jeudi 2 décembre 2010

It's gonna fight sévère !

Bonjour à tous les p'tits kanebis. Aujourd'hui on va parler d'une des sorties de cette semaine. Alors je sais qu'avec un titre pareil tout le monde s'attend à ce que je parle du Machete de Roberto Rodriguez mais... même pas, en tout cas pas pour le moment.
Non aujourd'hui on va parler d'un des films les plus atypiques de cette année et qui pourtant s'est tapé un gros bide lors de sa sortie en salle aux U.S, et qui arrive seulement maintenant dans les salles de France et de Navarre, avec un nombre de copies frisant le ridicule.
Je veux bien sûr parler de l'excellent Scott Pilgrim du réalisateur Edgar Wright à qui l'on doit déjà Shaun of the dead ou encore Hot Fuzz. Alors attention, petit OVNI cinématographique en vue mais réelle déclaration d'amour d'un geek à une culture encore trop souvent ostracisée.



Scott Pilgrim est donc adapté de la bande-dessinée du même nom, à laquelle le réalisateur est particulièrement fidèle. Attention j'ai dit fidèle pas décalqueur comme peuvent l'être Sin City, 300 ou encore The Watchmen, car afin de se réapproprier le sujet, Wright décide de traiter le film, comme un immense jeu vidéo. Le film est donc truffé de références au monde du jeu vidéo, et attention, quand on dit références, cela ne se limite pas à une petite musique de Zelda par-ci et un bruitage de Tetris par là, non, c'est tout un ensemble de codes visuels et sonores concrets.
Ainsi le film se révèle être un tourbillon d'influences, toutes cernées et comprises avec brio par le réalisateur.

Le film se dote en outre d'une mise en scène inventive, rythmée et innovante. Les acteurs quand à eux livrent une interprétation excellente à commencer par Michael Cera, entouré par une bande de seconds couteaux tous aussi bons les uns que les autres à commencer par Kieran Culkin, énormissime dans son rôle de colloc gay, ainsi que Anna Kendrick, Mary Elizabeth Winstead, Chris Evans et j'en passe.

Visuellement magnifique, mis en scène d'une main de maître et servi par un casting au top, on pourra toujours reconnaître au film, si l'on souhaite être un tantinet tatillon, un scénario un poil simpliste. Mais comment rester de marbre devant tant d'honnêteté et de sincérité, devant tant de respect pour son sujet ?

Alors oui, c'est un film de geek pour les geeks, visuellement en avance pour son temps et doublé d'une promotion ridicule, tant aux USA que chez nous, expliquant en partie les raisons de son échec au box-office. Mais il serait très mal avisé de le bouder, sauf si bien sûr vous pouvez vous satisfaire du dernier Twilight ou du dernier Tim Burton, mais personnellement je préfère jeter ces deux là aux oubliettes et me remater Scott Pilgrim.

NOTE : 17/20

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