dimanche 19 septembre 2010

The Town

Bonjour à toutes et à tous, les petits kanebi. En ce Dimanche ensoleillé (en tout cas pour ma part) je vais vous parler d'un film sorti cette semaine dans les salles obscures, à savoir The Town de, et avec Ben Affleck.


Alors The Town de quoi ça parle ? Et bien pour en parler justement nous recevons sur ce plateau Monsieur Synopsis et Mademoiselle la bande-annonce.

Synopsis : Doug MacRay est un criminel impénitent, le leader de facto d’une impitoyable bande de braqueurs de banque qui s’ennorgueillit de voler à leur gré sans se faire prendre. Sans attaches particulières, Doug ne craint jamais la perte d’un être cher. Mais tout va changer le jour où, lors du dernier casse de la bande, ils prennent en otage la directrice de la banque, Claire Keesey.
Bien qu’ils l’aient relâchée indemne, Claire est nerveuse car elle sait que les voleurs connaissent son nom… et savent où elle habite. Mais elle baisse la garde le jour où elle rencontre un homme discret et plutôt charmant du nom de Doug….ne réalisant pas qu’il est celui qui, quelques jours plus tôt, l’avait terrorisée. L’attraction instantanée entre eux va se transformer graduellement en une romance passionnée qui menacera de les entraîner tous deux sur un chemin dangereux et potentiellement mortel.




Alors tout d'abord il faut bien voir une chose : The Town n'est pas le genre de film qu'il faut aller voir en espérant voir de folles courses-poursuites et des gun-fight à tout va.
Non ici on a clairement un film qui se concentre d'avantage sur les personnages qui vont d'eux même faire avancer toute cette histoire, plutôt que sur l'histoire en elle même. Ben Affleck peint avec une précision assez juste un monde où toute personne est le reflet de la société qui l'a créée, où chaque individu n'est finalement que le résultat de son environnement et que quoi qu'il arrive on n'est pas réellement celui que l'on veut être : on est tel que la société nous a modelé, avec nos repères, nos peurs, nos espoirs.

J'ai beaucoup aimé l'interprétation des différents acteurs du film à savoir Ben Affleck, Jeremy Renner, Rebecca Hall et John Hall. On arrive pas réellement à se dire "Bon quel est le méchant, quel est le gentil", ici tous les personnages ont ce côté abimés par la vie et on s'attache à tous ces personnages malgré leurs choix et leurs erreurs.
Au final The Town est un thriller bien mené par une bande d'acteurs concernés par le sujet, seul petit bémol, parfois le film mériterait d'être un poil plus entraînant car parfois on sent les choses trainer et un brin de punch en plus aurait été le bienvenue, mais ceci dit cela reste un très bon film du réalisateur de Gone Baby Gone (que je vous conseille vivement aussi si vous ne l'avez pas vu).

Note de Léo : 14.5/20

lundi 13 septembre 2010

Yippie-Kay-yee, pauvre con

L'heure est venue de vous parler de la saga cinématographique Die Hard, qui a fait connaître Bruce Willis au public. Les quatre films racontent les péripéties de John McClane, un policier tout ce qu'il y a d'ordinaire qui se retrouve toujours au mauvais endroit, au mauvais moment. Notre héros (ou plutôt anti-héros) est un loser en apparence : son mariage bat constamment de l'aile, il se fringue n'importe comment et il atterrit toujours au beau milieu d'un plan criminel qui le dépasse. Que ce soit des terroristes, des mercenaires ou des voleurs, il se voit obligé par la force des choses d'intervenir, seul contre tous, pour survivre ; c'est ainsi qu'il déjouera scrupuleusement les machinations de criminels qui l'avaient sous-estimé, en dézinguant le plus d'hommes de main au passage.

Le principal attrait de ces films est bien sûr le personnage principal ; loin d'être invulnérable, il s'en prend plein la figure du début à la fin. Toujours insolent et provocateur, notre homme sait user de son humour en toutes circonstances et ce quel que soit son adversaire. Les ennemis de McClane sont un autre des points forts des films Die Hard, en tout cas en ce qui concerne la fratrie Gruber (interprétés par les excellents Alan Rickman et Jeremy Irons).

Les Die Hard sont avant tout des films d'action, le spectateur a donc droit à son lot de fusillades, luttes à mains nues (ou avec accessoires) ou autres courses-poursuites. Les scénarios se succèdent sans se répéter, on démarre avec une prise d'otage dans un gratte-ciel pour finir avec un chaos informatique sur tous les Etats-Unis. La saga se renouvelle ainsi sans cesse en adoptant le principe du « bigger, stronger ».



Un personnage décalé, une ambiance bourrine à souhait, des scènes d'actions maîtrisées et des scénarios riches sans pour autant occasionner un mal de crâne. Voilà tous les ingrédients d'un film d'action fun et réussi, ce qui est le cas pour la trilogie originale (même si le deuxième film est moins réussi) ; les choses se gâtent avec le quatrième opus. Si la nostalgie fait forcément effet après 12 ans, on ne peut s'empêcher de garder un souvenir mitigé de nos retrouvailles avec John McClane. Le divertissement reste honnête, le personnage principal est toujours au rendez-vous, mais il a tendance à en rajouter, à ne plus faire que provoquer, fanfaronner et sortir vannes sur vannes. Mais le pire reste à venir : le gros point noir du film est qu'il a un côté moralisateur beaucoup trop prononcé. Si ses prédécesseurs s'étaient contenté d'offrir du divertissement, le dernier se prend pour ce qu'il n'est pas ; nous avons donc droit aux traditionnelles leçons de morale (les médias manipulent l'opinion publique en formatant l'information, les geeks devraient laisser tomber leurs ordinateurs et sortir découvrir le monde réel,...). Ajoutez à cela une rencontre avec un avion de chasse totalement surréaliste et absurde et vous obtiendrez un film au potentiel énorme qui n'est au final qu'un divertissement honnête (au vu de la concurrence actuelle) mais qui ne supporte nullement la comparaison avec ses aînés.

Si vous ne l'avez pas déjà fait des dizaines de fois, je vous recommande de regarder Piège de cristal, 58 minutes pour vivre, Une journée en enfer (et Retour en enfer).

vendredi 10 septembre 2010

A vos baguettes Maestro !

Bonjour à tous les petits kanebi. Aujourd'hui on va parler musique et plus exactement musique de films (ou OST).
Pourquoi je vous parle de ça tout d'abord ? Hé bien mes petits kanebi tout d'abord parce que c'est le type de musique que j'écoute le plus, car la musique de la grande industrie du disque a tendance généralement à me laisser très dubitatif quand à la notion du mot "artiste", mais bon : passons.
J'ai découvert les musiques de films il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine. Vous l'aurez compris, je parle bien évidemment de la trilogie des Star Wars. Comme tout petit geek qui se respecte, déjà à l'age de 6, 7 ans je fredonnais les thèmes de la force ou encore celui de l'empire.
Mais ce n'est que plus tard que j'ai décidé réellement d'écouter pleinement ces musiques et c'est alors que j'ai découvert un univers musical riche, abondant et surtout magnifique.

Comme dans tout domaine musical, le genre a bien évidement ses réferences, ses grandes figures, celles dont les musiques sont connues à travers le monde entier sans parfois que l'on connaisse réellement le nom de celui qui les a composé.

Tout d'abord il y a un incontournable, celui qui a su ressusciter la musique orchestrale dans les films, je veux bien sûr parler du génialissime et incontournable John Williams. Pour certains d'entre vous son nom ne vous dit peut-être pas grand chose et pourtant qui ne se souvient pas des musiques de Star Wars, du thème épique d'Indiana Jones, d'E.T l'extraterrestre, des requins pas spécialement content des Dents de la mer et bien d'autres encore ? (le monsieur compte à son actif 5 Oscars ce qui en fait la personalité vivante ayant reçu le plus de statuette et il est également avec 45 nominations la personne ayant été nominé le plus de fois derrière un certain Walt Disney).

D'autres beaucoup plus récents mais néanmoins célèbres sont à noter, à commencer par Hans Zimmer. Le roi lion, Pirates des caraïbes, Le prince d'Égypte, The Dark knight, et récemment Inception, c'est lui. 

Il est d'ailleurs à la tête d'un studio du nom de Remote Control qui regroupe un grand nombre de compositeurs que l'on qualifie de "Zimmer Like" (Steve Jablonsky, Klaus Badelt, James Newton-Howard, Harry Gregson-Williams et bien d'autres).

 
Un autre grand monsieur de la musique de film se nomme Danny Elfman, lui vous le connaissez. Mais si, c'est le compositeur attitré de Tim Burton : Edward aux mains d'argent, Batman, Alice aux pays des merveilles etc, et bien c'est lui. Mais Elfman ne se limite pas aux réalisations Burtoniennes puisqu'il est aussi l'auteur de BO bien connues comme celles des Spiderman (1 et 2), Men In Black et plus récemment Hellboy 2 ou encore Terminator Salvation.

Et pour finir ce petit prologue sur la musique de film (oui parce que ne croyez pas vous en sortir juste avec ça, je compte bien vous parler de ces compositeurs plus en détails un autre jour), nous parlerons de James Horner, monsieur Emotion avec un grand E. Il est celui qui détient actuellement le record de Bande-originale vendue à travers le monde avec l'OST d'un certain Titanic. C'est également lui à qui l'on doit la BO d'Avatar mais également de Braveheart, Apollo 13 ou très récement de The Karate Kid.



Bien évidement ils ne sont pas les seuls et loin de là. Bien d'autres compositeurs de talents enchantent nos oreilles pour notre plus grand plaisir : John Powell, Michael Giacchino, Alexandre Desplat, Alan Silvestri, Trevor Rabin et bien d'autres mais nous auront l'occasion de reparler de tout ce petit monde très bientôt pour des articles plus détaillés sur chacun d'entre eux (enfin pas tous non plus sinon on risque de coucher là, surtout moi en fait vu que c'est moi qui écrit n'est ce pas ?)

Sur ce, Maestro : A vos baguettes !!

mardi 7 septembre 2010

Welcome to Destiny !

Aujourd'hui, je vais vous parler de Stargate Universe (SGU pour les intimes), la nouvelle série de la franchise Stargate qui offre une approche assez intéressante. Le concept de Stargate Universe ? Environ 80 personnes se retrouve à bord d'un vaisseau Ancien qui parcourt l'univers depuis des milliers d'années ; sans aucun moyen apparent de rentrer sur Terre, ils vont devoir apprendre à survivre sur ce vaisseau. Mais le plus dur pour eux sera de cohabiter dans un environnement hostile et de faire face aux scissions rapidement apparentes dans le groupe.



Autant le dire tout de suite, si vous aimez Stargate pour les missions d'exploration, la découverte de nouvelles civilisations, les éternelles marches au beau milieu des innombrables forêts que compte la galaxie, vous allez être déçu. Stargate Universe s'intéresse principalement aux relations entre les différents personnages, comment ils arrivent à ne pas craquer face à leur situation peu enviable, qui devient ami avec qui, ... Ne vous inquiétez pas, vous ne regarderez pas un quelconque « soap » pour autant, la série reste clairement orientée science-fiction et est définitivement ancrée dans la franchise Stargate (les apparitions de Richard Dean Anderson ou encore Michael Shanks aidant). En clair, qu'est-ce qu'on trouve dans un épisode de SGU ? Nous retrouvons des personnages qui nous seront progressivement familiers qui doivent composer avec leur nouvelle situation. Se retrouver sur un vaisseau alien à des milliard d'années-lumières de la Terre, c'est déjà embêtant, mais en plus si le vaisseau souffre de multiples problèmes et s'obstinent à rester en « pilote automatique » c'est carrément problématique. Nous découvrons donc le « Destiny » au gré de l'exploration de nos pauvres exilés, et il cache quelques mystères ce coquin de vaisseau.
L'exploration du vaisseau a donc un certain niveau d'intérêt, et bien que ce soit un point secondaire, nous découvrons quand même quelques planètes qui réservent à nos héros moultes péripéties. Nos héros justement, sont-ils attrayants ? Eh bien en toute sincérité certaines personnalités majeures émergent du lot (tandis que d'autres restent à l'état de potiche), notamment le Dr Nicholas Rush (joué par l'excellent Robert Carlyle). Sans conteste le personnage le plus énigmatique et nuancé de la première saison ; si le vaisseau n'a pas de réel méchant à son bord, cela n'empêche pas certains occupants d'être ambigus et qui ne placent pas le retour sur Terre comme leur priorité principale. Le Dr Rush, donc, en tout bon scientifique qu'il est, ne peut s'empêcher de voir là une occasion unique de percer quelques mystères de l'univers. Ainsi, s'il met de la bonne volonté à chercher un moyen de rentrer à la maison, il ne se prive pas pour saisir des opportunités. Ne serait-ce que pour s'assurer le contrôle du vaisseau.

Bref je ne vais pas m'étendre sur le sujet, sachez juste que là où les précédentes séries nous présentaient une base dans laquelle tout le monde était beau, tout le monde était gentil, à bord du Destiny, nous assistons à une vraie lutte de pouvoir et c'est assez rafraîchissant.
Comme toute bonne série Stargate qui se respecte, les effets spéciaux sont par ailleurs d'excellente qualité ; l'humour n'est pas abandonné non plus (même s'il repose essentiellement sur les efforts du personnage d'Eli).



En conclusion j'ajouterai qu'il est possible de trouver cette série un tantinet ennuyeuse dans sa première moitié, mais ne vous inquiétez pas, les évènements s'accélèrent nettement par la suite. Comme dirait un des producteurs de la série, les bases sont posées dans cette première saison (présentation des personnages, de la dynamique de groupe, de l'évolution des relations pour finalement atteindre une familiarité, une routine dans les interactions), les choses sérieuses peuvent maintenant commencer. Rendez-vous le 28 septembre pour la reprise de la diffusion américaine avec le premier épisode de la saison 2 !

lundi 6 septembre 2010

Pas content les poissons !

Bonjour à tous les petits kanebi, aujourd'hui je vais vous parler d'un film que j'ai vu ce week-end et qui était pas mal attendu. Je veux bien sûr parler de Piranha 3D du frenchie Alexandre Aja (à qui l'on doit par exemple La colline a des yeux ou Mirrors). Alors vrai film de genre bourrin ou pétard mouillé ?



Alors quand on voit Piranha 3D la première chose qui saute aux yeux c'est la manière totalement décomplexée avec laquelle Aja a réalisé son film. Sautant d'un registre à un autre, tantôt dans le gore, tantôt dans le comique et tantôt dans l'érotique, Piranha ressemble dans son mode de construction à des perles du genres comme Brain Dead, Bad taste ou encore Evil Dead.

Hommage non-dissimulé au grand classique Jaws (Les dents de la mer) de Spielberg avec la présence de Richard Dreyfuss au début du film, et petit fantasme de geek avec également la présence au casting de Elisabeth Shue (souvenez vous : la copine de Marty McFly dans Retour vers le futur 2 et 3) mais surtout de l'immense Christopher Lloyd (Doc Emmet Brown dans la trilogie des Retour vers le futur, on ne le présente plus nom de Zeus).

Saignant à souhait, on finit par aimer ces petites créatures qui viennent dévorer avec une frénésie non dissimulée cette partie de la culture américaine qu'est le spring break, semaine de débauche totale où (quasiment) tout est permis.
Bimbos aux gros seins, mecs décérébrés carburant à la bière, ils y passeront tous et nous on aime ça et malgré les quelques défauts du film (scénario prétexte et certains personnages n'ont que très peu d'intérêt) je dirais même qu'on en redemande.


Note de Léo : 15/20

samedi 4 septembre 2010

Ma découverte des comics DC

Nombre d'entre vous connaissent Batman, Superman, Wonder Woman, mais avez-vous entendu parler de la Ligue de Justice, de la Société de Justice, ou encore des Titans ? Vous a-t-on déjà mentionner l'existence de Green Lantern, du Spectre, de Booster Gold ou de n'importe quel héros de l'univers DC Comics ?

Se mettre à lire des comics est quelque chose d'assez décourageant, on se dit que pour commencer, on va se limiter aux histoires sur tel ou tel personnage, puis d'un coup il est fait mention d'un héros que vous ne connaissez pas, ce qui incite à faire quelques recherches, voire même à se mettre en quête d'histoires moins récentes mais non moins fondamentales...Et de fil en aiguille on se retrouve à lire tout ce qui nous tombe sous la main et on en redemande ! Seulement une bonne partie des personnages existent depuis plusieurs dizaines d'années, alors on se retrouve contraint de lire les histoires les plus récentes tout en consultant internet pour avoir des informations sur des évènements clés du passé. Nous avons de la chance chers lecteurs, l'univers DC a connu un renouveau il y a quelques années (certains personnages connaissent un retour à zéro actuellement) et les histoires intéressantes pullulent ! Vous voulez une histoire ? Voici celle de ma découverte des comics.



Le début de ma passion pour les super héros remontent au temps de la série animée Batman (produite au début des années 1990), j'ai immédiatement été séduit par l'homme chauve-souris et ses opposants très charismatiques (le Joker et Double Face en tête). C'est ainsi que j'ai suivi l'ensemble des séries animées formant ce qu'on peut appeler de nos jours le DC Animated Universe (pour plus d'informations sur ces oeuvres de qualité, je vous invite à consulter l'excellent site la tour des héros). Toutes ces aventures télévisuelles m'ont permis d'acquérir une bonne base sur l'univers DC et je m'en satisfaisait jusqu'à ce que les journaux télévisés parlent de « la mort de Batman » ! Et oui, il y a deux ans paraissait aux Etats-Unis un arc scénaristique intitulé « Batman R.I.P. », qui devait compter les derniers jours de Bruce Wayne en tant que Batman. Cet accroche avait piqué ma curiosité, et c'est ainsi que j'ai décidé de lire des comics ; j'ai débuté avec des histoires prenant place dans l'univers de Batman. Certaines étant plus courtes que d'autres (cela va d'une histoire courte de 40 pages à un méga cross-over occupant un an de parution dans divers magazines), il m'a fallu plusieurs mois pour venir à bout d'une multitudes de récits à l'intérêt varié (cela allant du « c'est nul et ça n'apporte aucune nouveauté » au « voilà quelque chose qui remets complètement en question mon approche du personnage ! »).

Je finis par épuiser mon stock, je ne trouvais plus de nouvelle histoire « batmanienne » pour étancher ma soif mais ce qui est bien avec les comics, c'est que quand il n'y en a plus et bien il y en a encore. Place à la Ligue de Justice, équipe regroupant l'élite des supers-héros (Superman, Batman, Wonder Woman, Green Lantern, Flash et bien d'autres) ; c'est ainsi que je me suis attaqué aux évènements qui ont bouleversé l'intégralité de l'univers DC : les crises ! Il faut savoir qu'à une certaine époque, DC a développé le concept de « multivers » pour justifier d'avoir plusieurs origines pour un même personnage par exemple. Le multivers a été anéanti il y a 25 ans lors de « Crisis on Infinite Earth », pour ne laisser qu'une seule planète Terre ; en 2005, le multivers a été recrée lors d'« Infinite Crisis ». Cette seconde crise est l'aboutissement de plusieurs histoires qui avaient bouleversé notre approche des héros. Enfin, la dernière crise, intitulée « Final Crisis » apporte également son lot de changements. Les grand évènements apportent évidemment leur lots de morts (mais aussi de résurrections), les moments forts sont donc assurés et on nous sert copieusement notre dose de combats titanesques entre le bien et le mal.



Je ne vous cache pas que lire un événement aussi emblématique qu'une crise demande un peu de rigueur et de documentation, ne serait-ce que pour avoir l'ordre idéal de lecture des différents magazines. En effet, si il y a une chose à retenir dans l'univers des comics, c'est que les responsables éditoriaux ne se gênent pas pour éparpiller les histoires à suivre absolument dans plusieurs revues pour maximiser les ventes. Ainsi, si le magazine principal se révèle suffisant pour suivre les évènements dans les grandes lignes, il faut compter sur les nombreuses séries secondaires (ou « ties-in ») pour réellement apprécier le récit dans son ensemble. Plusieurs actions et personnages que l'on pourrait considérer comme secondaires, peuvent se révéler cruciaux pour le grand final ; il faut donc étendre ses horizons si l'on ne veut pas se retrouver avec des trous dans l'histoire.

Présenter comme ça, je vous accorde que je ne donne pas vraiment envie de se mettre aux comics ; mais laissez-moi ajouter que rien n'oblige à tout lire en une fois, il faut savoir prendre son temps pour apprécier au mieux une oeuvre qui se révèle aussi riche, que ce soit au niveau du scénario, du traitement des personnages ou encore de l'approche graphique. La parution d'une histoire fondamentale prend plusieurs mois, ce n'est pas sans raisons.

Ma dernière incursion dans le monde des comics DC concerne l'univers de Green Lantern, qui doit être le plus accessible au lecteur novice, puisqu'il y a eu un véritable renouveau en 2005. La franchise toute entière a en quelque sorte été remise à zéro. Il est donc suffisant de considérer uniquement les histoires parues depuis (de toute façon les évènements du passé vont vous être rabâchés, ressassés, rappelés, remis en mémoire constamment) pour finalement arriver au gros morceau qu'est « Blackest Night ». Dans l'univers de Green Lantern, il a été récemment présenté toute une gamme de factions, chacune ayant pour étendard une couleur du spectre lumineux (ou de l'arc-en-ciel si vous préférez), c'est ainsi que nos amis verts, bleus, indigos, jaunes, oranges, rouge et pourpre entrent progressivement en conflit. Le point culminant pour l'instant étant l'attaque des Blacks Lanterns, des zombies ayant pour objectif de tuer tout le monde sans distinctions. Là ou ça devient assez jouissif, c'est que ces zombies choisissent la Terre comme terrain de jeu, nous voyons donc revenir d'entre les morts un grand nombre de héros ou de vilains tombés au combat. Blackest Night est le prochain gros événement à paraître en France (pas avant 2011 cependant) et les répercussions sont nombreuses.



Une autre opportunité de s'attaquer aux parutions de DC comics, est l'avènement de ce qu'on appelle le « Batman Reborn » ; vous vous souvenez que Bruce Wayne n'officiait plus en tant que Batman ? Il faut donc le remplacer, et c'est ainsi que depuis un peu plus d'un an nous pouvons suivre plusieurs revues accessibles aux néophytes (elles n'ont commencé que depuis un an et il n'y a largement pas besoin de s'être taper 40 ans de Batman pour s'y retrouver). Place donc au nouveau Batman, à Batman et Robin, à Red Robin ou encore à Batgirl ; ces revues proposent de bonnes histoires et les réjouissance ne font que commencer.

Un des points forts (mais aussi une faiblesse quelquefois) des comics, est que l'équipe artistique change régulièrement, que ce soit au niveau du dessin ou du scénario, l'approche est spécifique à chaque artiste et on se surprend à découvrir encore de nos jours une nouvelle facette de tel ou tel personnage (cependant il arrive qu'on confie le travail à des gens pas toujours adéquat, on se retrouve ainsi avec plusieurs mois de vide intersidéral dans les parutions).

Pour ma part, j'ai cultiver une réelle passion pour l'univers DC à cause de Batman principalement. Ce personnage m'a toujours fasciné et son univers est un des plus étoffés ; il a de nombreux ennemis charismatiques et surprenants, plusieurs alliés de taille, mais aussi nombres d'évènements fondamentaux et emblématiques. Par exemple la mort de Jason Todd, le second Robin, qui restera comme l'un des plus grands échecs du chevalier noir, quelque chose qu'il ne pourra jamais se pardonner. Sa place de pilier auprès des autres super-héros (il constitue la trinité de DC, avec Superman et Wonder Woman) m'a naturellement amené à élargir mes horizons, et les récents évènements (comme Blackest Night) m'ont incité à m'intéresser à d'autres personnages comme Green Lantern ou Flash.

En conclusion, il est vrai que cela demande du temps, de l'argent (ou une bonne connaissance des bas-fonds d'internet pour les plus pirates d'entre nous), une certaine rigueur si l'on veut s'attaquer à un événement majeur ou que l'on recherche une histoire précise. Néanmoins, de nombreux hommes de talents se sont succéder pour faire vivre des personnages intéressants, aux multiples facettes et pour ma part je pense que cela vaut le coup de s'intéresser aux comics DC.

jeudi 2 septembre 2010

Give me the dvds you punk mother fucker !

Bonjour à toutes et à tous. Aujourd'hui sur le blog de la bonne humeur on ne va pas parler de quelque chose mais de quelqu'un.
Oui en effet aujourd'hui je vais vous parler de Monsieur Yannick Dahan.

Mais qui c'est celui là vous allez me dire ? Et bien Yannick Dahan est un critique cinéma d'origine toulousaine, ancien de Mad movies et présentateur de l'émission Opération Frisson.

Si vous aussi vous en avez un peu ras le bol de l'auteurisme bobo, de la culture beauf, et du formatage imposé par les grands de ce monde, alors les grandes frasques de ce grand serviteur du film de genre sont faites pour vous. En effet Dahan défend avec fougue et détermination depuis des années une vision de l'art, et du cinéma en particulier, où l'imaginaire est au centre de la condition humaine.

Mais ne vous y trompez pas, Dahan est loin d'être un tendre lorsqu'il s'agit de s'énerver sur ce qu'il apelle lui-même de la "bousasse inter-galactique". Petit seigneur dans son monde, où se côtoient films de genre, grandes fresques épiques à la seigneur des anneaux ou encore gros nanars et autres yakayos parmi lesquels l'ami Steven Seagal fait office de messie du film pourri à mater entre potes lors d'une soirée pizza.

Il a récemment franchit le cap en co-réalisant avec son compère Benjamin Rocher La Horde, film de zombie ultra-bourrin, en hommage à ce cinéma d'action des années 80 et aux films de zombie, mythe fondateur qui comme il le dit si bien : "arrive à nous toucher aux tripes sans même que l'on s'en rende réellement compte".

Bref si vous aussi vous avez pleuré à la fin du Retour du roi, si vous aimez les films badass, les trucs bien bourrins nous renvoyant à la gueule la dure réalité du monde, ou encore si vous kiffez vous torcher des Direct-To-Dvd tout pourris avec Steven Seagal alors le monde de Yannick Dahan n'attend plus que vous pour embarquer.

Allez petit bonus pour vous, deux extraits de OP Frisson, un portant sur un nanar cosmique de Steven, et l'autre sur le chef-d'oeuvre qu'est Wall-E.





On pourra retrouver Yannick Dahan très bientôt sur TPS Star parmi l'équipe de l'émission cinéma qu'animera Laurent Weil (monsieur cinéma de Canal+).

Et si vous voulez visionner les OP Frisson, un lien : Le blog non-officiel de Dahan