samedi 28 août 2010

Cervelle de Iop !

Voici venu l'heure de vous exprimer mon ressenti à propos de la série animée Wakfu : c'est à voir absolument ! Voilà mon travail est terminé, à la prochaine fois...Comment ? Vous voulez que je développe ? Bon, très bien. Here we go !



Jusqu'à un certain samedi matin, je n'avais vu qu'un seul épisode de Wakfu, cette première rencontre ne fut pas déplaisante, l'épisode bénéficiait d'une ambiance totalement décalée (pour les amateurs, c'était l'épisode avec les princesses moches) et il s'en dégageait un certain charme. Mais la série étant diffusé sur France 3, chaîne habituée à la diffusion chaotique de ses programmes jeunesse, je me suis abstenu de m'y intéresser davantage. Cependant, un samedi matin où je n'avais rien à faire à part regarder le petit écran, je suis tombé (non pas par hasard, j'avais été prévenu de cette diffusion via un forum sur internet) sur les deux derniers épisodes de Wakfu. Ce fût une révélation ! A l'instar d'Avatar, le dernier maître de l'air, j'étais en train regarder un programme d'une rare qualité, maîtrisé de bout en bout et réalisé en plus par des Français (cocorico !). Je reviendrai sur la fin de Wakfu plus tard, pour l'instant je me contenterai d'ajouter que ces deux épisodes m'ont donné envie de regarder l'intégralité de la série, pour voir si le niveau était homogène ou si la fin avait bénéficié d'une qualité inhabituelle.

C'est ainsi qu'il y a une semaine, j'ai regardé le premier épisode de Wakfu, puis le deuxième, puis le troisième, puis le...Bref vous l'aurez compris, j'ai vite été totalement embarqué dans l'aventure ! Pour quelles raisons ? Et bien parce que sous des airs de série destinée avant tout aux enfants, se cache une oeuvre de qualité, riche en références, avec un design accrocheur et une animation dynamique (réalisée tantôt avec flash, tantôt de manière traditionnelle). Les responsables savent où ils vont et c'est toujours un plaisir de regarder un produit qui n'échappe pas au contrôle de ses créateurs.



Personnellement je dirai que la série compte deux parties bien distinctes, faisant chacune 13 épisodes : la première permet de planter le décor, présenter les divers personnages et leur dynamique de groupe ainsi que leurs relations. Ainsi le spectateur suit la bande de héros dans leur voyage, on en apprend plus sur les différents peuples qui habitent ce monde, on découvre des personnages secondaires sympathiques bien que peu utiles à l'histoire principale. Le tout est plein d'humour et l'ambiance est décalée (essentiellement grâce à PinPin, le crétin - ou Iop dans ce cas - de service et Ruel le vieillard radin). L'apogée de cette partie étant la trilogie du Boufbowl, véritable hommage à Captain Tsubasa (Olive et Tom si vous préférez), qui nous offre un déluge de délires en tous genres sur fond d'une rencontre sportive.
On passe aux choses sérieuses dans la deuxième partie, les quelques questions qui se posaient dans la première moitié de la série trouvent une réponse ici, l'histoire reprend le dessus sur l'humour et le ton devient progressivement plus grave et mature. Le personnage de Nox, méchant par excellence de cette première saison de Wakfu devient récurrent, et sa présence suffit à refroidir l'ambiance (en même temps avec ce psychopathe obsessionnel on ne pouvait espérer que les épisodes se transforment en concours de tricot). On assiste à plus de combats, chacun bénéficiant d'une réalisation de très bonne qualité, les épisodes deviennent véritablement dépendants les uns des autres (on doit donc les voir dans un ordre précis, alors que les 10 premiers n'avaient que peu de relations entre eux de prime abord). La série n'a de cesse d'affiner sa qualité, que ce soit son aspect visuel ou l'animation, la richesse croissante de ses épisodes ou la diversité des thématiques abordées ; la musique est en outre toujours en harmonie avec les images.

Au fur et à mesure que l'on progresse dans Wakfu, il devient de plus en plus dur de résister à regarder l'épisode suivant. A plus forte raison lorsqu'on regarde les deux derniers épisodes, apogée de la qualité de la série : la fin de la première saison de Wakfu est épique, tragique, pimentée par des combats titanesques à l'animation sans faille (je suis passé de l'excitation à la tristesse, de la tristesse à la nervosité, puis je fus de nouveau au comble de l'excitation et enfin encore triste). J'étais sur le c*l pendant ces deux épisodes, je n'en croyais pas mes yeux tellement c'était bon. Je comparerai ce final, et je le dis en toute sincérité, aux meilleurs épisodes des animés japonais (rappelez-vous du combat Sasuke vs Naruto à la fin de la first gen) ou américains (comme Avatar, le dernier maître de l'air).



Les deux épisodes spéciaux sont tout aussi réussis ; celui sur Noximilien retranscrit avec succès la dérive de l'horloger (que ce soit dans le scénario, dans le traitement des couleurs, ou dans l'aspect graphique de plus en plus glauque). Celui sur Goultard franchit un seuil dans le traitement de la violence par rapport à la série (Goultard est surnommé le barbare, et manifestement il a gagné ce surnom dans le sang) tout en offrant un face à face violent entre deux hommes puissants.


Pour ma part je ne peux que témoigner de mon enthousiasme à l'égard de cette série dont les créateurs ont acquis mon respect et mon admiration (et je reste mesuré dans mes propos quand à mon ressenti sur le final, j'en suis encore totalement retourné). Je vous dis à une prochaine fois (je vous réserve encore une fois du lourd, du très très lourd), d'ici là foncez voir Wakfu !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire