lundi 10 janvier 2011

Quoi de neuf docteur ?

Bonjour les Kanebis, aujourd'hui je vais vous parler d'une série américaine qui a débuté sa diffusion hier soir ainsi que d'un animé tiré d'un manga du Shonen Jump qui a commencé il y a quelques jours et enfin je vous ferai part de ma découverte d'une autre série américaine qui a commencé cet été et qui me semble assez prometteuse à la vue de son pilote. Retenez donc les trois titres clés du jour : The Cape, Beelzebub et Pretty little liars ! Let's go !



The Cape, ou comment faire du Batman sans l'homme chauve souris ; nous suivons les aventures de Vince Farraday, policier intègre d'une ville toujours plus corrompue. Un jour il va se faire piéger par son meilleur ami et les caméras vont filmer sa mort, convaincant tout le monde qu'il était « Chess », un génie criminel. Seulement Vince n'est pas mort, il va rencontrer un maître magicien qui va l'entraîner dans l'art de la disparition (entre autres choses) ; il débutera alors sa croisade contre le mafieux aux apparences de businessman sauveur du petit peuple avec sa brigade de police privée. Ne pouvant se permettre de réapparaître au grand jour pour protéger sa famille, Vince va devenir « The Cape », le héros de comics préféré de son fils ; pour saboter les opérations du méchant Peter Flemming, il peut compter sur l'aide de son nouveau mentor, Max Malini (ainsi que sa troupe de cirque aux talents variés) et de Orwell, blogueuse très douée pour dénicher toutes sortes d'informations et très douée avec les ordinateurs.

Je disais donc que cette série me faisait penser à Batman, et bien je le maintiens, là où le Batman Begins de Christopher nous montrait un homme s'entraîner avec des ninjas, nous avons dans The Cape une initiation aux secrets des grands prestidigitateurs, à l'hypnose et surtout, au maniement d'une cape très spéciale (d'où le nom de super héros), qui s'allonge pour frapper ou attraper des objets ou qui permet encore de disparaître en ne laissant qu'un nuage de fumée derrière soi.

Vous l'aurez compris, je considère que la série reste prudemment en terrain connu, jouant des codes du héros de comic book (en s'aidant de quelques effets spéciaux cela va de soi), avec son lots de méchants typés, les tourments d'un homme qui s'illustre au grand jour en portant un costume mais qui ne peut se permettre d'être auprès de sa famille et les sidekicks divers et spécialisés. Nous avons ainsi une galerie de seconds rôles qui ne manquera pas d'amener un brin d'humour dans cette série qui se veut assez sérieuse (la famille du héros devra composer avec la prétendue mort de celui-ci, les quelques non-corrompus de la ville seront menacés, des assassins barjos viendront remplir des contrats,...).

Le casting principal est des plus attirants, dans le rôle titre nous retrouvons un ancien docteur du Cook County (l'hôpital où se passe les 15 saisons d'Urgences pour les incultes), j'ai nommé David Lyons et la touche féminine de la série est assurée par l'ancienne Terminator Summer Glau.

Le premier épisode pose les bases de la série avec un rythme endiablé, le deuxième établi la probable routine du show. A savoir, Vince fait capoter une opération de Flemming (visant à renforcer son emprise sur la ville) avec l'aide de ses acolytes pendant que sa famille fait son deuil et va de l'avant. Un schéma assez similaire au Nikita de la CW en somme ; à voir si The Cape réussira à ne pas tourner en rond au bout de quelques épisodes...

The Cape, c'est le dimanche soir sur NBC, je serais au rendez-vous (le lendemain sur internet quoi), et vous ?


A présent, il est l'heure de parler de Beelzebub, nouvel animé tiré d'un manga de la Shueisha et publié dans le célèbre Weekly Shonen Jump ; je n'ai jamais lu un seul chapitre et j'ai donc décidé de profiter de la naissance de l'adaptation animée pour découvrir ce titre. Le premier épisode pose apparemment le pitch de la série : un lycéen bagarreur et violent, Tatsumi Oga, se voit confier la garde de l'enfant nouveau-né du seigneur des enfers. Pas enthousiaste pour un sou à l'idée de devenir la baby-sitter de ce bébé démoniaque, Oga va devoir abdiquer, en effet le rejeton s'est attaché à lui (littéralement), et dès qu'on les sépare il déclenche ses pouvoirs infernaux. Dans ce premier épisode on nous présente également Furuichi, l'ami d'Oga et Hildegarde, la nourrice de Beelzebub (le prénom – enfin un des prénoms – du bébé aux cheveux verts) venue tout droit des Enfers pour veiller à la bonne éducation du bambin. Car oui, le fiston du diable n'est pas venu sur Terre par hasard, il a été envoyé pour détruire ses habitants et donc Oga, en bon délinquant bagarreur, doit l'élever dans ce sens.

Le manga m'a l'air d'être humoristique plus que tout autre chose, même si j'ai vu des trucs plus drôles (en fait le premier épisode se résume à voir le bébé foudroyer tout le monde...) ; à voir après quelques épisodes si ça vaut vraiment le coup, puisque pour l'instant je ne vois pas où l'auteur veut en venir !

Finissons avec ma découverte de Pretty little liars ; je cherchais une série à regarder et le pitch m'a séduit. Pour faire court, nous avons cinq adolescentes inséparables, Aria, Hanna, Emily, Spencer et Allison ; pendant une soirée, la dernière disparaît sans laisser de traces. Un an après, alors que le groupe de copines a éclaté (Aria étant même partie en Islande pendant plusieurs mois), elles vont devoir se rabibocher pour composer avec une séries de messages inquiétants. En effet, chacune reçoit un sms, un e-mail, ou une lettre très personnel (et surtout qui concerne leurs faits et gestes actuels) signé « A » ; de quoi faire jubiler les plus paranoïaques d'entre nous. Je n'ai vu pour l'instant que le premier épisode, mais la série a l'air de réserver quelques petits secrets sur notre quatuor d'adolescentes (fort charmantes je ne vous le cache pas) et ça me rappelle assez un slasher assez réussi (du scénariste de Scream, ça aide), à savoir « Souviens-toi l'été dernier ». Les va-et-vient entre le présent et le passé finissent d'étoffer chaque personnage de manière réfléchie sans jamais casser les rythme de l'épisode.

Je résume, des jolies filles aux caractères bien spécifiques qui cachent quelques squelettes dans leur placard (notamment « l'affaire Jenna ») tout en vivant les tracasseries habituelles pour leur âge (les garçons, les parents, le lycée). Je ne dirai qu'une chose : intriguant tout ça.


Ce sera tout pour cette fois, je vous laisse avec un petit cadeau bonus, une vidéo du Saturday Night Live, dans laquelle Jim Carrey parodie quelque peu Black Swan, enjoy et à la prochaine les kanebis !


ps : oui je vous ai posté trois vidéos en anglais non sous-titré mais c'est laaaaargement compréhensible croyez-moi.

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