mercredi 12 janvier 2011

Un deux trois Séries !!

Bonsoir à tous, vous m'attendiez impatiemment les kanebis je le sais (wouah l'autre comme il s'y croit), soyez rassurés, voici venir votre article du jour. Triple dose aujourd'hui, avec un avis un peu plus étoffé sur Pretty Little Liars, mon point de vue sur No Ordinary Family ainsi que ma critique de V !! Let's go let's go let's go !!



Je vous avais parlé du premier épisode de cette série qui me paraissait de prime abord fort sympathique ; me voilà de retour après avoir regardé les 11 épisodes suivants, mes impressions ayant été renforcées !
Pretty Little Liars est donc bien un soap employant toutes les ficelles du genre ; seulement là où d'autres séries remplissent une partie des épisodes avec des prestations de chanteurs relativement célèbres ou de numéros de danse, nous avons ici des moments de pure paranoïa (bon j'exagère un petit peu je l'avoue). Nous retrouvons ainsi comme prévu les déboires de quatre adolescentes (les amourettes, les relations avec leurs parents, une pauvreté soudaine, la découverte de son orientation sexuelle,...) cependant le tout est relevé du fil rouge de la série. Qui est "A", la personne qui harcèle nos héroïnes de messages remplies de leurs plus précieux secrets ? Telle est la question qu'on se pose encore maintenant (ben oui, ils ne vont pas révélé LE mystère de la série à la moitié de la saison). Voir ces chères demoiselles (très attachantes je dois dire) se débattre tant bien que mal avec leur mystérieux/se harceleur/se est assez jouissif et l'originalité du concept est clairement le point fort de Pretty Little Liars. Sans compter le quotidien de nos héroïnes (bien distinctes au niveau du caractères et des déboires) qui est bien écrit je dois l'avouer (je ne suis pas un spécialiste des soap mais c'est le meilleur que j'ai jamais vu et pourtant il n'y a eu que 12 épisodes). Je rajouterai que chaque nouveau personnage ajoute son lot de doute et de suspicions !

Bref si vous chercher une série sympa, pas trop prise de tête, avec des jeunes gens charmants, le tout accompagné d'un soupçon de paranoïa ambiante, Pretty Little Liars saura vous combler !



Série culte des années 80, V a refait surface sur ABC l'an dernier ; ne connaissant pas la série originale je ne vous parlerais que de son remake. Le concept ? Des extraterrestres débarquent chez nous en proclamant qu'ils viennent en paix, nous font profiter de leur technologie avancée, nous embobinent avec leur joli papier cadeau tout en préparant la conquête de notre planète. La reine des lézards aliens (car oui sous leur peau artificielle ce sont des gros lézards), Anna, se révèle particulièrement douée pour manipuler son monde (enfin le notre devrais-je dire) ; excellente comédienne, elle peut mimer toute notre panoplie d'émotions et dose avec intelligence ses actions pour permettre à sa stratégie murement réfléchie de se mettre en place.
Seulement il y a un hic, les V(isiteurs) ont infiltré notre communauté il y a plusieurs décennies de cela et une résistance clandestine s'est donc mise en place ; une résistance que l'agent du FBI Erica Evans ne tardera pas à découvrir puis joindre (pour sauver son fils, très enthousiaste à l'idée d'aider les V). Je vous passe les détails, mais nous suivons donc les aventures de cette résistance, aux membres divers bien que peu nombreux ; j'ajouterais que tous les V ne sont pas mauvais, certains ont appris à ressentir des émotions (ce que la reine Anna considère comme la plus grande faiblesse, mais aussi la plus grande menace pour son peuple). Les traitres extra-terrestres ont baptisé leur groupe, la cinquième colonne , la série devient donc rapidement une guerre entre Anna et cette résistance (encore très limitée en nombre et en ressources).
Une des qualités de la série est son nombre réduits d'épisodes (la saison 1 n'en compte que 12), le rythme est donc soutenu et l'intérêt ne diminue pas (il y a pas mal de rebondissements). On ne sait en outre jamais à qui faire confiance (qui est un V déguisé ? Qui fait partie de la cinquième colonne à bord du vaisseau d'Anna ?). Ce qui m'amène tout naturellement aux personnages, le plus intéressant (et le plus remarquablement interprété) étant celui d'Anna ; en public, elle revêt son masque de sympathie et de compassion, en privé elle est froide, calculatrice et machiavélique. Le final de la saison 1 montre sa découverte des émotions (dans ce cas précis, le chagrin puis la rage), qu'elle placera en tête de sa liste de choses à éradiquer dans la saison 2. Les autres protagonistes ont chacun leur caractère, leur motivation et leur déboires propres (notamment Ryan, un ancien V infiltré dont la femme humaine tombe enceinte).
Je le disais plus haut, Morena Baccarin (Adria dans Stargate SG-1) se surpasse dans le rôle d'Anna ; Elisabeth Mitchell (la Juliet de Lost) est assez charismatique en leader de la résistance humaine guidée par sa volonté de protéger son fils. Autre membre du casting connu, la Supergirl de Smalville, j'ai nommé la charmante Laura Vandervoort. Et en spécial dédicace pour les fans de la série original, nous avons la leader des V, Jane Badler, qui joue ici la mère d'Anna.

Je vous rassure, la perfection n'existant pas, V compte quand même quelques défauts ; tout d'abord un début poussif : les 4 premiers épisodes de la série souffrent de lenteurs qui ne seront heureusement pas une norme pour la suite. L'intégralité des décors du vaisseau d'Anna étant fait par ordinateurs, on pourra remarquer que les intégrations ne sont pas toujours des plus soignées.

En conclusion, si vous aimez voir des humains se débattre pour empêcher des extra-terrestres d'envahir sournoisement la Terre, V est faîte pour vous !




Les super héros ont le vent en poupe à la télévision en ce moment, preuve en est No Ordinary Family qui a débuté en septembre sur ABC ; le pitch de départ est très simple, jugez plutôt. Jim Powell est un peu déprimé : sa femme Stéphanie ne pense qu'au travail, leur fille Daphné les prends pour des ringards et leur fils J.J. a des problèmes au lycée (il n'est pas très fute fute le garçon, donc il a des mauvaises notes, donc c'est l'abruti de service, donc on veut l'envoyer dans une école spécialisée). Bref la famille Powell n'est pas soudée, loin de là ; Jim a alors l'idée d'emmener tout le monde en voyage en Amazonie...seulement leur avion de tourisme s'écrase dans le fleuve et de retour chez eux, ils développent chacun des super pouvoirs ! Jim est une sorte de Hulk (super force, super saut, super résistance), Stéphanie se la joue Flash (elle est super rapide), Daphné peut lire dans les pensées et J.J. est devenu plus intelligent qu'Einstein.

No ordinary family nous propose donc de suivre cette famille dans une étape significative de leur vie et le moins que l'on puisse dire est que c'est loin d'être transcendant...Pour l'instant, 12 épisodes ont été diffusés ; largement de quoi se faire son opinion sur la série je dirais. Mon opinion ? Bon dieu que cette série tourne en rond ! Attention je ne dis pas qu'elle est archi-nulle, entendons-nous bien, mais c'est super frustrant de voir à quelle lenteur l'intrigue la plus importante de l'histoire n'avance pas.
Un épisode type de No ordinary family c'est quoi ? George, le meilleur ami de Jim, préviens ce dernier qu'un vol quelconque est en cours, notre apprenti héros essaye d'arrêter les criminels, échoue, se fait engueuler par sa femme parce qu'elle s'inquiète pour lui, puis il réussit finalement à coffrer les méchants à la fin. Entre temps leurs enfants sont au lycée, donc ils vivent des problèmes de lycéens (avec l'ajout des super pouvoirs dans l'équation évidemment) et cela sans aucune originalité. Stéphanie quant à elle travaille dans son laboratoire avec son assistante Katie (une accro aux comics en plus) ; leurs recherches ? Éclaircir le mystère de l'apparition des pouvoirs de la famille Powell...
Vu comme ça, ça fait un peu les super-héros rencontrent les Bisounours (vous n'avez pas tout à fait tort malheureusement) ; seulement le Dr King, patron de Stéphanie, a concocté un sérum à pouvoirs et s'est apparemment créé sa propre clique de méta humains (le pire c'est qu'il n'est au courant de rien pour les Powell). C'est là qu'on rencontre le Sylar de la série, j'ai nommé Joshua (un de ses alias, il est très cachotier sur sa réelle identité) ; il a des pouvoirs psychiques (télékinésie entre autres choses) et s'en sert de façon pas très gentille. Bref tout ce qu'il faut pour qu'on l'adore (ben oui, le principal attrait de Heroes était le personnage de Sylar, ne le niez pas) ; seulement son potentiel est gâché au bout de dix épisodes. Le monsieur coupe les ponts avec King pour vivre le grand amour (non mais je rêve franchement) ; le fil rouge passe donc de « empêcher Stéphanie de découvrir comment faire des méta humains » à « non Joshua ne me quitte pas ! ». Bref c'est niais, c'est guimauve, c'est relativement ennuyeux...c'est familial quoi.
L'histoire de la série n'est pas son attrait principal...qu'en est-il des effets spéciaux ? Car qui dit super-pouvoirs, dit effets spéciaux pour les montrer. Et bien là encore c'est assez mitigé ; les façons de montrer que Stéphanie est super rapide et que J.J. est super intelligent sont bien trouvées, mais alors les super sauts de Jim...quelle horreur !
Les personnages sont-ils à la hauteur au moins ? Les seconds rôles assurément ! George et Katie apportent le quota d'humour de la série et Joshua est bien charismatique (ça aide d'être un sosie de Sean Penn jeune). Le casting ? On retrouve Michael Chiklis (The Shield, la chose des 4 fantastiques) qui a la fâcheuse tendance de faire des têtes d'abrutis ; il y a aussi Julie Benz (la Rita de Dexter) et la très charmante (ça n'engage que moi) Autumn Reeser.

Donc je récapitule, une série aux premiers épisodes poussifs qui tournent en rond, des personnages sympathiques, une intrigue qui pourrait être passionnante si on passait à la vitesse supérieure, des acteurs qui font bonne mesure sans être transcendant (leurs personnages tournent en rond donc ça n'aide pas c'est sûr), quelques méta humains de temps en temps histoire de relancer l'intérêt et une bonne grosse dose de bisounours...En gros No ordinary family est plus une série sur la famille que sur les super pouvoirs...c'est regrettable selon moi...Donc ça se regarde, mais il ne faut pas en demander trop non plus.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire