mardi 31 août 2010

Je vais devenir le seigneur des pirates !

En août 1997 commence la publication d'une oeuvre qui va bouleverser le monde des mangas, bousculer les références du shônen et pulvériser les records ; cette oeuvre est signée Eichiro Oda et se nomme One Piece. Après 13 années de publication dans le Weekly Shônen Jump, soit 597 chapitres, la première partie de One Piece se conclut ; voici l'occasion pour moi de vous parler de ma lecture de ce manga tout bonnement incontournable !



One Piece est actuellement en pause dans sa publication pour un mois, une période qui permettra à son auteur de préparer le retour de ses personnages après une ellipse de 2 ans dans l'histoire. On peut donc raisonnablement considérer que la première partie du manga vient de se conclure ; c'est le moment opportun pour dresser un petit bilan.

Je me suis mis à lire One Piece il y a deux ans et demi, j'ai ainsi dévoré une cinquantaine de tomes en deux mois et je n'ai jamais été capable de décrocher. En effet, là où des mangas comme Naruto ou Bleach connaissent des périodes de passages à vide et deviennent lassants, One Piece reste fun, délirant et décalé tout en présentant un monde riche et vaste, peuplé de personnages charismatiques variés.

Le pitch de départ est classique : Monkey D. Luffy est un jeune pirate qui veut mettre la main sur leOne Piece, le trésor du seigneur des pirates mort il y a 20 ans. S'en suit moultes péripéties, rencontres, combats, évènements tragiques et moments désopilants ; l'équipage de Luffy au chapeau de paille ne cessera de s'agrandir, nous offrant de plus en plus de situations inattendues qui viendront pimenter un quotidien des plus atypique et hilarant.



La galerie de personnages est variée et permet une mécanique de groupe des plus rafraîchissantes ; chaque camarade de Luffy a sa façon personnelle de combattre et chacun a un passé capable d'émouvoir les plus insensibles d'entre nous. Les relations sont spécifiques et nos amis ne vont avoir de cesse de s'adorer tout en se chamaillant dans la joie et la bonne humeur.

Le style graphique d'Eichiro Oda évolue au fil des tomes et même si certains personnages peuvent avoir une tête bizarre ou un corps disproportionné, le trait reste fin, toujours lisible, frais et dynamique.
Une des grandes qualités de One Piece est sa capacité à surprendre son lecteur, si les 10 premiers tomes propose un schéma narratif redondant (on arrive sur une île, on rencontre un personnage intéressant, on s'associe à lui pour combattre une bande de méchants, le nouveau copain rejoint l'équipage), la suite s'avère être constamment imprévisible. Ainsi on essaye de deviner les futurs combats qui auront lieu dans un arc mais pas de chance, Oda a eu une meilleure idée et le comble c'est que ça nous plaît encore plus.

Le monde de One Piece est vaste, riche, complexe et peuplé d'individus divers, chacun ayant sa raison pour naviguer sur les océans hostiles. Un des points forts du manga est bien évidemment sa galerie de méchants, tous plus détestables les uns que les autres, ils sont aussi les personnages les plus charismatiques du manga et offrent une résistance de poids lorsqu'ils combattent nos héros.



Parlons-en des combats tiens ! Bon nombres de personnages bénéficient des pouvoirs des fruits du démon. Un fruit du démon octroie des pouvoirs fantastiques à celui qui le mange (en contre-partie la personne devient incapable de nager et coule au fond de l'eau s'il tombe à la mer), nous avons ainsi le droit à Luffy l'homme élastique, Crocodile l'homme de sable, Ace l'homme de feu etc etc. Les pouvoirs sont variés et se manifestent de façon surprenante, si bien que les combats ne sont jamais répétitifs et restent toujours un grand moment.

Ces combats sont toujours justifiés : que ce soit par vengeance, pour sauver un camarade ou encore pour résoudre un conflit géo-politique dont on ne soupçonnait même pas l'existence. Il n'y a pas les gentils d'un côté et les méchants de l'autre (enfin si un peu), nous avons les pirates (bons ou mauvais) qui sont traqués par la Marine (qui compte en son sein des officiers à la moralité des plus douteuses. La dîte Marine étant l'organisation militaire du Gouvernement mondial (dont les têtes pensantes ont leur lots de squelettes dans le placard). Le Gouvernement mondial exauçant les moindres désirs de... Bref, vous l'aurez compris, One Piece ne se résume pas à A vs B. Il y a de multiples factions en présence qui nous sont présentées au fur et à mesure. L'histoire réserve également son lot de mystères et nous n'avons pas fini de découvrir tous les secrets de cette oeuvre dont le background est beaucoup plus étoffé qu'il n'y paraît.

Eichiro Oda ne s'est pas contenté de faire de son manga une référence incontestable du shônen, il a transcendé le genre ! Le schéma narratif se répète constamment à première vue, mais quand on y regarde de plus près il se renouvelle sans cesse et les aventures de notre bande de pirates préférée restent imprévisibles et jouissives. Les thèmes habituels traités dans un shônen (amitié, dépassement de soi) sont ici poussés à l'extrême, chacun membre de l'équipage a son rôle à jouer, est prêt à se sacrifier pour les autres et est conscient que seul il ne peut pas grand chose. Mais quand ils sont tous ensemble, Luffy, Zorro, Nami, Sanji, Ussop, Chopper, Robin, Brook et Franky sont invincibles !



Pour finir, je reviendrai sur le seul défaut que j'ai trouvé à One Piece : la mauvaise habitude que son auteur a d'épargner ses personnages, même s'ils sont mortellement blessés. Cependant les récents évènements réparent ce petit bémol en nous mettant une sacrée claque au passage.

On a longtemps considéré Dragon Ball comme le shônen n°1, le titre est désormais tenu par One Piece ; croyez-moi, c'est amplement mérité ! Je sais que l'ampleur de l'oeuvre en décourage plus d'un de prendre le train en marche (597 chapitres, 59 tomes, 464 épisodes pour l'animé), mais rien ne vous oblige à tout lire/regarder en un jour, allez-y à votre rythme, tranquillement. Vous ne le regretterez pas, essayez One Piece c'est l'adopter !

En conclusion, je dirai que quoiqu'il arrive, que je sois ému, excité, totalement retourné, purement enthousiasmé, écroulé de rire ou encore tout simplement bluffé, j'attends chaque semaine le chapitre de One Piece avec une impatience et un engouement incontrôlables !

samedi 28 août 2010

Cervelle de Iop !

Voici venu l'heure de vous exprimer mon ressenti à propos de la série animée Wakfu : c'est à voir absolument ! Voilà mon travail est terminé, à la prochaine fois...Comment ? Vous voulez que je développe ? Bon, très bien. Here we go !



Jusqu'à un certain samedi matin, je n'avais vu qu'un seul épisode de Wakfu, cette première rencontre ne fut pas déplaisante, l'épisode bénéficiait d'une ambiance totalement décalée (pour les amateurs, c'était l'épisode avec les princesses moches) et il s'en dégageait un certain charme. Mais la série étant diffusé sur France 3, chaîne habituée à la diffusion chaotique de ses programmes jeunesse, je me suis abstenu de m'y intéresser davantage. Cependant, un samedi matin où je n'avais rien à faire à part regarder le petit écran, je suis tombé (non pas par hasard, j'avais été prévenu de cette diffusion via un forum sur internet) sur les deux derniers épisodes de Wakfu. Ce fût une révélation ! A l'instar d'Avatar, le dernier maître de l'air, j'étais en train regarder un programme d'une rare qualité, maîtrisé de bout en bout et réalisé en plus par des Français (cocorico !). Je reviendrai sur la fin de Wakfu plus tard, pour l'instant je me contenterai d'ajouter que ces deux épisodes m'ont donné envie de regarder l'intégralité de la série, pour voir si le niveau était homogène ou si la fin avait bénéficié d'une qualité inhabituelle.

C'est ainsi qu'il y a une semaine, j'ai regardé le premier épisode de Wakfu, puis le deuxième, puis le troisième, puis le...Bref vous l'aurez compris, j'ai vite été totalement embarqué dans l'aventure ! Pour quelles raisons ? Et bien parce que sous des airs de série destinée avant tout aux enfants, se cache une oeuvre de qualité, riche en références, avec un design accrocheur et une animation dynamique (réalisée tantôt avec flash, tantôt de manière traditionnelle). Les responsables savent où ils vont et c'est toujours un plaisir de regarder un produit qui n'échappe pas au contrôle de ses créateurs.



Personnellement je dirai que la série compte deux parties bien distinctes, faisant chacune 13 épisodes : la première permet de planter le décor, présenter les divers personnages et leur dynamique de groupe ainsi que leurs relations. Ainsi le spectateur suit la bande de héros dans leur voyage, on en apprend plus sur les différents peuples qui habitent ce monde, on découvre des personnages secondaires sympathiques bien que peu utiles à l'histoire principale. Le tout est plein d'humour et l'ambiance est décalée (essentiellement grâce à PinPin, le crétin - ou Iop dans ce cas - de service et Ruel le vieillard radin). L'apogée de cette partie étant la trilogie du Boufbowl, véritable hommage à Captain Tsubasa (Olive et Tom si vous préférez), qui nous offre un déluge de délires en tous genres sur fond d'une rencontre sportive.
On passe aux choses sérieuses dans la deuxième partie, les quelques questions qui se posaient dans la première moitié de la série trouvent une réponse ici, l'histoire reprend le dessus sur l'humour et le ton devient progressivement plus grave et mature. Le personnage de Nox, méchant par excellence de cette première saison de Wakfu devient récurrent, et sa présence suffit à refroidir l'ambiance (en même temps avec ce psychopathe obsessionnel on ne pouvait espérer que les épisodes se transforment en concours de tricot). On assiste à plus de combats, chacun bénéficiant d'une réalisation de très bonne qualité, les épisodes deviennent véritablement dépendants les uns des autres (on doit donc les voir dans un ordre précis, alors que les 10 premiers n'avaient que peu de relations entre eux de prime abord). La série n'a de cesse d'affiner sa qualité, que ce soit son aspect visuel ou l'animation, la richesse croissante de ses épisodes ou la diversité des thématiques abordées ; la musique est en outre toujours en harmonie avec les images.

Au fur et à mesure que l'on progresse dans Wakfu, il devient de plus en plus dur de résister à regarder l'épisode suivant. A plus forte raison lorsqu'on regarde les deux derniers épisodes, apogée de la qualité de la série : la fin de la première saison de Wakfu est épique, tragique, pimentée par des combats titanesques à l'animation sans faille (je suis passé de l'excitation à la tristesse, de la tristesse à la nervosité, puis je fus de nouveau au comble de l'excitation et enfin encore triste). J'étais sur le c*l pendant ces deux épisodes, je n'en croyais pas mes yeux tellement c'était bon. Je comparerai ce final, et je le dis en toute sincérité, aux meilleurs épisodes des animés japonais (rappelez-vous du combat Sasuke vs Naruto à la fin de la first gen) ou américains (comme Avatar, le dernier maître de l'air).



Les deux épisodes spéciaux sont tout aussi réussis ; celui sur Noximilien retranscrit avec succès la dérive de l'horloger (que ce soit dans le scénario, dans le traitement des couleurs, ou dans l'aspect graphique de plus en plus glauque). Celui sur Goultard franchit un seuil dans le traitement de la violence par rapport à la série (Goultard est surnommé le barbare, et manifestement il a gagné ce surnom dans le sang) tout en offrant un face à face violent entre deux hommes puissants.


Pour ma part je ne peux que témoigner de mon enthousiasme à l'égard de cette série dont les créateurs ont acquis mon respect et mon admiration (et je reste mesuré dans mes propos quand à mon ressenti sur le final, j'en suis encore totalement retourné). Je vous dis à une prochaine fois (je vous réserve encore une fois du lourd, du très très lourd), d'ici là foncez voir Wakfu !

vendredi 27 août 2010

Lok'tar Ogar !

Bonjour à tous, les kanebi. Aujourd'hui je vais vous parler vite fait d'un bouquin (Ouaaaah genre tu lis toi, si si je vous assure) dont j'ai fait l'acquisition récemment.
Il s'agit du Cycle de la haine, écrit par Keith R.A. DeCandido et publié chez Panini Books.

Il s'agit donc là d'un roman faisant partie de l'univers fantastique de Warcraft, tiré du jeu vidéo du même nom édité par Blizzard Entertainment.
L'histoire de ce Cycle de la haine, se situe 3 ans après les évènements de Warcraft 3 et un an avant ceux du Meuporg le plus célèbre du monde, j'ai nommé World of Warcraft.

L'histoire nous débarque au beau milieu d'une espèce de guerre froide entre les deux factions rivales : Les orcs et les humains. La paix très fragile entre ces deux factions semblent être compromise lorsque des humains ornés d'une épée enflammée s'attaquent aux orcs. Les deux dirigeants se doivent donc de trouver les coupables avant que la feu de la haine ne se ravive une fois de plus.

Alors que dire de tout ça ? Personnellement étant un fan du background de Warcraft, j'ai trouvé ce livre, contrairement à son prédécesseur, (Arthas, l'ascension du roi liche, disponible chez le même éditeur) très intéressant puisqu'il apporte son lot de nouveautés et, chose importante, nous raconte une histoire qui n'est pas juste une transposition d'évènements que l'on a déjà vu dans Warcraft ou WoW.

De plus le livre se lit très facilement, et on se laisse vite emporter par les évènements car, bien qu'étant rapide, l'auteur arrive à extraire l'essentiel de son matériaux d'origine et parvient à être extrêmement précis dans sa narration afin d'immerger le lecteur dans l'action.

Bref je ne peux que recommander ce livre à tous les fans de Warcraft et de Médiéval-fantastique.

jeudi 26 août 2010

L'eau, la terre, le feu, l'air ....

Aujourd'hui je vais vous parlez d'une des meilleures séries d'animation qu'il m'ait été donné de voir, que ce soit dans le traitement scénaristique, le développement des personnages ou encore la quête ambitieuse qu'ils entreprennent ... Voici mes impressions sur Avatar, le dernier maître de l'air !



Je n'avais vu que très peu d'épisodes de cette série (2 pour être précis) et c'est en fait l'adaptation cinématographique de M. Night Shyamalan (dont vous pouvoir le teaser ci-dessus) qui m'a incité à réellement m'intéresser au matériau d'origine (ben oui, devant un tel massacre au cinéma, je ne risquais rien à découvrir ce qui est un succès critique et populaire reconnu sur le petit écran). C'est ainsi que j'ai dévoré la soixantaine d'épisodes que compte la série en moins d'une semaine (et oui, quand j'aime je ne m'arrête pas, Dexter, The big bang theory et bien d'autres séries en sont témoins).
Revenons à Avatar, le dernier maître de l'air ; j'ai tout simplement pris une claque face à tant de qualité et de maîtrise de son sujet ! Le concept de base est simple, voir classique : l'histoire se déroule dans un monde comportant 4 ethnies majeures : les tribus de l'eau, la nation du feu, le peuple de la terre et les nomades de l'air. Chaque pays compte en son sein des individus pouvant contrôler un élément, ce sont les maîtres ; le hic, c'est qu'il y a 100 ans la nation du feu a éradiquer les maîtres de l'air et entretient depuis une campagne de conquête du monde. C'est alors que deux membres de la tribu de l'eau du pôle nord, Sokka et sa petite sœur Katara découvre un jeune garçon de 12 ans prisonnier de la glace : l'avatar Aang. L'avatar est un individu ayant la faculté de contrôler les 4 éléments (après s'être entraîné bien sûr), il est donc la personne qui se doit de ramener l'harmonie sur le monde. Le spectateur suit donc les aventures d' Aang, le dernier maître de l'air et ses deux amis du pôle nord.



Si la série présente une trame globale balisée (la saison 1 voit Aang apprendre la maîtrise de l'eau, dans la saison 2 il s'attaque à la maîtrise de la terre...je vous laisse deviner ce qu'il fait dans la saison 3), la quête de nos héros réserve toutefois son lot de surprises et de retournements de situations.

Pourquoi ai-je autant accrocher à Avatar ? Tout d'abord chaque épisode est un savant mélange d'humour décalé et désopilant (le personnage de l'oncle de Zuko est cultissime), de personnages savamment introduits et développés ; le tout saupoudré d'une histoire principale et de trames secondaires entremêlées et toujours utiles, que ce soit via un personnage qui deviendra récurrent ou alors des événements qui auront des répercussions plus tard. Le design des personnages reste relativement simple, ce qui permet d'avoir une animation allant du correct (au départ) à l'excellent. Cela nous offre des combats dynamiques, variés et absolument jouissifs. Les différents protagonistes ont leur style propre, ce qui fait qu'on ne se lasse jamais des nombreux face-à-face qui parsème la série. Les décors, les nombreux villages, villes voire cités sont diversifiés et ont leur ambiance spécifique, le tout appuyé par une musique toujours dans le ton de l'image et qui saura magnifier les grands moments (même si elle n'a pas la superbe d'une composition cinématographique).



Cette série s'adresse avant tout aux enfants, mais elle arrive à adopter un ton grave et à développer des thématiques plus matures sans toutefois perdre son public premier en cours de route. La mort, le lavage de cerveau, la folie, la trahison, la solitude, la manipulation ou encore la guerre sont entre autres abordés tout au long du périple de notre bande de joyeux drilles. Parlons-en d'ailleurs de ceux-là, on pourrait penser que suivre trois gamins qui voyagent à travers le monde pourrait rapidement être lassant (qui a hurlé Pokemon dans le fond ?)...que nenni ! Les relations entre les personnages évoluent constamment, nos héros ne cessent de gagner en maturité et en détermination (tout en nous offrant des passages de pure crétinerie pour notre plus grand plaisir – ben oui ce sont des adolescents, il faut bien qu'ils se détendent). Et c'est là une des grandes forces de ce dessin animé, les créateurs restent toujours cohérent et maîtrisent leurs personnages, ils savent ce qu'ils doivent en faire et ne se perde pas dans des déviations inutiles (j'en connais qui devraient prendre exemple, n'est-ce-pas monsieur Kubo ?). Le prince Zuko en est le plus flagrant exemple ; il représente le personnage le moins manichéen de la série et c'est un régal de suivre son périple, oscillant entre le bien et mal, faisant des bons et des mauvais choix.



Comment ai-je pu enchaîner l'intégral de la série en quelques jours ? La réponse est simple : l'équipe responsable de ce produit est bougrement talentueuse, nous offre une histoire intrigante, intéressante et diversifiée avec des personnages accrocheurs vivant un périple jamais répétitif (bon d'accord, un peu dans la saison 1, mais il faut poser les bases et donc éviter de partir dans tous les sens).
En conclusion, Avatar, le dernier maître de l'air est une série incontournable, tant l'ensemble est maîtrisé. Elle n'a qu'un seul grand défaut : se terminer !

mercredi 25 août 2010

Qui est Salt ?

Hier soir je me suis rendu à l'avant-première de Salt, un film de Phillip Noyce avec Angelina Jolie dans le rôle principal.
Alors qu'est ce que Salt ? En gros une espionne américaine se trouve être en réalité une espionne russe infiltrée à la CIA et s'apprête à mettre le pays dans un merdier sans nom.
Bref vous l'aurez compris, dans le fond rien de bien innovant dans le scénario de ce Salt. L'intérêt de ce film repose avant tout sur le talent d'Angelina Jolie qui, je dois le dire, est pas mal convaincante dans son rôle d'espionne à double casquette.

Pas le temps de souffler : après une rapide mise en situation, le film prend très vite de l'ampleur et ça se met à se castagner dans tous les sens sans répit. Point pas forcément négatif me direz vous mais le soucis c'est que le type de réalisation et de montage fait désagréablement penser à un ersatz de Jason Bourne.

Le réel problème de ce film est qu'il n'est ni bon, ni mauvais, il est incroyablement banal. Je ne pourrais pas trouver un élément concret qui pourrait le distinguer des autres films de ce genre, telle la série des Jason Bourne ou autre, de plus je trouve la façon dont sont dépeins les personnages extrêmement caricatural : des russes qui tournent à la vodka dans un rafiot datant de la guerre froide, un espèce de tandem god cop-bad cop avec encore et toujours en toile de fond un conflit Américano-sovietique qui commence à sentir fortement le formol. Mais remaquez, peut-être que certains scénaristes d'Hollywood n'ont pas mis le nez dehors depuis un moment et ne savent toujours pas que la guerre froide est terminée...

Donc au final, le réal accouche d'un film, pas nul, pas désagréable, mais qui à pour inconvénient d'être terriblement banal avec un scénario dépourvu d'une quelconque originalité et qui ne restera donc pas dans les anales (hé ho les deux pervers du fond qui allaient en profiter pour faire une blague salace, vous sortez !).

NOTE DE LEO : 10/20

Allez en bonus track pour ceux qui ne l'auraient pas encore vu, la bande-annonce de Salt :

mardi 24 août 2010

Bazinga !

Il y a quelques mois, j'ai découvert une série américaine tout bonnement hilarante : the big bang theory. Cette série au concept rafraichissant, aux personnages désopilants et aux épisodes plus mémorables que les uns que les autres est tout bonnement devenu ma série comique préférée. Le pitch de départ est simple : Leonard et Sheldon, deux jeunes physiciens, voient leur quotidien irrémédiablement bouleversé par l'arrivée de leur nouvelle voisine de palier, une jeune femme séduisante nommée Penny. La bande de geeks formée par Leonard, Sheldon et leurs amis et collègues Howard et Raj va ouvrir son monde à la ravissante Penny, il en résultera des situations inoubliables à se tordre de rire.



Le spectateur suit donc les aventures de ces 5 personnes, leurs relations évoluant tout au long des 3 saisons que comptent déjà cette série et les personnages jouissent d'un développement équitable. Les répliques cultes s'enchaînent, les expressions employées marquent l'esprit, comme le désormais célèbre « Bazinga » et on ne peut contenir notre impatience de voir le prochain épisode.

L'équipe artistique de la série ne cesse de surprendre son public tout en lui offrant ce qu'il attend ; les dialogues, les situations ou même les vêtements des personnages font sans cesse des références à la science fiction, aux séries télé, aux comics, aux théorèmes scientifiques, au cinéma, ...



Le point le plus attractif de la série reste le Dr Sheldon Cooper ; plus intelligent que ses amis, il est aussi le plus à part. Il se croit omniscient, n'y connait rien en relations sociales, n'est pas le moins du monde intéressé par les femmes et se comporte la moitié du temps de manière extrêmement juvénile ; c'est un réel plaisir de voir ce grand enfant super intelligent se confronter constamment à un monde qu'il ne comprend pas. Les autres personnages ont bien sûr leur particularités propres et sont tout aussi attrayants, mais Sheldon est à the big bang theory ce que Homer est aux Simpsons et Cartman à South Park.

Les guests stars sont nombreuses dans the big bang theory, cela va de Stan Lee à Summer Glau et la série bénéficie ainsi de personnages secondaires des plus mémorables (mention spéciale à la mère de Léonard).



En conclusion, cette série est tout simplement un moment de grosse poilade en continu pendant 20 minutes. Un conseil, pour toi lecteur, regarde la série en vo, tu ne le regretteras pas !

Let the show begins

Bonjour à tous et à toute, et bienvenue sur le blog tout neuf des Kanebi's.
Mais qui sont les Kanebi's me direz vous ? Très bonne question mon p'tit bouchon, à laquelle je vais m'empresser de répondre, pour votre plus grand plaisir qui plus est.
La Kanebi Corp. est un petit groupuscule composé de geeks fanatiques fermement décidés à conquérir le monde à l'aide d'une brosse à dent, un paquet de post-it et d'un pot de moutarde, le tout en portant un caleçon par dessus son pantalon en criant des obscénités sur le toit d'un building américain.
Alors si toi aussi, comme nous, tu es passionné par la culture des patates douces dans le sud de l'alaska ou par la reproduction des gallinacés en milieu mi-figues mi-raisin, ce blog devrait te plaire.
Plus sérieusement, ce blog servira à recueillir nos avis sur divers sujets qui nous tiennent à coeur (Cinéma, jeux vidéos, séries tv, sites internet, manga, comics et bien d'autres choses encore) .

Alors à bientôt pour les premiers articles.


Blog sans obligation d'achat répertorié au cadastre de la bêtise congénitale, réservé aux personnes désireuses d'avoir notre avis sur des sujets qui n'ont foutrement pas d'intérêt à part pour nous qui n'avons que ça à faire.
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