regardé le premier épisode de Wakfu, puis le deuxième, puis le troisième, puis le...Bref vous l'aurez compris, j'ai vite été totalement embarqué dans l'aventure ! Pour quelles raisons ? Et bien parce que sous des airs de série destinée avant tout aux enfants, se cache une oeuvre de qualité, riche en références, avec un design accrocheur et une animation dynamique (réalisée tantôt avec flash, tantôt de manière traditionnelle). Les responsables savent où ils vont et c'est toujours un plaisir de regarder un produit qui n'échappe pas au contrôle de ses créateurs.



Personnellement je dirai que la série compte deux parties bien distinctes, faisant chacune 13 épisodes : la première permet de planter le décor, présenter les divers personnages et leur dynamique de groupe ainsi que leurs relations. Ainsi le spectateur suit la bande de héros dans leur voyage, on en apprend plus sur les différents peuples qui habitent ce monde, on découvre des personnages secondaires sympathiques bien que peu utiles à l'histoire principale. Le tout est plein d'humour et l'ambiance est décalée (essentiellement grâce à PinPin, le crétin - ou Iop dans ce cas - de service et Ruel le vieillard radin). L'apogée de cette partie étant la trilogie du Boufbowl, véritable hommage à Captain Tsubasa (Olive et Tom si vous préférez), qui nous offre un déluge de délires en tous genres sur fond d'une rencontre sportive.
On passe aux choses sérieuses dans la deuxième partie, les quelques questions qui se posaient dans la première moitié de la série trouvent une réponse ici, l'histoire reprend le dessus sur l'humour et le ton devient progressivement plus grave et mature. Le personnage de Nox, méchant par excellence de cette première saison de Wakfu devient récurrent, et sa présence suffit à refroidir l'ambiance (en même temps avec ce psychopathe obsessionnel on ne pouvait espérer que les épisodes se transforment en concours de tricot). On assiste à plus de combats, chacun bénéficiant d'une réalisation de très bonne qualité, les épisodes deviennent véritablement dépendants les uns des autres (on doit donc les voir dans un ordre précis, alors que les 10 premiers n'avaient que peu de relations entre eux de prime abord). La série n'a de cesse d'affiner sa qualité, que ce soit son aspect visuel ou l'animation, la richesse croissante de ses épisodes ou la diversité des thématiques abordées ; la musique est en outre toujours en harmonie avec les images.

Au fur et à mesure que l'on progresse dans Wakfu, il devient de plus en plus dur de résister à regarder l'épisode suivant. A plus forte raison lorsqu'on regarde les deux derniers épisodes, apogée de la qualité de la série : la fin de la première saison de Wakfu est épique, tragique, pimentée par des combats titanesques à l'animation sans faille (je suis passé de l'excitation à la tristesse, de la tristesse à la nervosité, puis je fus de nouveau au comble de l'excitation et enfin encore triste). J'étais sur le c*l pendant ces deux épisodes, je n'en croyais pas mes yeux tellement c'était bon. Je comparerai ce final, et je le dis en toute sincérité, aux meilleurs épisodes des animés japonais (rappelez-vous du combat Sasuke vs Naruto à la fin de la first gen) ou américains (comme Avatar, le dernier maître de l'air).



Les deux épisodes spéciaux sont tout aussi réussis ; celui sur Noximilien retranscrit avec succès la dérive de l'horloger (que ce soit dans le scénario, dans le traitement des couleurs, ou dans l'aspect graphique de plus en plus glauque). Celui sur Goultard franchit un seuil dans le traitement de la violence par rapport à la série (Goultard est surnommé le barbare, et manifestement il a gagné ce surnom dans le sang) tout en offrant un face à face violent entre deux hommes puissants.


Pour ma part je ne peux que témoigner de mon enthousiasme à l'égard de cette série dont les créateurs ont acquis mon respect et mon admiration (et je reste mesuré dans mes propos quand à mon ressenti sur le final, j'en suis encore totalement retourné). Je vous dis à une prochaine fois (je vous réserve encore une fois du lourd, du très très lourd), d'ici là foncez voir Wakfu !

vendredi 27 août 2010

Lok'tar Ogar !

Bonjour à tous, les kanebi. Aujourd'hui je vais vous parler vite fait d'un bouquin (Ouaaaah genre tu lis toi, si si je vous assure) dont j'ai fait l'acquisition récemment.
Il s'agit du Cycle de la haine, écrit par Keith R.A. DeCandido et publié chez Panini Books.

Il s'agit donc là d'un roman faisant partie de l'univers fantastique de Warcraft, tiré du jeu vidéo du même nom édité par Blizzard Entertainment.
L'histoire de ce Cycle de la haine, se situe 3 ans après les évènements de Warcraft 3 et un an avant ceux du Meuporg le plus célèbre du monde, j'ai nommé World of Warcraft.

L'histoire nous débarque au beau milieu d'une espèce de guerre froide entre les deux factions rivales : Les orcs et les humains. La paix très fragile entre ces deux factions semblent être compromise lorsque des humains ornés d'une épée enflammée s'attaquent aux orcs. Les deux dirigeants se doivent donc de trouver les coupables avant que la feu de la haine ne se ravive une fois de plus.

Alors que dire de tout ça ? Personnellement étant un fan du background de Warcraft, j'ai trouvé ce livre, contrairement à son prédécesseur, (Arthas, l'ascension du roi liche, disponible chez le même éditeur) très intéressant puisqu'il apporte son lot de nouveautés et, chose importante, nous raconte une histoire qui n'est pas juste une transposition d'évènements que l'on a déjà vu dans Warcraft ou WoW.

De plus le livre se lit très facilement, et on se laisse vite emporter par les évènements car, bien qu'étant rapide, l'auteur arrive à extraire l'essentiel de son matériaux d'origine et parvient à être extrêmement précis dans sa narration afin d'immerger le lecteur dans l'action.

Bref je ne peux que recommander ce livre à tous les fans de Warcraft et de Médiéval-fantastique.