samedi 27 août 2011

C'est james Bond et Indiana Jones qui sont dans un bar...

Salut à vous tous les kanebis, j'espère que vous allez bien à l'approche de la rentrée. Aujourd'hui on va parler d'un des derniers blockbusters de cette saison 2011 qui avouons-le a été plutôt riche et bien chargée.
Pour conclure cet été, voici donc un film improbable avec un titre qui l'est tout autant, je veux bien sûr vous parler de Cowboys et envahisseurs, de Jon Favreau, en salle depuis le 24 Août dernier.



L'histoire est somme toute plutôt simple : des extraterrestres aux intentions plus que douteuses débarquent au beau milieu du far west et vont essayer de mettre la région à feu et à sang. Mais ça, c'est sans compter sur James Bond et Indiana Jones... ah nan merde désolé, j'ai encore fait des amalgames. Donc c'est sans compter sur Daniel Craig et Harrisson Ford qui ont la ferme intention de caillasser la tronche à ces guignols.

Alors le film est adapté d'un comic book, que je n'ai pas lu, ce qui me facilite donc la tâche lorsqu'il s'agit de parler de l'adaptation. Cependant, d'après les interviews que j'ai pu voir, les scénaristes se sont plutôt pas mal éloignés de l'original, tout en conservant l'essence du comic.
Ce qui devait donc être le plus dur à faire est finalement assez bien maîtrisé : la rencontre entre western et science-fiction se fait plutôt bien, la sauce prend assez rapidement.

Le vrai soucis de ce film en réalité, je dirais que c'est justement le côté western. Le récit est plutôt décousu, et on a parfois du mal à voir où les scénaristes veulent nous emmener.  A vrai dire, j'ai tellement peu de choses à vous raconter sur ce film que je pourrais très bien synthétiser le film en une phrase :
"C'est des cowboys qui tapent des aliens parce que les aliens ont tapés les cowboys et à la fin c'est fini."
Alors oui je sais vous allez me dire que ça serait de la flemme cosmique que de me limiter à cette phrase (et vous auriez sans doute raison) alors je vais essayer de diluer.

Les acteurs principaux passent plutôt bien, même si on sent qu'ils ne tentent de pas livrer des prestations sensationnelles, mais on s'en contente, surtout pour Harrisson Ford qui en impose rien que par sa seule présence.
Daniel Craig et Olivia Wilde, ma foi, font ce qu'ils ont à faire et correspondent à leur rôle, sans essayer spécialement de transcender quoi que ce soit.
Par contre j'ai trouvé que la musique, signée Harry Gregson-Williams, était plutôt pas mal. Il arrive à produire une ambiance à mi-chemin entre la musique de western et la musique électronique qui colle plutôt bien à l'histoire.

En tout cas, à la sortie de la séance, je ne savais absolument pas quoi penser. Bref, un film sympathique en soi, mais qui ne va certainement pas rester dans les mémoires, dommage pourtant car l'idée de départ était vraiment intéressante.  A voir surtout pour Harrisson Ford (et la voix de Richard Darbois pour la VF) qu'on ne voit plus très souvent au cinéma et le concept de base plutôt malin.
A croire que c'est le fardeau des réalisateurs des films Marvel, que de se planter en partie ou complètement à leur sortie de l'écurie des super-héros (le dernier en date était Louis Leterrier qui s'était pas mal vautrer avec son Choc des Titans).

Vous l'aurez donc comprit : Cowboys vs envahisseurs est un film hautement improbable mais dont il se dégage une forme de sympathie, sans pour autant en faire un film formidable. A voir donc, avec le cerveau éteint ou en très basse consommation, ou alors dans un état second, sous l'effet de produits hallucinogènes de types illicites, à vous de choisir.

Sur ce, bon film.

mercredi 24 août 2011

Par Crom !!

Hello les kanebis, je vous annonce avec fierté que j'ai réussi l'examen du permis de conduire, à moi les plaisirs de la conduite mouahahaha !! Comment ? Vous en avez rien à battre ?! Bon d'accord, ben en avant pour la critique du Conan de Marcus Nispel alors !



Soyons honnête, les premières bandes-annonces de Conan me donnait une mauvaise impression, je m'attendais à voir un Jason Momoa incarné un barbare aseptisé à la mode Tahiti Douche (comprendra qui pourra), trucidant ses adversaires sans faire tomber la moindre goutte de sang, et tombant la belle Rachel Nichols parce que c'est un beau gosse tout simplement (surtout que franchement la tête que se paye Momoa passe très mal dans les bandes-annonces, on dirait qu'il a un front super pro-éminent) . Et surtout je craignais de voir un truc linéaire et au final assez banal comme le Choc des Titans de Louis Leterrier.

N'empêche, on a quand même réussi à se motiver pour aller voir le nouveau film de Marcus Nispel et au final c'est une bonne surprise. Tout d'abord je tiens à préciser que je n'ai jamais vu le film original avec Schwarzie, donc les intégristes de Mad Movies devront trouver d'autres arguments pour me contre-dire que « le film avec Arnold c'était vachement mieux ». Deuxième précision, je n'ai pas vu le film en 3d (de toute façon c'est de l'arnaque, vivement que cette mode s'arrête).

Bref le film commence, on nous présente les nécromanciens, le masque d'Acheron, la naissance de Conan, la jeunesse de Conan, tout ça ponctué de batailles ou autres combats de brutes ; on passe au gros morceau, Conan a grandi, il veut venger la mort de son père et doit donc retrouver Khalar Zym et ses lieutenants. S'en suit des combats, des rencontres, des passages un peu plus calmes, des combats, des rencontres, une scène de cul, des combats, des combats, des combats...Bon là je caricature mais l'idée c'est qu'on a pas le temps de s'ennuyer devant le film, qu'on nous sert ce pourquoi on est venu, c'est-à-dire un barbare qui décapite ses ennemis en une fraction de secondes et qui se farcit une dizaine de péons sans broncher, le tout dans des scènes d'action pour la majorité bien filmée (oui parce qu'il y en a quand même une ou deux qui sont un peu bizarres et le montage n'arrange rien). Donc sans être totalement incompréhensibles, loin de là, l'action est speed, fluide et s'enchaîne à 100 à l'heure (en même temps on est pas là pour enfiler des perles). Les décors sont convaincants et contribue à créer l'ambiance du film (bon je serai honnête, il y a deux trois fonds verts super flagrants mais c'est dilué dans les 112 minutes du film. Donc personnellement je n'ai rien contre la production design du film hormis quelques relâchements ponctuels mais ils restent rares.



Passons au gros morceau, les personnages ! Et surtout notre bon vieux connard le barbant, euh non Conan le barbare (désolé, blague copyright que je mourais d'envie de placer, au moins ça c'est fait) ; et là franchement dans le film ça passe beaucoup mieux que dans les bandes-annonces, Jason Momoa assure franchement dans son rôle, il est grand, il est musclé, il est chevelu, il est (un peu) poilu, il est bourrin, bref mission accompli. Rachel Nichols hérite d'un rôle à mi-chemin entre la potiche naïve et la femme indépendante qui sait se défendre, donc on va dire que l'attrait féminin du film ne sort pas totalement des chantiers battus (le nombre de fois qu'elle crie c'te demoiselle en détresse) mais reste un minimum rodé pour arpenter le royaume sans pitié d'Hyboria. Ron Perlman en impose en chef barbare, Stephen Lang assure dans son rôle de conquérant maléfique et Rose McGowan a pris cher en jouant la sorcière Marique, de façon convaincante au demeurant (c'est le rôle dans lequel tu peux te permettre de cabotiner un peu en gros). Je passe vite fait sur Saïd Taghmaoui parce que son rôle est des plus anecdotiques (le gars est un peu là sans être là en fait). Reste que le casting joue bien le jeu et on y croit (en tout cas moi j'y ai cru). Mention spéciale au jeune Léo Howard, assez bluffant.

Abordons maintenant la musique, un des trucs qui me faisait peur vu qu'on l'a confiée au compositeur de Zack Snyder (alias monsieur j'adore mettre des remix bidons dans mes scènes clés), j'ai nommé Tyler Bates. Mais je me suis inquiété pour rien, la musique sait se montrer épique quand il le faut notamment, et s'incruste parfaitement aux images. Les sonorités ne font pas repompées, le tout est maîtrisé et permet encore plus d'être pris dans le film.

Les effets spéciaux sont pour la plupart réussis (restent les fonds verts qui sautent aux yeux quelques fois mais comme dit précédemment ça reste rare), les maquillages des sbires de Khalar Zym les rendent bien monstrueux et l'épée de Conan est bien classe (le reste des accessoires n'étant pas en reste je précise).



En résumé, un casting convaincant, un rythme soutenu, un scénario entraînant, une musique épique, une ambiance (décors, costumes) originale et crédible et une mise en scène certes formaté, mais néanmoins pas du tout dégueulasse...le tout donne un film estival très réussi qu'on peut aller voir sans se prendre la tête, pour le plaisir de voir un barbare trucider des méchants pas beaux par douzaines (avec les tripes qui giclent parce que c'est toujours mieux comme ça). Marcus Nispel signe un Conan surprenant de qualité, n'en déplaise aux fans bornés de l'original avec Schwarzie.

mardi 23 août 2011

Promenons-nous dans les bois...pendant que le loup n'y est pas ...


Salut les kanebis, je crève de chaud mais qu'à cela ne tienne, vous aurez quand même le droit à une petite chronique ; aujourd'hui je vais vous parler d'une série américaine qui a débutée cet été et qui avait au moment de son lancement éveillée ma curiosité, j'ai nommé Teen Wolf.

Cette série (qui est en fait un remake d'un film de 1985 avec Michael J. Fox) a été diffusée sur la chaîne américaine MTV tout au long de l'été. Créée par Jeff Davis, Teen Wolf relate les aventures de Scott McCall, un lycéen (trop) ordinaire, qui se fait mordre un soir par une créature étrange ; on ne tardera pas à comprendre que l'ami Scott est devenu un loup-garou. A première vue tout change pour le mieux dans la vie de Scott, il devient plus athlétique et est donc titularisé dans l'équipe de Lacrosse du lycée (qu'est-ce qu'ils ont tous avec ce sport les américains en ce moment ? On en parle dans toutes les séries!). Mieux encore, ses sens accrus lui permettent de se faire bien voir auprès d'Allison, la nouvelle fraîchement arrivée ; vous l'aurez compris, notre garçon est tout content, il a gagné un statut social et une petite amie. Seulement voilà, son meilleur ami Stiles va le faire redescendre sur Terre (il faut bien qu'il y en ait un dans la bande qui soit lucide) : être un loup-garou ça a aussi des mauvais côtés, comme par exemple une irrésistible envie de tuer à la pleine lune (sans compter la transformation physique des plus voyantes). Histoire de compliquer encore les choses, notre duo de choc va faire la connaissance de Derek (un grand baraqué qui habite dans une maison en ruines dans la forêt), qui, coïncidence, est aussi un loup-garou ! Et les loups-garous ça aime bien être en meute, donc vas-y que je te demande continuellement de me rejoindre pour venger ma famille tuée par des chasseurs il y a plusieurs années. Ah oui je ne vous l'avais pas dit, qui dit loup-garou, dit chasseurs de loup-garou...deuxième coïncidence, le chef de la section locale n'est autre que le père d'Allison ! Voilà j'arrête de vous spoiler (de toute façon tout ça se passe dans le double épisode pilote donc en fait je ne fais que vous planter le décor) et vous l'aurez compris, le scénario de Teen Wolf ne se limitera pas à un bête soap gnan-gnan avec son histoire d'amour dégoulinante de guimauve à la Twilight. Non là contrairement à l'arnaque la plus surestimée de la décennie, dans Teen Wolf il y a pas mal de rebondissements (et dans une moindre mesure, il se passe tout simplement plein de trucs par épisodes) ; vous n'aurez donc pas le temps de vous ennuyer pendant les 12 épisodes que compte la première saison (et oui c'est pas beaucoup mais c'est déjà ça).

Au rayon des points négatifs (il y en a ne vous leurrez pas), on pourra évoquer les scènes d'actions (surtout les combats entre loups-garous) un peu cheap, la fâcheuse tendance à voir des adolescents mâles torse nu (bon contrairement à Twilight là on le tourne un peu en dérision et ça fait plaisir) et surtout les grandes lignes du scénario qui sont un peu visibles à des kilomètres (surtout au début). Néanmoins les personnages sont entraînants, Stiles est hilarant (surtout en duo avec Derek), Jackson, le capitaine de Lacrosse est parfaitement énervant et Crystal Reed (celle qui joue Allison) est assez charmante. Tyler Posey (qui interprète notre héros Scott McCall) tire de temps en temps des tronches pas possibles mais il compose cependant un personnage principal crédible et relativement charismatique. Bref le casting est convaincant (même si ça reste un soap parlant de loup-garou donc on est loin de l'Oscar hein).

Les effets spéciaux restent convaincants malgré le budget minime (ben oui c'est une série) et les maquillages des loups-garous sont assez réussis (au moins on a des vrais loups-garous, pas des gros toutous comme dans Twilight !) ; la musique est globalement bonne, reste que ça se la joue trop souvent « suspense » avec les sons angoissants, stridents (alors que le gars se contente de manger une biscotte la moitié du temps m'voyez).

En conclusion Teen Wolf ça se regarde quand on veut passer le temps sans se prendre la tête, on a un bon humour, une intrigue qui ne se perd pas en chemin, des acteurs convaincants, un côté soap pas envahissant et une bonne présence du mythe du loup-garou (et surtout ce mythe est respecté, que Stephanie Meyer en prenne de la graine). En plus les nouveautés sont plus rares en été donc ça fait plaisir.

Ps : oui je trouve que la saga Twilight c'est de la merde !

Ps 2 : l'acteur qui joue le père d'Allison dans la vidéo a été remplacé (je vous préviens pour éviter les mauvaises surprises).

samedi 20 août 2011

Sous la bannière étoilée !

Bonjour à tous les kanebis. En ce jour de chaleur, j'ai décidé de me terrer au frais dans ma batcave et de pondre un petit article afin de vous parler du dernier film Marvel en date à savoir Captain America : The first avenger.
On commence avec quelques images et on débriefe juste après.



Le moins  que l'on puisse dire quand on parle de Captain America c'est que le projet était casse gueule. Il faut bien voir que Captain America est un symbole et est sûrement l'un des personnages de comics les plus patriotiques qui soit. Le piège était donc de ne pas tomber dans la propagande américaine la plus bateau qui soit, car si outre-atlantique ça n'aurait peut-être pas dérangé outre-mesure, chez nous on aurait nettement plus tiré la gueule.

La tâche a donc été confié à Joe Johnston, collaborateur de Spielberg, et réalisateur notamment de Jumanji, Jurassic park 3 ou encore Wolfman, de réaliser le dernier film avant les Avengers qui, rappelons le, débarqueront sur nos écrans au printemps prochain.

La première chose que l'on peut dire tout d'abord c'est que le piège du Captain America des Etats-Unis d'amérique des américains des USA est plutôt bien évité, voir même totalement. Pour dire, on ne voit aucun drapeau étoilé de tout le film, et malgré le fait que tous les personnages soient des américains et qu'ils ont la lourde tâche de sauver le monde (toujours et encore), ça ne dérange pas vraiment.
L'ambiance deuxième guerre mondiale apporte énormément au film puisqu'il dispose ainsi d'une photographie plutôt stylisée qui je dois dire n'est pas dégueulasse.
Quand aux nombreuses scènes d'actions, elles sont largement maîtrisées et on n'a pas à se farcir des scènes trop zoomées à la Green Lantern, des découpages improbables ou une caméra atteinte de Parkinson, et déjà ça, c'est bien.

Mais passons tout de suite au gros morceau : le fameux captain en question, Steve Rogers. Dans ce rôle on a donc Chris Evans (La torche humaine des 4 fantastiques) qui s'en sort avec les honneurs et qui campe un Captain America plutôt convaincant, bon je ne saurais dire si il est ou non à 100% fidèle au comics car je suis plus ou moins un novice en ce qui concerne les comics Marvel.
Le reste du casting n'est pas en reste non plus puisque les seconds rôles sont tous bien traités, et puis Hugo Weaving dans le rôle de Red Skull est vraiment impeccable, à croire que ce gars là est né pour jouer les rôles de salopards qui ont la classe.
La musique est signée Alan Silvestri et contrairement à son homologue James Newton-Howard, qui s'est fortement planté dans sa BO de Green Lantern, il réussi à retranscrire l'univers du personnage. Passant de la petite musique patriotique avec les trompettes et les tambours militaires, à la musique de propagande totalement délirante qu'elle finit par se graver dans votre esprit.

Le film ne manque jamais de rythme, les personnages ne sonnent jamais faux et puis rien que pour le plaisir de voir les auto-références à leurs autres personnages (comme Howard Stark, le père d'Iron Man) ce Captain America vaut vraiment le détour. Clairement au même niveau que le premier Iron Man ou L'incroyable Hulk qui jusque là sont pour moi les deux meilleurs Marvel de la lignée Avengers.

Et pour ceux qui restent jusqu'à la fin du générique (on commence à avoir l'habitude) on a le droit au premier teaser des Avengers, alors certes on voit pas grand chose mais c'est toujours ça et après l'avoir vu, en sortant de la salle on n'a qu'une seule envie : de voir les Avengers. Pour ça il faudra patienter encore quelques mois, mais pour aujourd'hui, le pari est réussi avec ce Captain America.

Et je vais laisser le mot de la fin à cette musique qui, j'en suis sûr, vous fera danser bêtement sur le rythme sans que vous vous en rendiez compte (si si je vous assure, j'ai fait ça dans le cinéma).

lundi 15 août 2011

Caesar est chez lui

Salut bande de gens, aujourd'hui je vous donne mon avis sur La planète des Singes, les Origines de Rupert Wyatt.



Le projet est un peu passé inaperçu jusqu'à la mise en ligne de la première bande-annonce, on découvrait ainsi un film parlant d'un scientifique désireux de vaincre la maladie d'Alzheimer qui développe un virus permettant de "réparer" le cerveau. Seulement les tests sur les singes démontrent que l'intelligence des primates est accrue de façon phénoménale ; bref on nous vendait le film comme étant moitié "développement des singes" et moitié "soulèvement des singes". Donc un truc qui pourrait se révéler sympa mais ça fleurait bon le blockbuster un peu facile. Sauf que miracle, la deuxième bande-annonce introduit clairement une dimension émotionnelle et psychologique, de part le personnage de Caesar (ouais je l'écris comme ça parce que ça a plus de classe que César) mais aussi sa relation avec le scientifique nommé précédemment (incarné par James Franco). Bref ça change tout, je me dis que le film va être une tuerie et que je ne suis pas à l'abri de m'émouvoir devant un tas de pixels.

Donc vient le moment de voir le film et là ben c'est du tout bon, le scénario est assez linéaire et n'offre pas beaucoup de surprises mais le traitement est magistral, la réalisation est au top, le rythme est parfait, les acteurs offrent tous une prestation des plus convaincantes (James Franco en tête), la musique de Patrick Doyle est magnifique et surtout les effets spéciaux sont très convaincants. Je salue au passage la performance d'Andy Serkis (décidément lui on ne verra jamais sa tête à l'écran tellement on ne le sollicite que pour de la motion/performance capture) qui offre un Caesar aux expressions, au comportement et donc finalement aux émotions on ne peut plus réelles.

Le climax du film est aussi très entraînant (même si on peut s'étonner du peu de pertes humaines mais bon ce serait chipoter) et le générique de fin nous montre que la race humaine a l'air d'avoir pris cher par sa propre faute qui plus est.

La planète des Singes, les Origines est donc une réussite que je vous conseille à tous, vous n'en ressortirez pas déçu.

dimanche 14 août 2011

In Brightest Day, In Blackest Night

Salut les kanebis, aujourd'hui je vais vous parler de Green Lantern de Martin Campbell.
Dire que j'étais enthousiaste vis-à-vis de ce film serait très loin de la vérité, les bandes-annonces m'avaient plus qu'emballés, je suis accessoirement un immense fan du comics et en plus sur le papier tout était bon pour garantir un film énorme.

Rendez-vous compte, l'homme qui a ressuscité Zorro et James Bond au cinéma à la réalisation, un acteur à l'aise avec les blockbusters tout en étant capable de bonnes performances scéniques (cf Buried) pour intégrer le légendaire Hal Jordan, un compositeur talentueux pour assurer un fond épique à la bande-son du film et une brochettes d'acteurs secondaires très intéressante.



Sauf que voilà, le film sort en juin aux États-Unis, les critiques le descendent en flèche, le public se divise...bref rien ne va plus, tout le monde commence à craindre Green Lantern. Car ce film a plus d'une mission, non seulement il doit introduire l'univers d'un héros de comics à la popularité plus que croissante chez les américains, mais en plus de son succès dépendait la lancée d'une vague de films exploitant la licence DC Comics.

Arrive le jour tant attendu, je vais enfin pouvoir juger de la bête par moi-même...et il faut dire que c'est assez mitigé, même si le positif l'emporte mais de peu. De base les néophytes du personnage seront avantagés, ils n'auront pas à tiquer devant pas mal d'éléments assez aberrants (les Gardiens qui forgent l'anneau jaune...bien sûûûûûûûr !). Le scénario a ses qualités et ses défauts, s'il présente plutôt bien les origines de Hal Jordan, il reste assez bancal pour bien définir les statuts au sein du Corps des Green Lantern. Quoiqu'il en soit la majorité des personnages secondaires a une utilité (sauf le copain de Hal Jordan mais bon les sidekicks inutiles sont à la mode), Hector Hammond est le personnage le plus développé après notre héros vert, Blake Lively n'a pas hérité d'un rôle de potiche (même si on a vu mieux niveau personnage féminin, ça reste quand même acceptable), Mark Strong a une classe folle en Sinestro...bref encore une fois seuls les Lanterns sont assez effacés (et les Gardiens c'est pareil mais le peu qu'on voit d'eux retranscrit bien ce qu'ils sont dans le comics).

Niveau visuel, la majorité des effets spéciaux est assez réussi ; bon le masque de Hal est raté, mais on s'y fait à la longue...bon d'accord Parallax est assez moche...mais on s'y fait à la longue...bon d'accord quand ce n'est pas lié aux Lanterns les images de synthèse sont bidons et ça c'est très moche...mais bon bref, en général la qualité est plutôt positive.
Niveau sonore là par contre c'est impardonnable...James Newton Howard a dû se dire que le film était un peu une copie d'Iron Man donc du coup en avant les compositions aux sonorités rock. Sauf que c'est un gros hors-sujet ! La musique n'est jamais épique, le pseudo thème principal est vraiment peu présent et assez bidon...enfin bref gros point négatif.

Finalement on se retrouve avec un film assez maladroit qui adopte un ton un chouïa trop léger (bon l'humour a fait mouche avec moi mais bon, c'était quand même pas obligé de mettre Hal Jordan en playboy libertin comique) ; on fera vite la comparaison avec Iron Man et il est clair que ça se joue en défaveur de notre ami verdoyant. Cependant je ne me suis pas ennuyé, il y avait bon nombres de passages sympathiques et j'ai au final plutôt bien aimé le film...seulement ça manque de transition, certains évènements sont trop brusques voire incohérents et les premières minutes ont un cadrage beaucoup trop serré (le dé-zoom c'est le bien).

Conclusion : Green Lantern est un bon divertissement à défaut d'être un film de super-héros génial...reste à mieux maîtriser le second opus, en mettant l'accent sur Sinestro et surtout le Green Lantern Corps (car il faut avouer ce premier épisode se passe un peu trop sur Terre). Assurément pas la bouse huée de partout, mais clairement pas un succès incontestable...

dimanche 7 août 2011

Super 8... c'est super !

Bonjour à tous et à toutes les kanebis. Aujourd'hui je vais vous parler un peu du dernier film en date du papa d'Alias et de Lost, J.J Abrams, j'ai nommé Super 8.



On peut dire une chose à propos d'Abrams c'est qu'il aime entretenir le mystère autour de ses projets, et pour Super 8 c'est le moins que l'on puisse dire. Teasers et bandes-annonces énigmatique ne révélant au final que peu de choses si ce n'est le ton et l'ambiance globale du long métrage.
En tout cas une chose était sûre c'était qu'avec J.J Abrams aux commandes et Steven Spielberg en producteur exécutif, le tout sur un projet transpirant à grosses gouttes des références à des films tels que les Goonies ou E.T, on aurait droit sans aucuns doutes possibles à un film d'un très bon calibre.

Le résultat est donc au final sans surprises : On a affaire à un grand film, grand non seulement par sa dimension spectaculaire (mais pour un blockbuster hollywoodien c'est presque logique), mais aussi et surtout grand par sa force d'âme. On n'a pas affaire ici à un film formaté sans grandes ambitions si ce n'est celle de vider le fichier cache de notre cerveau pendant 2h, non ici on se retrouve face à face avec un film vrai, honnête, généreux.
Le film d'Abrams n'est donc pas sans rappeler ceux de son producteur exécutif : Spectaculaire, grandiose mais aussi profondément humain et sincère.

Super 8 est une réussite totale qui prouve une nouvelle fois que J.J Abrams a tout du nouveau Spielberg. Les jeunes acteurs sont tout simplement excellent notamment la jeune Elle Fanning qui crève l'écran. La musique quand a elle est signée par Michael Giacchino qui signe une BO d'une justesse incroyable. À n'en pas douter, si J.J Abrams a tout du nouveau Spielberg alors Giacchino ne saurait être rien de moins que le nouveau John Williams .


Au final Super 8 se révèle être, sans l'ombre d'un doute, le film le plus abouti et le plus sincère de cet été 2011. 110 minutes en forme d'hommage, hommage à une forme de cinéma qui semble se faire de plus en plus rare, mais qui, lorsqu'il parvient à percer, brille toujours aussi fort.

vendredi 5 août 2011

Magic...Mother fucker !!

Je vais vous parler à présent de Your Highness de David Gordon Green (qui sortira sur nos écrans - avec 5 mois de retard - le 28 septembre 2011 sous le titre Votre Majesté) ; donc mon premier contact avec ce film fut la bande-annonce (non-censurée) qui présentait la quête de deux princes très différents visant à vaincre un sorcier maléfique. La vidéo étant ponctué d'un langage vulgaire des plus salvateurs, de séquences apparemment bien délirantes et surtout il y avait Natalie Portman en bikini ; autant dire qu'une aventure d'heroic-fantasy délirante avec la belle demoiselle pré-citée c'était le combo gagnant pour que j'ai envie de voir le film.



Seulement voilà en France on se tape un écart de 5 mois avec la sortie américaine donc du coup ben j'ai fini par regarder le film en vostfr et j'ai passé un bon moment ; le film n'est pas un chef d'oeuvre mais il reste largement regardable et avec enthousiasme qui plus est.

Donc premièrement la brochette d'acteurs (James Franco et Natalie Portman en tête) nous offre des performances convaincantes à défaut d'être dignes d'un Oscar (en même temps les rôles sont pas mal caricaturaux donc il suffit de trouver le bon degré de cabotinage et c'est gagné) ; l'histoire est elle aussi assez convenue mais on nous réserve quand même des moments bien délirants, des gags qui font mouches, des situations des plus ambigües et quelques scènes d'actions histoire de dynamiser le tout. J'ai trouvé que le film m'était un peu de temps à devenir pleinement intéressant mais après on ne s'arrête plus, on enchaîne scènes d'actions, gags, personnages délirants sans voir le temps passer ; bref on passe un moment bien rythmé et agréable avec en plus des effets spéciaux convaincants (bien que moins soignés que les gros blockbusters mais ça reste satisfaisant). Reste la musique, assez peu présente à mon goût et des gags qui sont pour les trois quarts déjà présents dans la bande-annonce, donc on sourit volontiers, on rit même une poignée de fois, mais rien de vraiment hilarant.

Your Highness est au final riche en personnages délirants, en passages agréables à défaut d'être désopilants, avec une ambiance décomplexée rafraîchissante qui permet de passer 1h45 sans se prendre la tête, le sourire aux lèvres (et en plus Natalie Portman en guerrière badass et sexy ça ne se voit pas tous les jours). A voir au moins une fois !

Ps : voici en bonus la musique de la dernière partie du trailer, j'ai nommé Sons of War de Two steps from Hell.

Alors c'est une femme-chat sur une moto et un kryptonien dans une banque qui...

Hey les gens comment ça va bien ? La fin de semaine est à placer sous le signe de DC Comics, en effet deux aperçus très intéressants sont tombés, à savoir la première photo de Anna Hathaway dans son rôle de Catwoman (sur le batpod) et la deuxième présentant Henry Carvill dans les habits de l'homme d'acier, j'ai nommé Superman. Voici les images, on en reparle juste après :






Comme vous pouvez le constater on a peine à croire que c'est vraiment Catwoman tant le costume de la dame se résume à une combinaison de voleuse banale avec des lunettes high-tech. Néanmoins on peut présumer qu'elle taquinera notre ami la chauve-souris parce que lui voler sa moto ça doit le mettre un peu en rogne quand même. Réponse dans The Dark Knight Rises de Christopher Nolan en été 2012.

Sinon la photo du Man of Steel de Zack Snyder nous montre un Superman sans son slip (franchement ceux qui vont lancer un débat de 10 pages là-dessus il faut vraiment qu'ils se remettent un peu en question), avec une mise en pli travaillé et solide (*rires*), une cape super longue et un costume un peu en écailles comment on en voit beaucoup. Bref rien de très transcendant mais ça fait plaisir de voir à quoi ressemblera le futur Superman, reste à savoir si il détruit la banque en se foutant sur la tronche avec des super méchants ou si il a pété un câble...Réponse début 2013.

C'est tout pour cette fois, portez-vous bien les kanebis.

lundi 1 août 2011

Le trio de tête du Shonen Jump s'affiche !

Re-salut à tous, voici pour vos yeux ébahis les couvertures des prochains tomes à paraître au Japon des trois piliers du magazine Shonen Jump (bon Bleach s'est vautré au classement mais les ventes maintiennent quand même son statut...pour le moment).

Nous avons donc tout d'abord le tome 63 (et oui on en est là) de One Piece avec une splendide couv' de Eichiro Oda (bon les couleurs ne sont pas forcément mes préférées mais bon il faut reconnaître que c'est plutôt rare les jaquettes de tome avec un fond jaune)



On a donc Luffy, Zorro, Fisher Tiger, la reine Otohime, la princesse Shirahoshi et Mégalo ; ce tome étant pour moitié rempli par le début du flashback sur l'histoire de l'île des Hommes-poissons (en gros c'est un tome pas mal narratif, les combats attendront le prochain volume).

Ensuite nous avons le tome 57 de Naruto avec une belle réalisation de Masashi Kishimoto (ça n'engage que moi), nous présentant Killer Bee et Naruto avec leur bijuus, la statue Gedô Mazô et bien entendu Madara dans le fond. Ce tome regroupe les chapitres racontant les évènements de la nuit après la première journée de bataille de la quatrième grande guerre shinobi (les Zetsus qui s'infiltrent partout et Naruto qui se met en chemin essentiellement).



Et pour finir Tite Kubo nous offre une couverture mettant en scène Riruka pour le tome 51 de Bleach (autant le nouveau design des personnages avec pas mal d'ombres ne me gêne pas, autant le titre avec le gros aplat de couleur je trouverai ça moche jusqu'au bout). Mais bon on ne peut nier le talent de dessinateur de Kubo ; un tome consacré à l'entraînement d'Ichigo (et oui on en est toujours là, je sais c'est long mais c'est Kubo en même temps).

Un petit teaser pour commencer le mois d'août

Salut à tous, voilà un nouvel aperçu de la deuxième saison de Spartacus, ça laisse présager des bons moments, vivement la reprise en janvier.