vendredi 16 septembre 2011

Review du DCnU part 2 - des fondations qui roxxent !


Salut tout le monde, c'est encore et toujours moi ! Et une fois n'est pas coutume, je vais vous parler de comics ! Au programme aujourd'hui, la review du reboot de deux séries emblématiques de DC Comics, j'ai nommé Action Comics #1 de Grant Morrison et Rags Morales ainsi que Detective Comics #1 de Tony S. Daniel. C'est parti !


"Superman contre la ville de demain", tel est le titre de ce premier numéro qui montre les débuts de Clark Kent à Metropolis (ou plus précisément, cela fait six mois qu'il est arrivé) ; on apprend donc que le kryptonien n'a pas encore fini de développer ses pouvoirs (son incapacité à voler serait une conséquence du syndrome « Smallville »?). En dépit du développement de sa puissance, il reste donc encore un tantinet vulnérable mais la police et l'armée commence à être dépassé, d'où la sollicitation d'un certain homme d'affaires chauve. L'approche du personnage de Superman qu'offre Grant Morrison me plait bien, dans son boulot de justicier il est assez impitoyable, il encastre les hommes de main dans les murs, balance les malfrats par le balcon histoire de leur donner la frayeur de leur vie (il les rattrape à la fin hein je vous rassure) et surtout il adore faire briller ses yeux d'une lueur rouge des plus menaçantes. Bref il est dans la place et il entend bien se faire connaître des criminels ; en parlant de criminels, il apparaît que Metropolis semble être assez corrompue à cette époque-là, ce qui tend à rapprocher l'homme d'acier de son collègue gothamite et ce n'est pas pour me déplaire. Bref au niveau du scénario et de l'approche des personnages je n'ai rien à dire, c'est du tout bon. C'est plutôt sur le travail graphique que je me dois d'apporter quelques nuances, car si le trait de Rags Morales est fin, dynamique et plaisant, il reste que les visages des protagonistes connaissent quelques problèmes. Déjà il a totalement raté Loïs Lane selon moi, elle a une tronche pas très attirante et Jimmy Olsen a été bien gaté aussi ; sans compter que sur certaines planches, les yeux des personnages sont orientés dans des directions assez bizarres, on dirait qu'ils sont tous atteints de strabisme. A voir donc si ça va s'améliorer de ce côté-là parce que personnellement j'accorde beaucoup d'importance à la réussite des visages dans les comics (en plus là c'est limite si Clark Kent ne fais pas plus jeune que Jimmy Olsen ! ).

Je finirai en mentionnant que le pseudo-costume de Superman est assez accrocheur, bien que rudimentaire (un t-shirt bleu avec le S, un jean et des bottes, le tout rehausser d'une mini cape). Je vous l'ai déjà dit, notre ami commence sa carrière, il n'a pas encore pu se dégoter une costumière.

Action Comics #1 est donc une entrée en matière réussie de par son scénario plaisant et efficace et son graphisme accrocheur qui connaît cependant un gros bémol à cause des visages des personnages. Je vous le conseille vivement, en plus le cliffhanger est énorme.



Passons maintenant à notre ami la chauve-souris qui nous gratifie d'un premier numéro diablement accrocheur avec une histoire mêlant une confrontation Batman / Joker, une enquête sur les agissements du prince du rire, la police qui veut arrêter Batman et la fin est des plus tentatrices. Bref niveau intrigue c'est du tout bon ; pour les personnages on reste dans du classique, bien que personnellement je trouve assez bizarre qu'après 6 ans de « vie commune », notre chauve-souris préférée constate qu'elle n'est pas, et je cite, « assez préparée » pour se payer une tranche de Joker. A part ça notre chevalier noir offre une performance somme toute habituelle, beaucoup d'introspection (et d'auto-critique), du profilage, du camouflage dans la nuit, des bat-gadgets, etc. Le Joker est quant à lui fidèle à lui-même, poignardant les gens tout en riant aux éclats et le monsieur prépare un énième plan machiavélique qui se met en place avec une dernière page des plus intrigantes. Bref Tony S. Daniel gère sans problème à l'écriture.

Pour le graphisme, le trait de Daniel est fin et dynamique, les cadrages sont réfléchis (par exemple les plans sont serrés lors des massacres du Joker, choix judicieux et efficace) et les couleurs retranscrivent à merveille l'ambiance qui sied à Gotham. Restera quelques planches avec un Batman un peu trop massif mais à part ça c'est du bon.

Detective Comics entame donc à merveille la relance de l'univers du chevalier noir, offrant un récit qui pour l'instant reste assez accessible aux néophytes et qui sera plaisant pour tout fan de Batman (et/ou du Joker).


Vous l'aurez compris, nous avons là deux excellents débuts de séries qui rejoigne donc le sommet de mon palmarès du DCnU ! A la prochaine pour la suite de la review des new 52.

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