jeudi 26 août 2010

L'eau, la terre, le feu, l'air ....

Aujourd'hui je vais vous parlez d'une des meilleures séries d'animation qu'il m'ait été donné de voir, que ce soit dans le traitement scénaristique, le développement des personnages ou encore la quête ambitieuse qu'ils entreprennent ... Voici mes impressions sur Avatar, le dernier maître de l'air !



Je n'avais vu que très peu d'épisodes de cette série (2 pour être précis) et c'est en fait l'adaptation cinématographique de M. Night Shyamalan (dont vous pouvoir le teaser ci-dessus) qui m'a incité à réellement m'intéresser au matériau d'origine (ben oui, devant un tel massacre au cinéma, je ne risquais rien à découvrir ce qui est un succès critique et populaire reconnu sur le petit écran). C'est ainsi que j'ai dévoré la soixantaine d'épisodes que compte la série en moins d'une semaine (et oui, quand j'aime je ne m'arrête pas, Dexter, The big bang theory et bien d'autres séries en sont témoins).
Revenons à Avatar, le dernier maître de l'air ; j'ai tout simplement pris une claque face à tant de qualité et de maîtrise de son sujet ! Le concept de base est simple, voir classique : l'histoire se déroule dans un monde comportant 4 ethnies majeures : les tribus de l'eau, la nation du feu, le peuple de la terre et les nomades de l'air. Chaque pays compte en son sein des individus pouvant contrôler un élément, ce sont les maîtres ; le hic, c'est qu'il y a 100 ans la nation du feu a éradiquer les maîtres de l'air et entretient depuis une campagne de conquête du monde. C'est alors que deux membres de la tribu de l'eau du pôle nord, Sokka et sa petite sœur Katara découvre un jeune garçon de 12 ans prisonnier de la glace : l'avatar Aang. L'avatar est un individu ayant la faculté de contrôler les 4 éléments (après s'être entraîné bien sûr), il est donc la personne qui se doit de ramener l'harmonie sur le monde. Le spectateur suit donc les aventures d' Aang, le dernier maître de l'air et ses deux amis du pôle nord.



Si la série présente une trame globale balisée (la saison 1 voit Aang apprendre la maîtrise de l'eau, dans la saison 2 il s'attaque à la maîtrise de la terre...je vous laisse deviner ce qu'il fait dans la saison 3), la quête de nos héros réserve toutefois son lot de surprises et de retournements de situations.

Pourquoi ai-je autant accrocher à Avatar ? Tout d'abord chaque épisode est un savant mélange d'humour décalé et désopilant (le personnage de l'oncle de Zuko est cultissime), de personnages savamment introduits et développés ; le tout saupoudré d'une histoire principale et de trames secondaires entremêlées et toujours utiles, que ce soit via un personnage qui deviendra récurrent ou alors des événements qui auront des répercussions plus tard. Le design des personnages reste relativement simple, ce qui permet d'avoir une animation allant du correct (au départ) à l'excellent. Cela nous offre des combats dynamiques, variés et absolument jouissifs. Les différents protagonistes ont leur style propre, ce qui fait qu'on ne se lasse jamais des nombreux face-à-face qui parsème la série. Les décors, les nombreux villages, villes voire cités sont diversifiés et ont leur ambiance spécifique, le tout appuyé par une musique toujours dans le ton de l'image et qui saura magnifier les grands moments (même si elle n'a pas la superbe d'une composition cinématographique).



Cette série s'adresse avant tout aux enfants, mais elle arrive à adopter un ton grave et à développer des thématiques plus matures sans toutefois perdre son public premier en cours de route. La mort, le lavage de cerveau, la folie, la trahison, la solitude, la manipulation ou encore la guerre sont entre autres abordés tout au long du périple de notre bande de joyeux drilles. Parlons-en d'ailleurs de ceux-là, on pourrait penser que suivre trois gamins qui voyagent à travers le monde pourrait rapidement être lassant (qui a hurlé Pokemon dans le fond ?)...que nenni ! Les relations entre les personnages évoluent constamment, nos héros ne cessent de gagner en maturité et en détermination (tout en nous offrant des passages de pure crétinerie pour notre plus grand plaisir – ben oui ce sont des adolescents, il faut bien qu'ils se détendent). Et c'est là une des grandes forces de ce dessin animé, les créateurs restent toujours cohérent et maîtrisent leurs personnages, ils savent ce qu'ils doivent en faire et ne se perde pas dans des déviations inutiles (j'en connais qui devraient prendre exemple, n'est-ce-pas monsieur Kubo ?). Le prince Zuko en est le plus flagrant exemple ; il représente le personnage le moins manichéen de la série et c'est un régal de suivre son périple, oscillant entre le bien et mal, faisant des bons et des mauvais choix.



Comment ai-je pu enchaîner l'intégral de la série en quelques jours ? La réponse est simple : l'équipe responsable de ce produit est bougrement talentueuse, nous offre une histoire intrigante, intéressante et diversifiée avec des personnages accrocheurs vivant un périple jamais répétitif (bon d'accord, un peu dans la saison 1, mais il faut poser les bases et donc éviter de partir dans tous les sens).
En conclusion, Avatar, le dernier maître de l'air est une série incontournable, tant l'ensemble est maîtrisé. Elle n'a qu'un seul grand défaut : se terminer !

1 commentaire:

  1. Je suis globalement en accord avec ton avis Florian, je nuancerais juste une chose, je préfère de loin une série qui prend fin avec classe qu'une qui s'étire et finit par se perdre.
    Une des chose amusante c'est qu'au final, le dessin animé est bien plus violent que le film !

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