mercredi 9 février 2011

Yes Dominus !!

Salut les Kanebis, aujourd'hui je vais vous parler de Spartacus : Blood and Sand qui raconte les mésaventures d'un guerrier Thrace qui devient un gladiateur. Au programme, sexe, violence et trahisons...Rock'n Roll !!

Cette série diffusé sur le câble américain par la chaîne Starz fût une des révélations de la saison dernière ; de part le scandale qu'elle a créée tout d'abord. Il y a en effet beaucoup (trop) de nudité, de scènes de sexe et de violence pour diffuser la série sur de grandes chaînes étrangères. D'autre part à cause du succès et l'engouement qu'elle a engendrée (Starz s'en frotte encore les mains).

Si l'on devait comparer Spartacus à une autre série, je dirais qu'elle se rapproche de Rome tout en piochant sans ménagement dans 300. Nous avons donc une histoire qui donne la part belle aux scènes dénudées (les demoiselles ont de sérieux atouts il faut le reconnaître) et aux combats sanglants (merci la post-production pour les hectolitres de sang partout) souvent ponctués de ralentis (pas merci Zack Snyder). Mais ceci n'est que le papier cadeau mes chers Kanebis ! La principale qualité de Spartacus : Blood and Sand reste ses personnages et son intrigue. Mention spéciale à John Hannah qui nous livre un Quintus Batiatus haut en couleurs ; en surface accueillant et chaleureux, ce Lanista est capable des pires machinations et d'une extrême froideur. A l'instar d'une certaine Debra Morgan , Batiatus ponctue sans retenue ses phrases par un langage des plus vulgaires (comprenez fuck, fuck et encore fuck). C'est simple, dès que notre ami entre en scène, l'atmosphère devient tout de suite électrisante et énergique.

Les autres personnages ne sont pas en reste, bien qu'ils soient un peu plus figés dans des clichés, comme Varo le gentil acolyte, Ashur le roublard perfide, Crixus le fier champion,...Cependant il me faut ajouter que la plupart des personnages connaissent un développement, aussi infime soit-il ; ainsi on ne stagne pas et on découvre plusieurs facettes des protagonistes. Le scénario est en outre assez captivant, la première saison faisant 13 épisodes, il n'y a pas le temps de tourner en rond, les rebondissements sont légions et chaque morceau de l'intrigue connaît des avancées significatives.

Les combats sont en outre pas trop mal réalisés, on comprend tout ce qui se passe, les affrontements sont violents (bien qu'il y ait un côté chorégraphié un peu trop voyant par moments) et diversifiés (ben oui sinon ce serait vite soulant). La musique est en outre toujours en accord avec les images ; guitare électrique pour les combats, sonorités sauvages pour les panoramas et accords symphoniques avec chœurs pour les passages émouvants.

Un des défauts de Spartacus restera ses effets spéciaux. La surabondance de post-production peut ou non agacer (c'est à l'appréciation de chacun) mais les incrustations et les panoramas numériques sont eux carrément ratées. Chaque fois que j'ai vu un plan éloigné sur le Ludus de Batiatus ou l'arène de Capoue, je n'ai pu m'empêcher de penser à Caesar 3 (un jeu qui date de 12 ans quand même).

Ai-je besoin de signaler que les décors (quand ils sont réels) et les costumes nous plonge sans problème dans la Rome Antique ? Je ne pense pas, c'est un aspect depuis longtemps maîtrisé par l'industrie cinématographique et télévisuelle.

En conclusion Spartacus : Blood and Sand nous conte les aventures d'un guerrier trahi qui deviendra un esclave, puis un gladiateur et qui sera témoin d'une société romaine en apparence civilisée mais qui est finalement capable de la plus grande barbarie et décadence...Sexe et violence rythme une épopée aux nombreux rebondissements et aux protagonistes au caractère extrême. Un programme que je recommande à tous, spécialement aux fans de Rome et de 300.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire