mercredi 14 septembre 2011

Review du DCnU part 1 - si on faisait Justice League Secret Origins ?

Salut tout le monde, vous connaissez la musique, voici l'heure de ma chronique spéciale DCnU, let's go !



La première revue du reboot à paraître, l'étendard de ce renouveau de DC Comics , la première pierre de la rénovation de l'univers de la Distinguée Concurrence, bref la première série de la vague « the new 52 », c'est l'équipe number one, le concentré d’héroïsme et de héros charismatiques, c'est la troupe de choc par excellence, j'ai nommé la Justice League ! On le savait depuis plusieurs semaines, ce titre écrit par Geoff Johns et dessiné par Jim Lee (pour moi c'est un combo mythique mais ce n'est que mon avis) relatera pendant un an (donc en toute logique 12 numéros) le tout début de cette équipe, la rencontre entre les 7 membres fondateurs. Première chose qui distingue ce Secret Origins (je l'appelle comme ça parce que bon l'ami Johns avait déjà établi les origines de Superman et de Green Lantern à sa sauce – et même celles de Flash au final) des autres moutures qu'à connu l'équipe en plus de 50 ans c'est le casting ! Car oui, l'un des membres fondateurs a changé, exit J'onn J'onzz (alias Martian Manhunter) et bonjour Victor Stone (alias Cyborg, membre symbolique des Teen Titans jusqu'à présent). Je ne connais pas les raisons de ce changement, sans doute est-ce pour rafraîchir un peu le titre, explorer d'autres pistes ou encore pour donner de l'importance au personnage qui a déjà connu une mise en avant dans Flashpoint...toujours est-il que pour l'instant je ne dirais qu'une chose : pourquoi pas ?

Ce premier numéro de Justice League commence par nous livrer plusieurs informations importantes, d'une part la série se déroule 5 ans avant le présent de la continuité instaurée par ce reboot ; d'autre part à cette époque le monde ne savait pas ce qu'était un « super-héros », le monde n'appelait pas Batman, Superman, Flash, Green Lantern et compagnie ses plus grands héros. Ainsi on commence d'entrée de jeu avec la police de Gotham City qui traque Batman (et ils y mettent les moyens), vient rapidement la première rencontre, à savoir celle de l'homme chauve-souris et de Hal Jordan (alias Green Lantern). Très vite Geoff Johns s'amuse à nous montrer que les deux compères ont une alchimie assez conflictuelle (ça il s'est appliqué à le dire depuis Green Lantern Renaissance/Rebirth) ; l'auteur pose également d'autres bases comme le fait que Batman soit considéré comme une légende urbaine à cette époque (quoi de plus normal). On voit aussi que Cyborg n'est pas encore Cyborg justement, bref l'équipe n'est pas encore constituée et nul doute que chaque héros connaîtra son lot de péripéties avant que la Justice League voit le jour. A noter que chaque héros semble avoir quelques problèmes à se faire accepter par la population car s'il était de notoriété publique que les forces de police gothamites chasse ponctuellement le chevalier noir, on voit ici que Green Lantern et Superman sont loin d'être eux-mêmes populaires. Bref la ré-écriture des débuts de la continuité de DC Comics semble se diriger vers une peur des méta-humains (qui a dit que ça rappelait les mutants de Marvel ?).



Je mettrais un petit bémol (qui est cependant relatif à l'appréciation propre de chaque lecteur) au fait que la menace qui obligera l'alliance de tous ces héros soit identifiée dès le début (je ne vais pas gâcher la surprise mais pour les fans de DC, on reste en terrain connu voire même désiré). Cependant cette première partie plante le décor efficacement et pose de nombreuses pistes que je me ferais un plaisir de suivre tous les mois.

Pour ce qui est de l'approche graphique je dois dire que j'ai toujours été fan du trait de Jim Lee (que j'ai découvert lors de la saga Batman SilenceHush en vo), son dessin est fin, détaillé sans être surchargé, ses cadrages sont dynamiques et entraînant, bref tout pour me plaire (et franchement il assure sur chacun de ses personnages). Les couleurs sont toujours au top et le lettrage est on ne peut plus normal, lisible et pas du tout gênant. Je conclurai en disant que le relooking des différents personnages n'est pas pour me déplaire, l'approche « les costumes sont un peu plus proches d'armures que de banals collants » fait mouche et accessoirement je me contrefiche que Superman ait perdu son slip rouge.



Bref ce premier numéro inaugural du DCnU met en place une histoire intrigante, avec son lots de rencontres, sa conclusion qui annonce un combat que personne ne refusera de voir, des personnages aux caractères distincts et donc aux interactions plaisantes et un graphisme sublime, dynamique et efficace. C'est en outre un point d'entrée idéal pour les novices qui voudraient s'attaquer aux héros de la Distinguée Concurrence, c'est on ne peut plus accessible, divertissant et prenant. Pour faire simple, en ce qui concerne le titre Justice League je suis conquis et j'attends la suite !

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