lundi 19 septembre 2011

Review du DCnU part 5 - explorons les recoins les plus extrêmes !

Salut à tous, aujourd'hui nous allons nous intéresser à trois comics faisant partie du segment "The Edge" du DCnU. Vous allez voir ça sera rapide et indolore.


Deathstroke de Kyle Higgins et Joe Bennet

Voici un personnage que j'aime bien, un super-vilain badass qui peut tuer tout ce qui bouge et a la réputation d'être le meilleur mercenaire du monde (il a étalé la Justice League dans Identity Crisis pour mémoire) ; bref j'attendais pas mal du reboot de Slade Wilson alias Deathstroke the Terminator. C'est vrai le gaillard est pas mal charismatique et il trimbalait un passif assez plaisant (cf Blackest Night Teen Titans et la série Titans sous la bannière Brightest Day)

Niveau scénario, Kyle Higgins livre une histoire un peu simpliste, à savoir que l'agent de Deathstroke le briefe pour un contrat, lui fait rencontrer ses partenaires et hop on exécute la mission s'il vous plaît. L'élément principal de cet épisode intitulé « Retour aux bases » est que la réputation de Slade Wilson est chute libre, le milieu ne le croit plus à la hauteur ; il va donc falloir leur prouver le contraire prochainement, de quoi promettre de bons massacres en perspective. Donc au final le scénario est sympa mais vraiment léger, à voir si ça gagnera en consistance la prochaine fois. Accessoirement il n'y a aucun moyen de savoir si notre ami mercenaire a gardé des antécédents pré-reboot.

Niveau dessin, Joe Bennet livre une composition efficace à défaut d'être sublime, ça reste dans le niveau satisfaisant du graphisme de comics mais j'ai vu largement mieux ; en plus j'accroche moyennement à la refonte du costume de Deathstroke, lui aussi devenu une armure complète avec grosses épaulettes qui ne servent à priori à rien en plus, bref passons...

Le tueur le plus dangereux de DC connaît donc un début en demi-teinte au sein du DcnU, le dessin est assez classique, le design se veut trop badass et le scénario est trop simpliste et linéaire. Cerise sur le gâteau, j'en ai marre de voir Slade Wilson se trimbaler une équipe, il n'en a pas besoin vindieu ! Bref, une déception, une ! A lire histoire de faire passer le temps en ne voulant pas se taper un truc compliqué...Accessoirement les néophytes n'auront pas de mal à rentrer dans le bain.



Grifter de Nathan Edmondson et Cafu

Voilà un comics qui me branche bien : Cole Cash, un arnaqueur, se fait kidnapper par des trucs qui ont des tronches d'extra-terrestres, ceux-ci voulant prendre possession de corps humains ; seulement le Cole il s'évade avant la fin du transfert. Du coup il peut entendre les voix de ses poursuivants (camouflés puisque leur conscience réside à présent dans des corps d'humains tout à fait banals) et se met donc à tuer ceux qu'il croise (ou plutôt qui se jettent sur lui). Seulement ça ne passe pas inaperçu, tout le monde pense que Cole est un terroriste et donc les militaires veulent le coincer aussi ; bref ce premier épisode intitulé « 17 minutes » est un gros bordel et on fini sur l'avènement de Grifter (joli masque au demeurant). Personnellement j'adore, Nathan Edmondson nous sert une histoire un peu S-F avec un soupçon de conspiration extra-terrestre (en tout cas je suppose que c'est des aliens, vu leurs têtes) et un héros super parano (en même temps il a raison de l'être). Bref ça sent bon la course-poursuite acharnée remplie de rebondissements et c'est tout ce que j'aime. Cela va rafraichir un peu mes lectures après tous ces super-héros. Je passe rapidement sur les dessins, le dénommé Cafu assure, rien de plus à dire.

Pour résumer, Grifter est une bonne surprise, je ne pensais pas me mettre à lire issu à l'origine du label Wildstrom mais finalement ça me plaît vachement donc j'attends la suite (et en plus c'est très accessible aux néophytes).



Men of War de Ivan Brandon et Tom Derenick

« Joseph Rock », premier numéro de cette série dédié à un groupe de militaire dirigé par le sergent Rock bénéficie selon moi de la popularité de Call of Duty pour étendre son cœur de cible. En effet Ivan Brandon se repose sur cette équipe de militaire qui va accomplir des missions commandos en milieu hostile, ça fleure bon COD Modern Warfare en gros. Après ne vous leurrez pas, j'ai connu des introductions plus consistantes (ici on présente le Caporal Rock, le Sergent Torisi et hop en avant pour la mission). Clairement je n'ai pas l'intention de suivre cette série pour son scénario, si je veux voir une bande de G.I.s s'amuser avec leurs gros fusils, je me materais un bon film bien bourrin. Reste que le mystère autour de l'identité du méta-humain intervenant dans ce numéro me poussera à finir ce premier arc.

Le style de Tom Derenick ne fait pas partie de mes préférés, reste que ça convient pas mal à la série mais bon les différents personnages sont patibulaires et tout est trop gris à mon goût. Bref, subjectivement, la série n'a pas beaucoup d'atouts pour l'instant et sa durée de vie sur ma liste de lecture est des plus limitée.

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