lundi 31 janvier 2011

Harder, better, faster, stronger !

Bien le bonjour à vous tous les p'tits kanebis. Alors non, aujourd'hui on ne va pas parler des Daft Punk, enfin si, un peu puisque je vais vous livrer mon avis sur la dernière grosse production du moment, suite d'un film culte que les fans attendent depuis maintenant 28 ans : Tron Legacy avec Jeff Bridges, Garrett Hedlund et Olivia Wilde.

Comment ça il est pas encore sorti ? Oui je sais, on l'a vu en avant-première, ça fait presque article de presse comme ça.
Bon passons sur ces détails sans intérêts et passons tout de suite au vif du sujet, à savoir, Tron Legacy.
Alors, pur produit marketing, vrai suite ? On va essayer de vous en dire plus, mais tout de suite, la bande-annonce.



Je préfère le dire tout de suite : je n'ai pas vu le premier Tron, oui je sais, je sais, shame on me, mais bon il se trouve que les scénaristes se doutaient que le premier volet n'était pas clair dans la tête de tout le monde. Du coup les évènements majeurs, ceux sans lesquels on regarderait le film sans trop savoir de quoi on nous cause, sont bien retranscris et on se sent immédiatement immergé dans l'univers du film.
En parlant d'immersion, il est bon de signaler que les premières vingt minutes ont été tournées... en 2D. En effet pour différencier les deux univers, le réalisateur à choisi d'utiliser la 3D uniquement lorsque les protagonistes pénètrent le monde virtuel, ce qui je trouve est un bon point pour eux : ils utilisent la 3D à des fins visuelles et narratives et pas seulement commerciales comme un bon nombre de film en 3D qu'on a pu se taper depuis Avatar.
Justement cette 3D parlons en. Est-elle utile en dehors de la différenciation des deux mondes ? La réponse, pour ma part, est oui parce que l'on sent que pour une fois ce n'est pas juste pour donner un pseudo-effet de profondeur, il y a vraiment une immersion 3D comme il y avait pu en avoir dans Avatar (en tout cas c'est ce que j'ai ressenti), le monde virtuel de la grille semble réellement prendre vie grâce à ce travail sur le relief.

Pour les acteurs, globalement les trois acteurs principaux se suffisent à eux-même (puisque le méchant du film est également interprété par Jeff Bridges). Si je devais juste faire une remarque d'ordre esthétique, concernant la VF : La voix d'Olivia Wilde dans le film ne lui correspond pas du tout (ceux qui ont déjà vu un épisode de House en VO me comprendront) et même si je n'ai rien contre le bonhomme, par pitié arrêtez de prendre encore et encore Adrien Antoine pour les voix des héros. (C'est la voix de Sam Worthington dans tous ses films, celle de Zachary Quinto dans Star Trek, celle d'Ashton Kutcher, de Jake Gyllenhaal dans Brothers... et j'en passe).

Maintenant passons à l'histoire. Bon alors si je devais trouver un point faible à ce film ça serait sûrement celui-la. Il faut bien le reconnaître, le scénario si on le regarde sur papier ne casse pas des briques. Néanmoins, il ne verse pas dans le débile, dans le pathos ou dans la philosophie de comptoir et mine de rien pour un film grand public comme ça, c'est déjà pas si évident que ça. Seul véritable point noir : certaines répliques (alors je sais pas si c'est dû à la Vf ou non) durant les combats qui font un peu "blague carambar".

Mais là où le film sort réellement son épingle du jeu, c'est sur le plan visuel. Et là les enfants, c'est une petite claque. La grille est réellement immersive, et ce dès les premiers instants. Les combats en véhicule sont assez impressionnants, où beaucoup se joue sur les jeux de lumières et de couleurs qui ont été vraiment bien réalisés. On a aussi droit à des combats de disques, entre deux participants, et là pareil que pour les véhicules : la réalisation est fluide, dynamique et c'est ici que la 3D est la plus réussie et surtout la plus immersive.


L'affiche ressemble comme deux gouttes d'eau à celle du film de 1982.


Il y avait une chose que je craignais avant d'aller voir le film, c'est la bande-son. Je vais le dire, quitte à me faire des ennemis, je ne suis pas du tout fan des Daft Punk, et j'avais franchement peur que la BO ne soit faite que d'électro, d'électro et encore d'électro.
Heureusement, les deux frenchies (que l'on voit d'ailleurs dans le film) sont parvenus à écrire une BO qui, sans toutefois égaler une partition symphonique, arrive à se renouveler et à être en interaction avec le film. Je ne sais pas si les fans de Daft Punk apprécieront mais en tout cas, la BO en elle-même fonctionne parfaitement.

Le film, parvient, dans la veine des Matrix, Inception et autres, à toucher à quelque chose d'important dans notre société actuelle, à savoir la frontière entre le monde réel et le monde virtuel. Que peux t-on qualifier de réel ?
Bon il est vrai que le film n'est pas aussi poussé sur sa réflexion qu'un Matrix ou qu'un Inception mais il est important de noter que jamais on ne verse dans la philosophie pour les nuls assenée à grand coup de morale à deux francs.
Tron Legacy, c'est donc en premier lieu un gros blockbuster, visuellement impressionnant qui sait toutefois être intelligent, ou tout du moins solliciter une (petite) réflexion du spectateur sans oublier d'être fun.

Donc les loulous, si vous écoutez encore mes conneries et que vous me croyez sur parole (ce dont je ne doute pas) n'hésitez pas, foncez voir Tron Legacy, en salle dès le 9 Février.

NOTE : 16/20

vendredi 28 janvier 2011

Review de la Bat-Family du mois !!

Salut les Kanebis, me voici pour vous faire part de mes lectures des comics sortis ces dernières semaines aux USA ; le tout concernant bien sûr Batman et son orchestre (numéros précédents sur le forum des yakayos).

On commence avec Batman the dark knight #1


Première partie de « Dans l'aube dorée » où Bruce Wayne enquête sur la disparition d'une de ses amies d'enfance, Dawn Golden ; l'intrigue se met doucement en place, on a même le droit à des mystérieux meurtres de clochards, bref un premier numéro de récit tout ce qu'il y a de plus classique. On laisse Batounet dans une situation périlleuse (en pleine ligne de mire des hommes du Pingouin et sa batmobile se fait pirater en plus !), la suite le mois prochain !

Les dessins sont magnifiques, l'histoire s'annonce intéressante, on retrouve Bruce Wayne officiant à Gotham City (c'est tellement rare maintenant), bref que demander de plus ? La suite bien sûr !


On enchaîne avec Batman Beyond #1


Première partie de « Le cœur de la matière », ce début de la nouvelle série régulière des aventures de Terry McGuiniss prend place peu après la mini-série qui l'avait fait affronté un clone de Dick Grayson. Le numéro commence avec un employé de la Tour de guet de la ligue de justice (qui travaille plus précisément au service de saisie du matériel des méta-humains) qui se voit diagnostiqué un empoisonnement sévère. En effet, il a été trop longtemps exposé à des radiations et à des substances extra-terrestres qui se sont au fil des années infiltrées profondément dans son organisme. Le dénommé mr Jatts l'a sacrément mauvaise et n'a plus qu'une idée en tête, se venger ; il dérobe donc une baguette ayant appartenu au Maître de la matière qui peut changer la composition d'un objet par la pensée. Seulement le contact de la baguette a un effet inattendu sur le bras droit de mr Jatts, qui absorbe la baguette et hérite donc de ses pouvoirs.

C'est avec la Ligue de Justice à ses trousses qu'il atterri dans un centre commercial où se trouve la mère et le frère de Terry, s'ensuit une prise d'otages dans le bâtiment et notre Batman est bien décidé à ce que personne n'empire la situation.

On a donc une mise en situation rapide et efficace (Terry, sa famille, sa copine, son mentor, la ligue de justice, un nouvel ennemi, une prise d'otages, à suivre) qui promet de bonnes choses pour le prochain numéro ; reste le graphisme que je trouve un peu immonde personnellement, j'espère que le dessinateur (Ryan Benjamin pour être précis) ne restera pas sur le titre trop longtemps.



Vient ensuite Batgirl #17


« Des grenouilles, des escargots et des queues de chiots », récit en une partie, narre une mission que Batman a confié à Stéphanie Brown, notre chère Batgirl. Elle doit empêcher le kidnapping de gosses de riches, seulement la mission prend une tournure plus amusante quand Robin (alias Damian Wayne) s'en mêle. Ce numéro repose clairement sur la relation conflictuelle entre les deux protagonistes, nous gratifiant d'une bonne dose d'humour et de légèreté caractéristique au titre (car oui, Batgirl est la revue la plus légère, et donc rafraîchissante de la Bat-family). Mention spéciale au fait que Damian n'ait jamais appris à s'amuser (et son infiltration au musée est donc hilarante). Bref que du bonheur, sublimé par les dessins excellents de Pere Perez.


Place à Red Robin #19


« Le terrier du lapin » partie 2, Red Robin est coincé dans l'ünternet, que Roger Mikalek a transformé en réalité virtuelle/simulateur d'entraînement pour les super vilains du monde entier. Notre ami Tim Drake va donc devoir sortir de là pour empêcher Mikalek de vendre son réseau au plus offrant, il peut compter sur l'aide de l'ancien Anarky et de Tamara Fox, cela sera-t-il suffisant ?La conclusion du voyage soviétique de Tim s'avère décalée puisque se passant principalement dans une réalité virtuelle et la fin nous annonce les prochains ennuis de Red Robin, à savoir l'entrée en scène de Catman ! Les dessins de Marcus To sont en outre une merveille.


Here comes Batman & Robin #19


Dernière partie de « La somme de ses pièces », dans laquelle Batman et Robin sont confrontés au dernier piège de Absence, qui prend une tournure de débat sur ce que Bruce Wayne a fait ou n'a pas fait pour chacun d'eux sans que les protagonistes effleurent les vérités de l'autre. Scott McDaniel nous livre des dessins très sombres, adéquat à l'ambiance du récit introductif de la nouvelle ennemie de Bruce Wayne. Une ennemie des plus imprévisibles et qui n'est pas du même genre que les cinglés habituels résidant à Gotham City.


Au tour de Batman #706


Troisième partie de « L'oeil du spectateur » de Tony S. Daniel (qui offre des dessins maginifiques) ; Batman est en mauvaise posture face au Riddler et à sa fille Enigma, tandis que Lucius Fox est prisonnier du Sensei, toujours à la recherche d'un vieil artefact...Un volume de transition, qui apporte quelques pièces du puzzle, suite et fin le mois prochain (avec de la baston) !

Et on finit par Detective Comis #873


Troisième et dernière partie du « Miroir Noir », Dick Grayson doit s'arracher aux griffes d'une bande de riches Gothamites un peu trop enthousiastes ; un petit cauchemar glauque à la clé pour Batman et il finira l'histoire en se prenant pour WarHawk. Scott Snyder nous a donc offert un récit sympathique et glauque, qui permet un peu d'étudier la psyché actuelle de Dick. Reste que les dessins de Jock sont clairement en baisse dans ce numéro.


Voilà c'est tout pour aujourd'hui, les fans de comics auront eu leur dose d'infos, les autres se seront détournés très vite de cet article mais bon, comme on dit, c'est le jeu ma pauvre Lucette !

jeudi 27 janvier 2011

Ceeeeeeeerveeeeaaaauuuuuuu !!!! - Mouais, c'est vrai que t'en aurais besoin pour faire un bon film !

Déjà familier des trois dernières aventures d'Alice au pays des zombies, je fus frappé d'un profond scepticisme à l'annonce de ce quatrième opus. Comme quoi j'ai parfois de bonnes intuitions. Je ne vous parlerai pas de la 3d du film puisque je ne l'ai pas vu au cinéma.



Ce Resident Evil Afterlife (signé par ce tâcheron de Paul W. S. Anderson, ô joie) commence par résoudre la fin de l'épisode précédent, en effet Alice et ses clones décident d'attaquer le QG Japonais de Umbrella Corporation où se trouve le président de la société, Albert Wesker (personnage hautement important dans la saga vidéo-ludique). On se tape donc les Alice en plein trip « commando ninja », qui finissent par se faire exploser la tronche (allez hop ça c'est réglé) et l'originale se retrouve déposséder de ses pouvoirs par l'ami Wesker (qui s'est injecté le virus-T et tiens donc une forme olympique, surpassant les capacités de notre héroïne). Hop petite explosion d'hélicoptère, un gros ralenti bien moche et premier auto-massacre de la cohérence du film ; Alice n'a plus de cellules T dans son organisme, mais elle survit à une explosion d'hélicoptère...mais bien sûr !

Bref nous la retrouvons deux ans plus tard à la recherche du groupe de survivants mené par Claire Redfield, bref je vous passe les détails mais on retrouve la donzelle avec un appareil bizarre sur le torse qui lui lave le cerveau (programme amnésie – contrôle hypnotique – j'attaque tout ce qui bouge). Les dames étant réunies, on repart pour Los Angeles, on rencontre un autre groupe de survivants (bien stéréotypés avec le black, l'asiatique, la belle, le connard, les couillons musclés) et hop, vas-y que je te présente Chris Redfield (campé par Wentworth Miller, qui adore être derrière les barreaux il faut croire). Bon vous vous en doutez le nombre de clampins va très vite diminuer (on les perds quasiment tous en 20 minutes) ; on a le droit à un des moments forts du film, l'affrontement avec le gros pas beau qui porte un sac à patates sur la tête et qui adore taper avec sa grosse hache/marteau.

On part ensuite sur un cargo d'Umbrella pour retrouver Wesker pour l'affrontement final ! Le monsieur se la joue Matrix (super vitesse = je pares les coups au ralenti et je me tords le dos en six pour esquiver les balles), nos héros s'y mettent à trois et bye bye Albert. Viens ensuite toute une flopée d'hélicoptères d'Umbrella annonciateurs de gros ennuis, car oui il faut bien introduire le prochain film. Pour ceux qui se demandent, la blonde avec un appareil de contrôle hypnotique dans la dernière scène du film (pendant le générique de fin donc ne partez pas trop vite les gens !) est en fait Jill Valentine (oui je sais elle a bien changée, moi je ne l'avais pas reconnu, merci Wikipédia).

Comment ça je suis un connard de vous avoir spoiler tout le film ?! Je m'insurge ! De un je ne vous ai pas tout raconté dans les moindres détails et de deux je vous ai rendus service ! Vous n'avez plus besoin de vous taper cette bouse grâce à moi ! Car oui mesdames et messieurs les Kanebis, Resident Evil Afterlife est une grosse bouse !

Je vais être beau joueur, je vais parler des quelques qualités du film ; tout d'abord il semblerait qu'effectivement le scénario soit beaucoup plus respectueux de la saga vidéo-ludique que les précédents épisodes. Je dis il semblerait, parce que je me suis briefé vite fait sur wikipédia, j'ai dû jouer 3h en tout à Resident Evil hein. N'empêche j'imagine sans peine les fans inconditionnels en train de s'arracher les cheveux en regardant le film. Ensuite...euh ben c'est tout en fait.

Passons à ce qui fâche : pour commencer, butez Alice s'il vous plaît ! J'en ai marre du jeu monolithique de Milla Jovovich ; d'ailleurs à ce propos Ali Larter et Wentworth Miller ne font pas mieux et le reste du casting se contente de faire les kékés (en même temps vu l'épaisseur de leurs personnages...). On ne voit finalement que peu de zombies (c'est Wesker qui assure le gros de la menace du film), mis à part quelques vilains pas beaux qui ouvre grand la bouche façon Blade 2 ; l'équipe du film a laisser tomber les tentatives de frayeurs (ça a jamais marché de toute façon). Que penser des scènes d'actions ? Tout d'abord qu'elles sont filmées avec autant d'entrain qu'un documentaire sur les relations sexuelles des escargots, que l'emploi des câbles lors des cascades sautent aux yeux et surtout qu'il y en a marre de ces putains de ralentis ! Arrêtez avec ça bon sang, ça ne sert à rien de montrer une nana qui relève la tête en dix secondes au lieu d'une ! C'est contre-productif je vous assure. Surtout que la baston avec le colosse au sac à patate et au marteau en plastique franchement...ça aurait pu garder une infime possibilité d'être crédible si le dît colosse ne s'était pas contenter de mimer l'action de défoncer la porte (la porte est en métal, ton joujou en plastoc, tu pouvais y aller de bon cœur gars, pourquoi tu t'es retenu ?!). En plus vous êtes bien gentil mais les rythmiques techno-transe de mes deux c'est tout simplement immonde, donc la musique du film vous l'aurez compris n'arrange rien bien au contraire...



Bref des acteurs à la ramasse, des scènes d'actions kitchos ponctuées d'une bonne grosse dose nucléaire de ralentis le tout dans des décors douteux. Car oui j'ai aussi un problème avec les décors ! Alors faire des plans de Los Angeles dévastée avec des immeubles en flammes à perte de vue c'est bien (oui les effets spéciaux sont pas dégueus je le reconnais), mais si c'est pour enchaîner avec des intérieurs nickel, avec de la peinture fraîche et des meubles qui brillent...moi je dis qu'il y a un problème de cohérence quand même. Sans compter le chef décorateur de Umbrella qui est bloqué sur blanc, blanc et encore blanc !

Donc Resident Evil Afterlife est sacrément mou du genou (3 temps forts dans le film, le reste c'est du remplissage pas du tout dissimulé), on passe une heure et demie à se demander à quoi ça sert tout ça ? Parce que franchement le Wesker il est bien gentil, mais qu'est-ce qu'il fait ? Des expériences, des expériences, et encore des expériences...sauf qu'on en voit jamais le fruit ! A part le petit appareil qui ressemble à un insecte et qui lave le cerveau mais bon...ça sert à pas grand chose au final. Donc c'est mal joué, c'est mal filmé, c'est prévisible, c'est chiant au possible et ça annonce une suite...franchement la seule raison pour laquelle on voudrait voir ce film...ben c'est pour avoir l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire !

mardi 25 janvier 2011

Pour le meilleur et pour le pire ...

Hello les Kanebis, vous le savez sûrement déjà mais quelques nominations sont tombées récemment, celles des Oscars (pour récompenser le meilleur du cinéma) et celles des Razzies Awards (pour "récompenser" le pire). Je ne vais vous assomer d'un long discours détaillant pourquoi je hais les Razzies Awards je vous rassure, donc place à la liste des nominés.

Pour les Oscars (cérémonie le 27 février) :

Meilleur film

127 heures
Black Swan
Fighter
Inception
Tout va bien, The Kids Are All Right
Le Discours d'un roi
The Social Network
Toy Story 3
True Grit
Winter's Bone


Meilleur réalisateur

Darren Aronofsky (Black Swan)
Joel Coen & Ethan Coen (True Grit)
David Fincher (The Social Network)
Tom Hooper (Le Discours d'un roi)
David O. Russell (Fighter)


Meilleur acteur

Javier Bardem (Biutiful)
Jeff Bridges (True Grit)
Jesse Eisenberg (The Social Network)
Colin Firth (Le Discours d'un roi)
James Franco (127 heures)


Meilleure actrice

Annette Bening (Tout va bien, The Kids Are All Right)
Nicole Kidman (Rabbit Hole)
Jennifer Lawrence (Winter's Bone)
Natalie Portman (Black Swan)
Michelle Williams (Blue Valentine)


Meilleur acteur dans un second rôle

Christian Bale (Fighter)
John Hawkes (Winter's Bone)
Jeremy Renner (The Town)
Mark Ruffalo (Tout va bien, The Kids Are All Right)
Geoffrey Rush (Le Discours d'un roi)


Meilleure actrice dans un second rôle


Amy Adams (Fighter)
Helena Bonham Carter (Le Discours d'un roi)
Melissa Leo (Fighter)
Hailee Steinfeld (True Grit)
Jacki Weaver (Animal Kingdom)


Meilleur scénario original

Another Year (Mike Leigh)
Fighter (Scott Silver, Paul Tamasy et Eric Johnson)
Inception (Christopher Nolan)
Tout va bien, The Kids Are All Right (Lisa Cholodenko et Stuart Blumberg)
Le Discours d'un roi (David Seidler)


Meilleure adaptation

127 heures (Danny Boyle et Simon Beaufoy)
The Social Network (Aaron Sorkin)
Toy Story 3 (Michael Arndt, John Lasseter, Andrew Stanton et Lee Unkrich)
True Grit (Joel Coen et Ethan Coen)
Winter's Bone (Debra Granik et Anne Rosellini)


Meilleure musique

127 heures (A.R. Rahman)
Dragons (John Powell)
Inception (Hans Zimmer)
Le Discours d'un roi (Alexandre Desplat)
The Social Network (Trent Reznor et Atticus Ross)


Meilleure chanson

127 heures ("If I Rise" - A.R. Rahman, Rollo Armstrong et Dido)
Country Strong ("Coming Home" - Bob DiPiero, Tom Douglas, Hillary Lindsey et Troy Verges)
Raiponce ("I See the Light" - Alan Menken et Glenn Slater)
Toy Story 3 ("We Belong Together" - Randy Newman)


Meilleure photographie

Black Swan (Matthew Libatique)
Inception (Wally Pfister)
Le Discours d'un roi (Danny Cohen)
The Social Network (Jeff Cronenweth)
True Grit (Roger Deakins)


Meilleurs décors

Alice au Pays des Merveilles (Robert Stromberg et Karen O'Hara)
Harry Potter et les reliques de la mort - partie 1 (Stuart Craig et Stephenie McMillan)
Inception (Guy Hendrix Dyas, Larry Dias et Douglas A. Mowat)
Le Discours d'un roi (Eve Stewart et Judy Farr)
True Grit (Jess Gonchor et Nancy Haigh)


Meilleurs costumes

Alice au Pays des Merveilles (Colleen Atwood)
Amore (Antonella Cannarozzi)
Le Discours d'un roi (Jenny Beavan)
La Tempête (Sandy Powell)
True Grit (Mary Zophres)


Meilleur montage

127 heures (Jon Harris)
Black Swan (Andrew Weisblum)
Fighter (Pamela Martin)
Le Discours d'un roi (Tariq Anwar)
The Social Network (Kirk Baxter et Angus Wall)


Meilleur montage sonore

Inception (Richard King)
Toy Story 3 (Tom Myers et Michael Silvers)
Tron l'héritage (Gwendolyn Yates Whittle et Addison Teague)
True Grit (Skip Lievsay et Craig Berkley)
Unstoppable (Mark P. Stoeckinger)


Meilleur son

Inception (Lora Hirschberg, Gary Rizzo et Ed Novick)
Le Discours d'un roi (Paul Hamblin, Martin Jensen et John Midgley)
Salt (Jeffrey J. Haboush, William Sarokin, Scott Millan et Greg P. Russell)
The Social Network (Ren Klyce, David Parker, Michael Semanick et Mark Weingarten)
True Grit (Skip Lievsay, Craig Berkley, Greg Orloff et Peter F. Kurland)


Meilleurs maquillages

Barney's Version (Adrien Morot)
Les Chemins de la liberté (Edouard F. Henriques, Greg Funk et Yolanda Toussieng)
Wolfman (Rick Baker et Dave Elsey)


Meilleurs effets visuels


Alice au Pays des Merveilles (Ken Ralston, David Schaub, Carey Villegas et Sean Phillips)
Harry Potter et les reliques de la mort - partie 1 (Tim Burke, John Richardson, Christian Manz et Nicolas Aithadi)
Au-delà (Michael Owens, Bryan Grill, Stephan Trojansky et Joe Farrell)
Inception (Chris Corbould, Andrew Lockley et Peter Bebb)


Meilleur film d'animation

Dragons
L'Illusionniste
Toy Story 3


Meilleur film documentaire

Faites le mur !
GasLand
Inside Job
Restrepo
Waste Land


Meilleur court métrage


The Confession
The Crush
God of Love
Na Wewe
Wish 143



Meilleur film étranger


Biutiful (Alejandro González Inárritu, Mexique)
Canine (Giorgios Skabardonis, Grèce)
Revenge (Susanne Bier, Danemark)
Incendies (Denis Villeneuve, Canada)
Hors-la-loi (Rachid Bouchareb, Algérie)


Meilleur court métrage d'animation

Day & Night
The Gruffalo
Let's Pollute
The Lost Thing
Madagascar, carnet de voyages


Meilleur court métrage documentaire


Killing in the Name
Poster Girl
Strangers No More
Sun Come Up
The Warriors of Qiugang


Je ne vous cache pas que je suis très enthousiaste quant aux nominations (amplement méritées) de Dragons, je croise les doigts !! Pour le reste je n'ai pas grand chose à dire, je n'ai pas vu la majorité des films nominés.


Passons maintenant aux nominations des Razzie Awards (cérémonie le 25 février) !


Pire film

Le Chasseur de primes - The Bounty Hunter (Columbia Pictures/Relativity Media)
Le Dernier maître de l'air (Paramount/Nickelodeon Movies)
Sex and the City 2 (Warner Bros/New Line/HBO Pictures)
Twilight - Chapitre 3 : hésitation (Summit Entertainment)
Mords-moi sans hésitation (20th Century-Fox/Regency Enterprises)


Pire acteur

Jack Black / Les Voyages de Gulliver
Gerard Butler / Le Chasseur de primes - The Bounty Hunter
Ashton Kutcher / Kiss & Kill et Valentine's Day
Taylor Lautner / Twilight - Chapitre 3 : hésitation et Valentine's Day
Robert Pattinson / Remember Me et Twilight - Chapitre 3 : hésitation


Pire actrice

Jennifer Aniston / Le Chasseur de primes - The Bounty Hunter et Une Famille Très Moderne
Mylie Cyrus / The Last Song
Sarah Jessica Parker, Cynthia Nixon, Kristin Davis, et Kim Cattrall / Sex and the City 2
Megan Fox / Jonah Hex
Kristen Stewart / Twilight - Chapitre 3 : hésitation


Pire actrice de second rôle

Jessica Alba / Mon beau-père et nous, Machete, The Killer Inside Me et Valentine's Day
Cher / Burlesque
Liza Minnelli / Sex and the City 2
Nicola Peltz / Le Dernier maître de l'air
Barbra Streisand / Mon beau-père et nous


Pire acteur de second rôle


Billy Ray Cyrus / Kung Fu Nanny
George Lopez / Marmaduke, Kung Fu Nanny et Valentine's Day
Dev Patel / Le Dernier maître de l'air
Jackson Rathbone / Le Dernier maître de l'air et Twilight - Chapitre 3 : hésitation
Rob Schneider / Copains pour toujours


Pire utilisation de la technologie 3D

Comme chiens et chats - La Revanche de Kitty Galore
Le Choc des Titans
Le Dernier maître de l'air
Nutcracker en 3D
Saw 3-D


Pire couple/Pire casting

Gerard Butler & Jennifer Aniston / Le Chasseur de primes - The Bounty Hunter
Le visage de Josh Brolin & l'accent de Megan Fox / Jonah Hex
Casting de Le Dernier maître de l'air
Casting de Sex and the City 2
Casting de Twilight - Chapitre 3 : hésitation


Pire réalisateur

Jason Friedberg & Aaron Seltzer / Mords-moi sans hésitation
Michael Patrick King / Sex and the City 2
M. Night Shyamalan / Le Dernier maître de l'air
David Slade / Twilight - Chapitre 3 : hésitation
Sylvester Stallone / Expendables : Unité Spéciale


Pire scénario

Le Dernier maître de l'air, M. Night Shyamalan
Mon beau-père et nous, John Hamburg et Larry Stuckey
Sex and the City 2, Michael Patrick King
Twilight - Chapitre 3 : hésitation, Melissa Rosenberg
Mords-moi sans hésitation, Jason Friedberg & Aaron Seltzer


Pire prequel, remake, reboot ou suite

Le Choc des Titans
Le Dernier maître de l'air
Sex and the City 2
Twilight - Chapitre 3 : hésitation
Mords-moi sans hésitation


Bon ben là je ne saurais qu'applaudir l'acharnement sur Twilight 3 (et je comprends celui sur Le dernier maître de l'air), n'empêche on notera l'absence de Robert Rodriguez pour le prix du Pire réalisateur (parce que sa mise en scène est mille fois plus horrible que celle de Stallone franchement) et son Machete pour le Pire film.


Vous êtes bien entendu les bienvenus pour discuter de ces nominations sur le forum des yakayos !!

lundi 24 janvier 2011

Nanars, bis et autres gros WTF - Episode 1

Bonjour à tous et à toutes, mes chèrs petits kanebis. Aujourd'hui j'entame le premier volet d'une série d'articles qui auront tous en commun le thème : "Nanars, bis et autres gros WTF !".
Vous l'aurez compris, on ne va pas s'attarder sur tel ou tel film d'auteur à vocation masturbatoire, ni au dernier Clint Eastwood que je n'ai pas encore vu, mais bien à des films irrémédiablement mauvais ou d'une bêtise vaguement divertissante.

On va donc commencer sans plus tarder avec le film le plus actuel des trois, à savoir le dernier étron filmique avec notre ami à cheveux Nicolas Cage, je veux bien évidement parler de "Le dernier des templiers", film médiévalo-fantastique débile pour teenager décérébré, mais ça tombe bien, ça faisait un moment qu'on avait pas dit du mal d'un film.




Alors d'abord, Le derniers des templiers, de quoi ça parle ? Pour faire simple, deux templiers sont chargés d'escorter une jeune femme soupçonnée de sorcellerie vers un monastère dans lequel elle sera jugée.
 
Quoi dire sur ce film ? Tout d'abord on ne peut pas dire que les acteurs se soient transcendés pour ce film, il semble évident que notre chevelu préféré n'est ici que pour encaisser son chèque (en même temps quand on doit 14M de dollars au fisc américain on n'est pas très regardant sur les scénarios, du moment que ça paye bien). Les personnages en eux-même sont d'un vide total et n'apportent rien à l'histoire qui elle-même a bien du mal à décoller.
 

Pourtant, on pourrait se dire de prime abord : "Voilà un film à la con avec des acteurs connus, un thème passe partout, un bon plaisir coupable où ça va se fighter tout le long sans prendre la peine de développer un tantinet son machin", mais détrompez-vous les amis : ce film est d'une lenteur ahurissante.
Au moins avec un film débile du type GI joe, Van Helsing ou ce genre de truc, malgré la débilité abyssale du film, ça se tatane tout le long et on a pas trop le temps de s'ennuyer.
Or, ici, non seulement c'est débile, mais en plus on se fait chier très rapidement.
En réalité le film ne se décide à passer la deuxième que lors des dix dernières minutes.

On passera évidement les incohérences de scénario (du genre on est dans le brouillard on voit rien, et cinq minutes plus tard c'est l'épopée sauvage dans les bois à fond la caisse à dos de cheval) qui sont légions.
Les scène d'actions quand à elles (si si, il y en a quand même) sont mise en scène de façon à ce que l'on ne voit rien si ce n'est le début de l'action et la fin de l'action (pour le milieu vous repasserez, visiblement le gaillard aux commandes ne doit pas savoir filmer des scènes d'actions). La musique n'est pas originale et de toute façon, le film ne cherche jamais à donner un souffle épique au récit, ce qui est bien dommage quand on considère le thème abordé.

Bref, le film est mal joué, mal mis en scène, d'une lenteur infâme et doté d'un récit sans intérêt. Je vous aurai donc prévenu, ne faites pas comme moi : n'allez pas voir Le derniers des templiers.

Note : 4/20

vendredi 21 janvier 2011

Tonight is the night

Hello les kanebis, je vais vous parler aujourd'hui d'une des séries les plus populaires de ces dernières années, une série atypique racontant les aventures d'un tueur en série...vous l'aurez compris, je vais vous donner mon avis sur Dexter !



Pour les néophytes (si si c'est possible, je n'ai moi-même débuté la série que l'an dernier), la série narre le quotidien de Dexter Morgan, expert en tâches de sang pour la police de Miami le jour et tueur en série la nuit. Car oui, Dexter n'est pas un de ces héros tout blanc tout propre qu'on nous sert à longueur de journées, non monsieur ! Notre ami a été traumatisé dans sa petite enfance et il en résulte un homme qui doit sans cesse contenter l'appétit de son « passager noir », il doit tuer, tuer et encore tuer ; c'est ça qui le fait sentir qu'il est vivant. Seulement Dexter doit sauver les apparences pour que son mode de vie ne cause pas sa perte ; en effet, son père, conscient des pulsions de son fils, lui a enseigné un code très stricte. Règle numéro un : ne jamais se faire prendre ! Notre ami est donc passé maître dans son art : repérer une proie, la tuer sans laisser aucune trace, faire disparaître toutes les preuves (le cadavre quoi) et retourner à sa vie « normale » sans rien laisser paraître. Le Dexter s'est construit une couverture en béton, il travaille avec la police et peut donc exploiter leurs informations sans problèmes, tout en jouant les monsieur tout le monde. C'est un frère toujours prêt à aider et il fréquente une femme parfaite pour lui ; étant insensible par nature, les interactions sociales ne sont qu'illusoires pour lui, ainsi sa compagne Rita qui a été violée par son premier mari, n'est plus en confiance pour laisser un homme la toucher. Cela tombe bien, Dexter ne recherche pas cela et il est donc ravi que la relation stagne à un niveau qu'il maîtrise ; il est également très doué avec les enfants de Rita. Notre tueur s'est donc construit une identité tout à fait ordinaire et sans failles, qui lui permet de pratiquer son sport favori : tuer les criminels qui ont échappé au système. Et oui, Dexter Morgan ne tue pas d'innocents, quitte à éliminer des gens, autant qu'ils le méritent.

Voilà pour le petit topo sur la série (oui c'était long mais nécessaire pour la suite de l'article, donc maintenant c'est fait, on peut y aller) ; le concept en lui-même est assez simple, nous suivons le quotidien de Dexter, qui jongle entre sa vie « normale » (son travail, sa sœur, sa compagne et ses enfants) et ses petites excursions nocturnes. La série nous réserve pas mal de moments forts, qu'ils soient drôles, émouvants, stressants ou tout simplement jouissifs. Les quatre premières saisons présentent un schéma similaire : Dexter traque tout au long des douze épisodes un autre tueur en série ; le problème ? La police en fait autant ; un petit jeu du chat et de la souris s'ensuit et les rebondissements sont légions. Les points de vues sont multipliés et l'histoire est donc toujours passionnante et l'intérêt des spectateurs ne fait que s'accroître.



Comment la série évite-t-elle de tourner en rond me demanderez-vous ? Tout simplement grâce à son personnage principal qui évolue constamment d'un point de vue humain ; il réalise peu à peu qu'une vie de famille peut lui procurer du plaisir et même surpasser ses pulsions. Dexter est donc sans cesse en pleine introspection, il se questionne sans cesse sur la priorité qu'il doit donner aux différents aspects de sa vie. Ses introspections sont illustrées par le biais d'hallucinations, notre ami discutant sans cesse avec le fantôme de son père ; à noter qu'on nous gratifie des pensées du bonhomme en voix-off. Nous avons donc un héros qui s'interroge sur sa capacité à être un bon frère, un mari aimant, un père idéal, un ami toujours présent,...Je pourrai aussi dire que l'interprète principal, Michael C. Hall incarne parfaitement son personnage (il a d'ailleurs reçu un Golden Globe pour sa performance l'an dernier).

Une autre force de la série réside dans ses personnages secondaires, Rita est une femme magnifiquement crédule certes, mais réellement touchante, Debra la soeur de Dexter est cultissime, véritable garçon manqué, elle ne manquera pas de ponctuer ses phrases avec une bonne dizaine de « fuck » (et oui la série passe sur Showtime, une chaîne du câble, donc tout est permis). Je pourrai aussi citer Masuka, le médecin légiste qui ne manquera pas de vous faire passer des moments tout simplement délirants en faisant profiter de son savoir en matière d'activités lubriques en tous genres.



Je conclurai en donnant une impression personnelle : pourquoi est-ce que j'adore Dexter ? Il s'agit d'une série rafraîchissante, aux personnages hauts en couleurs et aux situations souvent jouissives ; une saison ne comptant que douze épisodes, les intrigues sont donc condensées de façon optimale, on ne perds pas de temps à remplir avec des bouts qui ne servent à rien. J'ai découvert la série alors que la diffusion de la saison 4 était déjà terminée, j'ai donc pu dévorer la série en deux mois (et pour avoir vu des épisodes en vo et en vf, je préfère largement la vo). Arrivé à la fin de ma séance de rattrapage, je ne pus que me mordre les doigts devant un des gros défauts de la série : une saison étant réduite et ne comptant aucune pause, il faut attendre environ huit mois pour avoir droit à la suite (sans compter que la fin de la saison 4 est tout bonnement renversante, frustrante et bigrement excitante). Un autre des défauts de la série restera les facilités scénaristiques qui mettent à mal la cohérence de la série ; il y aura toujours un truc pour que Dexter s'en sorte (certains sont juste trop gros et donc agacent par moments) ou une manipulation du cours du temps pour que notre ami puisse mener toutes ces tâches à bien. Mais bon je ne boude pas mon plaisir devant cette série extraordinaire et j'en redemande volontiers !

mercredi 19 janvier 2011

Scoop exclusif en direct de Gotham City !!!

Bonsoir amis Kanebis, je fais circuler l'info du jour concernant le prochain film sur Batman, j'ai nommé The Dark Knight Rises (pitié qu'on ne traduise pas le titre pour la sortie française !) de Christopher Nolan. Comme d'habitude avec ce film, tout le monde est au courant de tout, même des rumeurs les plus ahurissantes, si bien qu'on doit tout prendre avec des pincettes et vérifier, re-vérifier et vérifier la re-vérification de l'information. Rassurez-vous, cette fois c'est Warner qui a divulgué le scoop, donc voici une actualité authentique ! Batman a trouvé ses prochains ennemis !

Ont été ainsi annoncées les participations de Anne Hataway en tant que Selina Kyle (alias Catwoman) et l'identité du personnage de Tom Hardy est en fait Bane ! Des personnages qui sont tous deux déjà apparus au cinéma donc, bien que notre lutteur latino eut droit à un massacre en règle dans Batman et Robin. Nous pouvons néanmoins espérer que Christopher Nolan saura redorer le blason de cet homme ô combien redoutable ; car oui Bane n'est pas une vulgaire brute épaisse, il est en fait extrêmement perspicace (il a deviné le secret de Bruce quand même) et est redoutable au combat (même sans son venin). Voilà donc des ennemis emblématiques pour un héros emblématique, moi j'ai hâte de voir ça. Vous voulez donnez votre avis ? Je vous invite à réagir sur le forum des yakayos !

mardi 18 janvier 2011

Les jeux pourris, c'était pas mieux avant...

Salut à tous les kanebis, j'espère que vous êtes en forme. Pourquoi ? A vrai dire je n'en sais rien mais j'ai pensé que ça serait sympa de demander avant de commencer à parler affaires.
Aujourd'hui on va parler d'une émission web que beaucoup d'entre vous doivent connaître, il s'agit du Joueur du grenier.

Alors pour les trois archéologues dans le fond qui sont, encore et toujours, à la traîne je vais expliquer en gros de quoi ça parle. Alors Le joueur du grenier, cékoitesse me direz vous.
Hé bien les kanebis, c'est très simple : C'est une émission web crée par Fréderic Molas et Sébastien Rassiat, dans laquelle Frédéric, qui est donc le fameux joueur du grenier, teste des jeux vidéo que l'on qualifie de rétro, ces jeux auxquels on jouait il y a 15 ou 20 ans sur des consoles telles que la Nes, la Super Nes, la Méga Drive, j'en passe et des meilleurs.

Vous allez me dire, mais quel est l'intérêt de tester des jeux vieux de 20 ans ? Attendez, je n'ai jamais dit qu'il testait des bons jeux, oh non, c'est même tout le contraire. En effet l'une des consignes de l'émission est d'essayer au maximum de tester des jeux rétros particulièrement mauvais, on y a tous joué au moins une fois. Mais si souvenez vous : ces jeux de plate-formes horribles dans lesquels vous mourriez des dizaines de fois dans des endroits improbables, truffés de pièges vicieux et de combinaisons infernales, ces jeux que bien souvent on ne finissait pas et que l'on rangeait dans leur boite. Et bien voilà, vous avez saisi : c'est ça le Joueur du grenier.

Afin de rendre le tout attractif, fun et agréable à voir et à revoir, les deux compères ont travaillé l'aspect déconne du programme, ainsi la plupart des tests sont agrémentés de petits sketchs. De plus, on a le droit aux nombreux pétages de plomb de l'ami grenier, trouvant toujours le bon mot pour nous faire rire devant tel manque de maniabilité ou tel piège ignoble placé là par un programmeur sous acide.

L'émission en est actuellement à son vingtième numéro et le prochain rendez-vous est fixé pour la fin du mois de Janvier. En attendant vous pouvez dès à présent découvrir ou redécouvrir toutes les vidéos du joueur du grenier sur son site : http://www.joueurdugrenier.fr/ et vous pouvez également vous abonner à sa chaîne Youtube.

Allez en bonus track, voici le premier épisode du grenier, consacré à Tintin au Tibet sur Mégadrive, enjoy.

lundi 17 janvier 2011

Et le Golden Globe est décerné à ...

Hello les Kanebis, me voici me voilà pour vous présenter le palmarès des Golden Globes (la liste des nominés est sur le forum des yakayos). Let's go !!

Meilleur film dramatique : The Social Network
Meilleur film comique ou musical : Tout va bien, The Kids Are All Right
Meilleur acteur dans un film dramatique : Colin Firth (Le Discours d'un roi)
Meilleure actrice dans un film dramatique : Natalie Portman (Black Swan)
Meilleur acteur dans un film comique ou musical : Paul Giamatti (Barney's Version)
Meilleure actrice dans un film comique ou musical :Annette Bening (Tout va bien, The Kids Are All Right)
Meilleur second rôle masculin : Christian Bale (The Fighter)
Meilleur second rôle féminin : Melissa Leo (The Fighter)
Meilleur réalisateur : David Fincher (The Social Network)
Meilleur scénario : Aaron Sorkin (The Social Network)
Meilleure chanson originale : Burlesque ( You haven't see the last of me)
Meilleure musique originale : Trent Reznor (The Social Network)
Meilleur film d'animation : Toy Story 3
Meilleur film étranger : Haeven, in a better world

Léo : Pas d'énormes surprises dans ce palmarès étant donné que The social network rafle à peu près toutes les récompenses de cette année, il faut dire que le film les mérite grâce, notamment, au scénario excellent de Aaron Sorkin. Pour le reste, les films comme The fighter, Black swan et Le discours d'un roi ne sont pas encore sorti chez nous, il faudra donc attendre leur sortie pour pouvoir se faire notre propre avis. Juste énorme déception du côté des musiques puisqu'il faut noter l'absence totale de John Powell qui a pourtant livré une composition incroyable pour Dragons, qui était notre préféré dans la catégorie meilleur film d'animation, mais il semble impossible d'arrêter le rouleau compresseur Pixar.
Florian :Bon je ne vous le cache, je ne saurais dire si telle ou telle récompense est méritée, je n'ai vu que peu de films de la liste. Néanmoins la logique voudrait que l'on considère The Social Network, The Fighter, Tout va bien - The Kids are all right et Black Swan comme les favoris aux Oscars (liste définitive des nominés à paraître le 25 janvier).

Passons aux séries à présent :

Meilleure Série Dramatique : Boardwalk Empire (HBO)
Meilleure Série Comique : Glee
Meilleure Mini-Série ou Téléfilm : Carlos (Canal+)
Meilleure Actrice dans une Série Dramatique : Katey Sagal (Sons of Anarchy)
Meilleur Acteur dans une Série Dramatique : Steve Buscemi (Boardwalk Empire)
Meilleure Actrice dans une Série Comique ou Musicale : Laura Linney (The Big C)
Meilleur Acteur dans une Série Comique ou Musicale : Jim Parsons (The Big Bang Theory)
Meilleure Actrice dans une Mini-Série ou un Téléfilm : Claire Danes pour Temple Grandin
Meilleur Acteur dans une Mini-Série ou un Téléfilm : Al Pacino (You don't know Jack)
Meilleure Actrice de second rôle dans une Série, une Mini-Série ou un Téléfilm : Jane Lynch (Glee)
Meilleur Acteur de second rôle dans une Série, une Mini-Série ou un Téléfilm : Chris Colfer (Glee)

Florian : Là encore je dois avouer que ma culture télévisuelle me fait défaut, je ne dirai donc qu'une chose : un gros Bazinga pour Jim Parsons qui nous livre à chaque épisode un Sheldon Cooper toujours plus mémorable !
Léo : C'est dommage pour The walking dead nominé dans la catégorie meilleur série dramatique. Encore une fois bravo à Jim Parsons qui le mérite bien il faut bien le reconnaître.

dimanche 16 janvier 2011

Ici Jack Bauer en direct d'une journée de merde !!

Bonjour, bonjour, me voici pour vous parler d'une série que j'ai découvert sur le tard (huit ans après tout le monde pour être précis), à savoir 24 (heures chrono) ; mais si, vous savez la série avec une intrigue qui se déroule en temps réel ? Chaque épisode étant une heure d'une même journée ? Avec des écrans splittés et un décompte des minutes qui fait bip bip bip. Bon si je vous dis Jack Bauer vous voyez mieux de quoi je veux parler ? Ah voilà vous me rassurez.



Donc, 24, cékoitèce ? Nous suivons les aventures de Jack Bauer (joué avec brio par Kiefer Sutherland) qui, il faut l'avouer, connaît des journées super chargées (toujours en train de sauver le monde en plus). La particularité de la série ? Savoir gérer plusieurs intrigues (qui se rejoignent au final) faisant intervenir plusieurs personnages en gardant une intensité et une maîtrise sur le scénario assez rares (Heroes s'est mordu les doigts à ce petit jeu assez rapidement). Un épisode met en avant en général 4 intrigues/points de vues différents. N'ayant vu pour l'instant que la première saison, je résumerai celle-ci de cette façon : Jack, sa famille, ses collègues, le sénateur Palmer, les méchants terroristes/assassins. Les retournements de situation sont légions, on ne sait jamais qui est qui, on découvre progressivement quelques squelettes dans le placard des protagonistes principaux...bref on se prend tout dans la tronche et c'est ça qui est bon !
Un autre aspect appréciable de 24 est son côté avant-gardiste avec un futur président des États-Unis afro-américain, un scénario haletant sans temps morts, un rythme par conséquent soutenu de bout en bout, un traitement des personnages sans concessions ni faux-semblants (chacun a un passé potentiellement douteux) et une vision réaliste de la société qui ne tombe pas dans les clichés. Ainsi la famille Bauer est loin d'être unie et parfaite, son mariage bat de l'aile et le sénateur Palmer connait lui aussi son lot de déboires (secret familial révélé, une femme qui le défit sans cesse et accumule les mauvaises décisions, des donateurs qui entendent bien recevoir leur part du gâteau à la fin des élections). Bref, c'est loin d'être la croisière s'amuse, tout le monde en prend pour son grade et nous on adore.
La première saison est aussi ponctuée par des invités de choix, Željko Ivanek et Dennis Hopper en tête.



Au final, 24 (ou du moins sa première saison) nous fait découvrir des personnages charismatiques et très intrigants, dont on partage les doutes, le stress, l'émotion et la colère ; bref, cette série connait un début tout simplement parfait. La suite confirmera-t-elle cette impression ?

samedi 15 janvier 2011

L'envol du frelon

Salut à tous les kanebis. On peut dire que ça faisait un moment que je n'avais pas écrit d'article et je voyais dans vos yeux cette question fébrile (ou pas) : l'un des deux kanebi serait-il tombé à l'eau ? Aurait-il quitté le navire ? Que nenni mes braves, me revoilà tout frais pour cette nouvelle année qui s'annonce alléchante en terme de sorties ciné.

On va commencer tout de suite avec la première impression kanebi de l'année, avec The Green Hornet, film de Michel Gondry (Eternal sunshine of the spotless mind, Be kind rewind, La science des rêves...) avec en tête d'affiche Seth Rogen, Christophe Waltz, Jay Chou et Cameron Diaz.

Silence, moteur, ça tourne.


The Green Hornet est donc l'adaptation ciné d'une série des années 70, célèbre pour avoir fait découvrir au grand public Bruce Lee dans le rôle de Kato (ici interpreté par Jay Chou).
La grande force du film repose avant tout sur son casting, et notamment sur le présence de Seth Rogen. Alors pour ceux qui ne le connaitraient pas (pas bien), Rogen est un comédien américain qui fait partie de la grande famille Judd Apatow, et qui est très connu outre-atlantique mais qui, comme la majorité de ses confrères tels Will Ferell, Adam Sandler et autres, n'est pas très connu ici en France.
Dans ce film on voit clairement que Rogen a mis la main à la pâte (il est d'ailleurs scénariste et producteur du film), le ton y est réellement décalé et on passe d'un gag à un un autre tout en enchaînant les situations rocambolesques. Le reste du casting est loin d'être en berne puisque l'on retrouve l'excellent Christophe Waltz (Inglorious Basterds) dans le rôle du bad guy et la toujours charmante Cameron Diaz dans le rôle de Lenore Case, secrétaire du Green Hornet. À noter aussi pour les plus observateurs la présence, rapide, d'Edward Furlong (mais si souvenez vous : John Connor dans Terminator 2)
Le film est réellement fun, sans temps mort et parvient également à s'intéresser à ses personnages sans le faire au détriment du rythme de l'histoire, ce qui avouons le n'est pas le fort de la plupart des films de ce type.
Alors pour ceux qui attendaient un vrai film de super héros, ça risque peut-être de les dérouter, car en réalité le film est plus une comédie avec des super-zéros, avec des gags toutes les 30 secondes et des séquences d'actions qui, en plus d'être pour la plupart bien réalisées, sont aussi d'une drôlerie extraordinaire (on notera par exemple l'envol génialissime d'un engin de chantier)..
Bref, The green hornet est fun, jubilatoire, rythmé, explosif, vous l'aurez compris un blockbuster bien fait qui a le mérite d'être honnête et de ne pas prendre ses spectateurs pour des idiots.
Seul petit bémol, si vous vous attendiez à un film de Gondry, vous risquez peut-être d'être déçu car ici le français à clairement finit par laisser sa place à Rogen (il le dit lui-même), vous noterez donc par ci, par là quelques touches bien spécifiques au réalisateur mais cela s'arrêtera là.

Pour conclure, foncez tout de suite au cinéma voir The Green Hornet ! Allez ! Qu'est ce que vous faites encore là ?

Note : 17/20

vendredi 14 janvier 2011

Les chevaliers (androgynes) d'Athéna sont de retour !!

Bonjour les Kanebis, les plus futés d'entre vous auront compris de quoi je vais vous parler aujourd'hui à la lecture du titre de l'article. L'info du jour est que Saint Seiya Épisode G va avoir une fin ! En effet, la publication du titre de Megumu Okada reprendra le 19 Février prochain dans le Champion Red n°04. Je peux pas objectivement dire qu'il s'agit assurément d'une bonne nouvelle, la série étant sujet à nombre de polémiques. Pour mieux me comprendre, voici ma critique de ce manga pour le moins spécial.


Issu d'une idée originale de Masami Kurumada, ce préquel à Saint Seiya met à l'honneur les chevaliers d'or (et oui, G pour Gold !) avec des aventures se passant une dizaine d'année avant les évènements du manga culte que nous connaissons tous. L'histoire est centrée sur Aiolia, jeune chevalier d'or du Lion, qui affrontera les Titans revenus du Tartare pour lancer une nouvelle guerre avec les Dieux de l'Olympe. Manque de chance, pour réveiller leur chef Cronos ils doivent attaquer le Sanctuaire et donc défier les chevaliers d'Athéna.



Le concept est alléchant n'est-ce-pas ? Ne sautez pas trop de joie, les paragraphes qui suivent vont peut-être refroidir vos ardeurs. La première chose qui choque (oui ça choque, qu'on s'y fasse par la suite ou non) est le style graphique de Megumu Okada. Aux antipodes des personnages mal proportionnés et un tantinet moches de Masami Kurumada, Okada nous offre des androgynes au corps fin et musclé revêtant des armures au design perfectionné au maximum. Ornés de gravures interminables et de petites cordes ou gemmes dont n'étaient pas dotés les créations originales de Kurumada, les armures d'or de l'épisode G sont de toute beauté. Les puristes râleront quand au changement des spécificités visuelles de quelques armures (les épaulettes des armures du Cancer et du Verseau sont diablement raccourcies et courbées par exemple) ; je trouve pour ma part qu'il n'y a rien à redire sur ces armures. Non, le problème serait plutôt les chevaliers (entre autres choses) ; comme je l'ai déjà dit, le style d'Okada a fait sauter bon nombre d'entre nous au plafond. Personnellement je signalerai que si le nouveau faciès de certains chevaliers ne me dérange pas (Shura, Aldébaran, Deathmask ou encore Camus par exemple), il est clair que certains ont pris cher en passant dans la case « androgyne » (Milo et Aiolia surtout). Parlons-en d'Aiolia tiens, notre héros est aussi omniprésent que l'était Seiya et est encore plus casse-pieds (ben oui, tout le monde râle à cause de Seiya mais moi il ne m'a jamais dérangé le Pégase, en revanche cet Aiolia...). Sur les 17 tomes que compte le manga (sans compter le tome 0), notre chevalier d'or du lion va se battre dans chaque tome (jusqu'à enchaîner une dizaine de combats de suite en ayant perdu vraisemblablement tout son sang je précise) ; alors c'est bien gentil de nous dire qu'on va parler des chevaliers d'or et de mettre chacun d'eux à l'honneur sur la couverture d'un tome, mais il faudrait voir à véritablement leur laisser une petite place dans la trame ! Au final seul Shura aura le droit à un minimum d'importance (l'auteur doit être Capricorne j'imagine) ; au bout du huitième tome, je n'en pouvais déjà plus de l'ami Aiolia, qui comble du vice, s'amuse à nous polluer chaque volume à répéter inlassablement les mêmes inepties philosophiques dont on se passerait volontiers ! Mettre une discussion profonde sur le droit à la vie et à la liberté des humains, c'est bien joli, mais au bout de la douzième fois on sature ! C'est Saint Seiya que diable ! Nous voulons voir des êtres surpuissants vêtus d'armures splendides qui se battent à coups de Météores de Pégase, pas un débat stérile de philosophie.

Je m'enflamme excusez-moi, revenons-en aux faits, il y a bien de la baston dans Saint Seiya Episode G je vous rassure, seulement Megumu Okada adore surcharger ses pages et il a décidé de colorer ses mangas à l'ordinateur façon comics. Or un manga c'est en noir et blanc, donc une fois passé en niveaux de gris, et bien les planches sont affreusement sombres ! Donc je récapitule : avec pages sombres et surchargés de détails, c'est tout bonnement incompréhensibles par moments (et cela trop souvent) ; mention spéciale au combat contre un géant dans le volume 4, j'en suis toujours à me demander ce qui est imprimé...Il arrive parfois que la mise en scène soit inspirée comme jamais et nous livre un combat ingénieux qui nous en met plein la tronche, mais lorsque cela arrive, le lecteur jouera encore de malchance puisque c'est l'éditeur qui gâchera tout. Car oui, Panini qui s'occupe de l'exploitation du manga en France, fait preuve d'une incompétence rarement vue jusqu'alors ; tout le monde a encore en mémoire l'inversion de deux pages de chapitres différent dans le tome 6 ! Ajoutez à cela des inversions de bulles, des traductions pompeuses et littéraires et une politique de distribution chaotique (à un moment nous avions un tome par an, la parution japonaise n'ayant plus d'avance...) et vous obtiendrez des lecteurs qui ont souffert pendant plusieurs années...



Quand on regarde le résultat au final, il y a de quoi crier au scandale, non content de ne pas savoir se renouveler, Okada nous offre un manga archi-linéaire et répétitif à l'excès. Nous avons eu pendant les dix premiers tomes : Aiolia rencontre un titan, Aiolia l'affronte, Okada se rappelle qu'il doit mettre un chevalier d'or différent sur chaque couverture de tome et offre donc à l'heureux élu un combat qui ne servira à rien, à part massacrer la cohérence de l'univers Saint Seiya. Ainsi Aphrodite utilise sa rose blanche qu'il n'avait jamais utilisé avant son combat contre Shun...Milo utilise Antarès qu'il avait fait découvrir en exclusivité à Hyoga...bref que du bonheur. Le manga retrouve un second souffle passé le dixième tome, Okada ayant enfin fini son petit tour d'honneur des chevaliers d'or, il peut enfin faire avancer son scénario...l'intrigue qui se dessine alors se révèle passionnante et on désire ardemment connaître la suite...que nous pensions ne jamais voir arriver ! Car oui la publication a été en pause pendant près de deux ans, à croire que Okada lui-même en avait ras-le-bol de son manga...

Au final que restera-t-il de positif de cette aventure ? Le plaisir de voir les chevaliers d'Athéna dans des armures magnifiques, affrontant des ennemis charismatiques, avec en bonus une poignée de pages couleurs somptueuses en début de chaque tome (attention le prix du volume en tient compte). Les fans inconditionnels de Saint Seiya comme moi suivront cet épisode G comme de bons moutons...les autres...dur de prévoir la réaction de chacun face à une œuvre si atypique.

jeudi 13 janvier 2011

Let's go for some geek moment !!

Hello les Kanebis, aujourd'hui un article spécial mangas mais aussi spécial adaptations de comics au cinéma. Pour cet article bien fourni je commence avec ma review des chapitres et épisodes de la semaine !

Fairy Tail EP 61

Comme d'habitude, des graphismes au top, une animation qui l'est quasiment (qq ralentissements dans les effets en 3D dans cet épisode), la suite du combat Natsu vs Cobra (un peu de sang ne ferait pas de mal, on a l'impression que les coups ne sont pas marquants là), de bonnes musiques, de l'humour, de l'énergie à revendre, bref un épisode de Fairy Tail tout ce qu'il y a de normal.
A noter les changements d'opening (ci-dessous) et d'ending !




Dragon Ball Kai EP 88

Le combat entre Goku et Cell commence enfin, les deux adversaires s'échauffent, les choses sérieuses n'ont pas tout à fait commencées (ce sera pour le prochain) ; comme d'habitude avec Kai, c'est un plaisir de remater du DBZ plus fluide, plus rapide mais aussi assez moche par moments. Ils ne sont pas foutus de tout refaire graphiquement et les plans qu'ils refont sont juste immondes, de qui se moque-t-on ?! Un bon épisode tout de même par son contenu.


Après deux semaines de sevrage insoutenables, les mangas du Jump sont de retour !!

One Piece CH 610

Du One Piece tout ce qu'il y a de plus plaisant, on continue l'exploration et la découverte de l'île des Hommes-Poissons ; on parle un peu de l'une des quatre empereurs pirates, à savoir Bigmam et une voyante prédit que Luffy va tout détruire sur son passage. Cela présage des combats dantesques, quand commenceront-ils ?§

Bleach CH 433

On commence finalement à parler de choses sérieuses dans cet arc Xcution, on apprend comment Ichigo pourrait récupérer ses pouvoirs de Shinigami et pourquoi se fait-il aider par des inconnus. N'empêche, Tite Kubo avance vraiment à un rythme d'escargot...mais bon, bonne nouvelle, si l'on en croit les dernières interviews du mangaka, il aurait couché son scénario sur papier afin de le blinder un maximum. Il serait foutrement temps...

Naruto CH 523


Kishimoto nous déballe tout sur les 7 épéistes de Kiri (mieux vaut tard que jamais), j'espère qu'il pourra les faire durer un minimum, histoire de déballer leur puissance comme il faut. On finit sur une scène qui rendra nostalgique beaucoup de monde, suspense suspense.


Passons à la partie super héros au cinéma maintenant. Récemment ont été dévoilées quelques images alléchantes. La première est un aperçu de Andrew Garfield dans son costume de Spider-Man. Je trouve que ça a de la classe tout en s'éloignant du design des films de Sam Raimi, reste à voir le masque...



La seconde image nous montre Chris Evans dans son costume de Captain America ; certains se plaindront de la prise de liberté par rapport au costume original, personnellement ça ne me dérange pas, seul le rendu à l'écran comptera. Mais pour l'instant c'est pas mal je trouve.



Et enfin voici la première affiche française de Thor ! Pour moi ça respire pas mal le photoshop et ce n'est pas transcendant, mais bon j'ai déjà vu pire ...

mercredi 12 janvier 2011

Un deux trois Séries !!

Bonsoir à tous, vous m'attendiez impatiemment les kanebis je le sais (wouah l'autre comme il s'y croit), soyez rassurés, voici venir votre article du jour. Triple dose aujourd'hui, avec un avis un peu plus étoffé sur Pretty Little Liars, mon point de vue sur No Ordinary Family ainsi que ma critique de V !! Let's go let's go let's go !!



Je vous avais parlé du premier épisode de cette série qui me paraissait de prime abord fort sympathique ; me voilà de retour après avoir regardé les 11 épisodes suivants, mes impressions ayant été renforcées !
Pretty Little Liars est donc bien un soap employant toutes les ficelles du genre ; seulement là où d'autres séries remplissent une partie des épisodes avec des prestations de chanteurs relativement célèbres ou de numéros de danse, nous avons ici des moments de pure paranoïa (bon j'exagère un petit peu je l'avoue). Nous retrouvons ainsi comme prévu les déboires de quatre adolescentes (les amourettes, les relations avec leurs parents, une pauvreté soudaine, la découverte de son orientation sexuelle,...) cependant le tout est relevé du fil rouge de la série. Qui est "A", la personne qui harcèle nos héroïnes de messages remplies de leurs plus précieux secrets ? Telle est la question qu'on se pose encore maintenant (ben oui, ils ne vont pas révélé LE mystère de la série à la moitié de la saison). Voir ces chères demoiselles (très attachantes je dois dire) se débattre tant bien que mal avec leur mystérieux/se harceleur/se est assez jouissif et l'originalité du concept est clairement le point fort de Pretty Little Liars. Sans compter le quotidien de nos héroïnes (bien distinctes au niveau du caractères et des déboires) qui est bien écrit je dois l'avouer (je ne suis pas un spécialiste des soap mais c'est le meilleur que j'ai jamais vu et pourtant il n'y a eu que 12 épisodes). Je rajouterai que chaque nouveau personnage ajoute son lot de doute et de suspicions !

Bref si vous chercher une série sympa, pas trop prise de tête, avec des jeunes gens charmants, le tout accompagné d'un soupçon de paranoïa ambiante, Pretty Little Liars saura vous combler !



Série culte des années 80, V a refait surface sur ABC l'an dernier ; ne connaissant pas la série originale je ne vous parlerais que de son remake. Le concept ? Des extraterrestres débarquent chez nous en proclamant qu'ils viennent en paix, nous font profiter de leur technologie avancée, nous embobinent avec leur joli papier cadeau tout en préparant la conquête de notre planète. La reine des lézards aliens (car oui sous leur peau artificielle ce sont des gros lézards), Anna, se révèle particulièrement douée pour manipuler son monde (enfin le notre devrais-je dire) ; excellente comédienne, elle peut mimer toute notre panoplie d'émotions et dose avec intelligence ses actions pour permettre à sa stratégie murement réfléchie de se mettre en place.
Seulement il y a un hic, les V(isiteurs) ont infiltré notre communauté il y a plusieurs décennies de cela et une résistance clandestine s'est donc mise en place ; une résistance que l'agent du FBI Erica Evans ne tardera pas à découvrir puis joindre (pour sauver son fils, très enthousiaste à l'idée d'aider les V). Je vous passe les détails, mais nous suivons donc les aventures de cette résistance, aux membres divers bien que peu nombreux ; j'ajouterais que tous les V ne sont pas mauvais, certains ont appris à ressentir des émotions (ce que la reine Anna considère comme la plus grande faiblesse, mais aussi la plus grande menace pour son peuple). Les traitres extra-terrestres ont baptisé leur groupe, la cinquième colonne , la série devient donc rapidement une guerre entre Anna et cette résistance (encore très limitée en nombre et en ressources).
Une des qualités de la série est son nombre réduits d'épisodes (la saison 1 n'en compte que 12), le rythme est donc soutenu et l'intérêt ne diminue pas (il y a pas mal de rebondissements). On ne sait en outre jamais à qui faire confiance (qui est un V déguisé ? Qui fait partie de la cinquième colonne à bord du vaisseau d'Anna ?). Ce qui m'amène tout naturellement aux personnages, le plus intéressant (et le plus remarquablement interprété) étant celui d'Anna ; en public, elle revêt son masque de sympathie et de compassion, en privé elle est froide, calculatrice et machiavélique. Le final de la saison 1 montre sa découverte des émotions (dans ce cas précis, le chagrin puis la rage), qu'elle placera en tête de sa liste de choses à éradiquer dans la saison 2. Les autres protagonistes ont chacun leur caractère, leur motivation et leur déboires propres (notamment Ryan, un ancien V infiltré dont la femme humaine tombe enceinte).
Je le disais plus haut, Morena Baccarin (Adria dans Stargate SG-1) se surpasse dans le rôle d'Anna ; Elisabeth Mitchell (la Juliet de Lost) est assez charismatique en leader de la résistance humaine guidée par sa volonté de protéger son fils. Autre membre du casting connu, la Supergirl de Smalville, j'ai nommé la charmante Laura Vandervoort. Et en spécial dédicace pour les fans de la série original, nous avons la leader des V, Jane Badler, qui joue ici la mère d'Anna.

Je vous rassure, la perfection n'existant pas, V compte quand même quelques défauts ; tout d'abord un début poussif : les 4 premiers épisodes de la série souffrent de lenteurs qui ne seront heureusement pas une norme pour la suite. L'intégralité des décors du vaisseau d'Anna étant fait par ordinateurs, on pourra remarquer que les intégrations ne sont pas toujours des plus soignées.

En conclusion, si vous aimez voir des humains se débattre pour empêcher des extra-terrestres d'envahir sournoisement la Terre, V est faîte pour vous !




Les super héros ont le vent en poupe à la télévision en ce moment, preuve en est No Ordinary Family qui a débuté en septembre sur ABC ; le pitch de départ est très simple, jugez plutôt. Jim Powell est un peu déprimé : sa femme Stéphanie ne pense qu'au travail, leur fille Daphné les prends pour des ringards et leur fils J.J. a des problèmes au lycée (il n'est pas très fute fute le garçon, donc il a des mauvaises notes, donc c'est l'abruti de service, donc on veut l'envoyer dans une école spécialisée). Bref la famille Powell n'est pas soudée, loin de là ; Jim a alors l'idée d'emmener tout le monde en voyage en Amazonie...seulement leur avion de tourisme s'écrase dans le fleuve et de retour chez eux, ils développent chacun des super pouvoirs ! Jim est une sorte de Hulk (super force, super saut, super résistance), Stéphanie se la joue Flash (elle est super rapide), Daphné peut lire dans les pensées et J.J. est devenu plus intelligent qu'Einstein.

No ordinary family nous propose donc de suivre cette famille dans une étape significative de leur vie et le moins que l'on puisse dire est que c'est loin d'être transcendant...Pour l'instant, 12 épisodes ont été diffusés ; largement de quoi se faire son opinion sur la série je dirais. Mon opinion ? Bon dieu que cette série tourne en rond ! Attention je ne dis pas qu'elle est archi-nulle, entendons-nous bien, mais c'est super frustrant de voir à quelle lenteur l'intrigue la plus importante de l'histoire n'avance pas.
Un épisode type de No ordinary family c'est quoi ? George, le meilleur ami de Jim, préviens ce dernier qu'un vol quelconque est en cours, notre apprenti héros essaye d'arrêter les criminels, échoue, se fait engueuler par sa femme parce qu'elle s'inquiète pour lui, puis il réussit finalement à coffrer les méchants à la fin. Entre temps leurs enfants sont au lycée, donc ils vivent des problèmes de lycéens (avec l'ajout des super pouvoirs dans l'équation évidemment) et cela sans aucune originalité. Stéphanie quant à elle travaille dans son laboratoire avec son assistante Katie (une accro aux comics en plus) ; leurs recherches ? Éclaircir le mystère de l'apparition des pouvoirs de la famille Powell...
Vu comme ça, ça fait un peu les super-héros rencontrent les Bisounours (vous n'avez pas tout à fait tort malheureusement) ; seulement le Dr King, patron de Stéphanie, a concocté un sérum à pouvoirs et s'est apparemment créé sa propre clique de méta humains (le pire c'est qu'il n'est au courant de rien pour les Powell). C'est là qu'on rencontre le Sylar de la série, j'ai nommé Joshua (un de ses alias, il est très cachotier sur sa réelle identité) ; il a des pouvoirs psychiques (télékinésie entre autres choses) et s'en sert de façon pas très gentille. Bref tout ce qu'il faut pour qu'on l'adore (ben oui, le principal attrait de Heroes était le personnage de Sylar, ne le niez pas) ; seulement son potentiel est gâché au bout de dix épisodes. Le monsieur coupe les ponts avec King pour vivre le grand amour (non mais je rêve franchement) ; le fil rouge passe donc de « empêcher Stéphanie de découvrir comment faire des méta humains » à « non Joshua ne me quitte pas ! ». Bref c'est niais, c'est guimauve, c'est relativement ennuyeux...c'est familial quoi.
L'histoire de la série n'est pas son attrait principal...qu'en est-il des effets spéciaux ? Car qui dit super-pouvoirs, dit effets spéciaux pour les montrer. Et bien là encore c'est assez mitigé ; les façons de montrer que Stéphanie est super rapide et que J.J. est super intelligent sont bien trouvées, mais alors les super sauts de Jim...quelle horreur !
Les personnages sont-ils à la hauteur au moins ? Les seconds rôles assurément ! George et Katie apportent le quota d'humour de la série et Joshua est bien charismatique (ça aide d'être un sosie de Sean Penn jeune). Le casting ? On retrouve Michael Chiklis (The Shield, la chose des 4 fantastiques) qui a la fâcheuse tendance de faire des têtes d'abrutis ; il y a aussi Julie Benz (la Rita de Dexter) et la très charmante (ça n'engage que moi) Autumn Reeser.

Donc je récapitule, une série aux premiers épisodes poussifs qui tournent en rond, des personnages sympathiques, une intrigue qui pourrait être passionnante si on passait à la vitesse supérieure, des acteurs qui font bonne mesure sans être transcendant (leurs personnages tournent en rond donc ça n'aide pas c'est sûr), quelques méta humains de temps en temps histoire de relancer l'intérêt et une bonne grosse dose de bisounours...En gros No ordinary family est plus une série sur la famille que sur les super pouvoirs...c'est regrettable selon moi...Donc ça se regarde, mais il ne faut pas en demander trop non plus.

mardi 11 janvier 2011

Mangas, mangas et encore mangas !!

Bonjour à tous, aujourd'hui mes petits commentaires sur les dernières parutions mangas (chapitres et épisodes).

Je commencerai par le chapitre 217 de Fairy Tail. Après la défaite (fatale ?) de Makarov, les futurs combats sont mis en place, les mages les plus puissants de Fairy Tail s'opposent aux 7 purificateurs de Grimoire Hearts ! On retrouve Natsu apparemment en difficulté, son adversaire manipule le feu sans que notre héros puisse l'absorber. En effet Zancrow prétend manipuler une magie plus ancienne et plus puissante que celle des Dragon Slayer ; il existe pour pourfendre un être plus dangereux encore que les dragons, c'est un God Slayer ! Que fera Natsu pour venir à bout de son adversaire ?

Hadès reste à l'écart, convaincu de la victoire de ses lieutenants car il les a initiés à l'essence de la magie et personne ne peut surpasser les magies interdites perdues ! Fairy Tail va-t-elle gagner la bataille ? La mise en place est finie, c'est l'heure de se foutre sur la tronche !


Viens ensuite l'épisode 303 de Bleach, un petit hors-série pour le nouvel an, la première moitié est assez hilarante, tandis que la deuxième est tout bonnement à zapper. On commence donc dans la Soul Society, avec une bataille de cartes mettant à l'honneur le crane rasé de Ikkaku ; Yachiru s'acharne sur son subordonné pour notre plus grand plaisir. On enchaîne avec Inoue qui se promène dans Karakura, toute seule pour le nouvel an ; Rukia s'en rend compte et va tout faire pour qu'elle passe une journée amusante. En gros on rigole pendant 10 minutes, puis on passe à du gnan gnan hyper cérémonieux sans grand intérêt. La semaine prochaine, encore un hors-série !

Enfin voici mon avis sur l'épisode 482 de One Piece ; en entrant dans la conclusion de la bataille de Marinford, arc clé de la fin de la première partie de One Piece, on aurait pu penser que les studios de la Toei troquerait les épisodes moyens, bourrés de longueurs et redondants pour de véritables chefs-d'oeuvres (étant donné les évènements, ça ne serait que justice). Que nenni ! Ce qui aurait dû être un épisode nerveux, plein de tension et surtout ponctué par un acte fort et terrifiant, n'est finalement qu'un énième enchaînement de séquences incohérentes, poussives et l'apothéose que nous attendions tous se trouve être sans impact sur le spectateur...à voir si la déception continuera dans les prochaines semaines ou si ce n'est qu'un début de la fin raté...


ps : pour parler de vos mangas et animés préférés, une seule adresse, le forum des yakayos !

lundi 10 janvier 2011

Quoi de neuf docteur ?

Bonjour les Kanebis, aujourd'hui je vais vous parler d'une série américaine qui a débuté sa diffusion hier soir ainsi que d'un animé tiré d'un manga du Shonen Jump qui a commencé il y a quelques jours et enfin je vous ferai part de ma découverte d'une autre série américaine qui a commencé cet été et qui me semble assez prometteuse à la vue de son pilote. Retenez donc les trois titres clés du jour : The Cape, Beelzebub et Pretty little liars ! Let's go !



The Cape, ou comment faire du Batman sans l'homme chauve souris ; nous suivons les aventures de Vince Farraday, policier intègre d'une ville toujours plus corrompue. Un jour il va se faire piéger par son meilleur ami et les caméras vont filmer sa mort, convaincant tout le monde qu'il était « Chess », un génie criminel. Seulement Vince n'est pas mort, il va rencontrer un maître magicien qui va l'entraîner dans l'art de la disparition (entre autres choses) ; il débutera alors sa croisade contre le mafieux aux apparences de businessman sauveur du petit peuple avec sa brigade de police privée. Ne pouvant se permettre de réapparaître au grand jour pour protéger sa famille, Vince va devenir « The Cape », le héros de comics préféré de son fils ; pour saboter les opérations du méchant Peter Flemming, il peut compter sur l'aide de son nouveau mentor, Max Malini (ainsi que sa troupe de cirque aux talents variés) et de Orwell, blogueuse très douée pour dénicher toutes sortes d'informations et très douée avec les ordinateurs.

Je disais donc que cette série me faisait penser à Batman, et bien je le maintiens, là où le Batman Begins de Christopher nous montrait un homme s'entraîner avec des ninjas, nous avons dans The Cape une initiation aux secrets des grands prestidigitateurs, à l'hypnose et surtout, au maniement d'une cape très spéciale (d'où le nom de super héros), qui s'allonge pour frapper ou attraper des objets ou qui permet encore de disparaître en ne laissant qu'un nuage de fumée derrière soi.

Vous l'aurez compris, je considère que la série reste prudemment en terrain connu, jouant des codes du héros de comic book (en s'aidant de quelques effets spéciaux cela va de soi), avec son lots de méchants typés, les tourments d'un homme qui s'illustre au grand jour en portant un costume mais qui ne peut se permettre d'être auprès de sa famille et les sidekicks divers et spécialisés. Nous avons ainsi une galerie de seconds rôles qui ne manquera pas d'amener un brin d'humour dans cette série qui se veut assez sérieuse (la famille du héros devra composer avec la prétendue mort de celui-ci, les quelques non-corrompus de la ville seront menacés, des assassins barjos viendront remplir des contrats,...).

Le casting principal est des plus attirants, dans le rôle titre nous retrouvons un ancien docteur du Cook County (l'hôpital où se passe les 15 saisons d'Urgences pour les incultes), j'ai nommé David Lyons et la touche féminine de la série est assurée par l'ancienne Terminator Summer Glau.

Le premier épisode pose les bases de la série avec un rythme endiablé, le deuxième établi la probable routine du show. A savoir, Vince fait capoter une opération de Flemming (visant à renforcer son emprise sur la ville) avec l'aide de ses acolytes pendant que sa famille fait son deuil et va de l'avant. Un schéma assez similaire au Nikita de la CW en somme ; à voir si The Cape réussira à ne pas tourner en rond au bout de quelques épisodes...

The Cape, c'est le dimanche soir sur NBC, je serais au rendez-vous (le lendemain sur internet quoi), et vous ?


A présent, il est l'heure de parler de Beelzebub, nouvel animé tiré d'un manga de la Shueisha et publié dans le célèbre Weekly Shonen Jump ; je n'ai jamais lu un seul chapitre et j'ai donc décidé de profiter de la naissance de l'adaptation animée pour découvrir ce titre. Le premier épisode pose apparemment le pitch de la série : un lycéen bagarreur et violent, Tatsumi Oga, se voit confier la garde de l'enfant nouveau-né du seigneur des enfers. Pas enthousiaste pour un sou à l'idée de devenir la baby-sitter de ce bébé démoniaque, Oga va devoir abdiquer, en effet le rejeton s'est attaché à lui (littéralement), et dès qu'on les sépare il déclenche ses pouvoirs infernaux. Dans ce premier épisode on nous présente également Furuichi, l'ami d'Oga et Hildegarde, la nourrice de Beelzebub (le prénom – enfin un des prénoms – du bébé aux cheveux verts) venue tout droit des Enfers pour veiller à la bonne éducation du bambin. Car oui, le fiston du diable n'est pas venu sur Terre par hasard, il a été envoyé pour détruire ses habitants et donc Oga, en bon délinquant bagarreur, doit l'élever dans ce sens.

Le manga m'a l'air d'être humoristique plus que tout autre chose, même si j'ai vu des trucs plus drôles (en fait le premier épisode se résume à voir le bébé foudroyer tout le monde...) ; à voir après quelques épisodes si ça vaut vraiment le coup, puisque pour l'instant je ne vois pas où l'auteur veut en venir !

Finissons avec ma découverte de Pretty little liars ; je cherchais une série à regarder et le pitch m'a séduit. Pour faire court, nous avons cinq adolescentes inséparables, Aria, Hanna, Emily, Spencer et Allison ; pendant une soirée, la dernière disparaît sans laisser de traces. Un an après, alors que le groupe de copines a éclaté (Aria étant même partie en Islande pendant plusieurs mois), elles vont devoir se rabibocher pour composer avec une séries de messages inquiétants. En effet, chacune reçoit un sms, un e-mail, ou une lettre très personnel (et surtout qui concerne leurs faits et gestes actuels) signé « A » ; de quoi faire jubiler les plus paranoïaques d'entre nous. Je n'ai vu pour l'instant que le premier épisode, mais la série a l'air de réserver quelques petits secrets sur notre quatuor d'adolescentes (fort charmantes je ne vous le cache pas) et ça me rappelle assez un slasher assez réussi (du scénariste de Scream, ça aide), à savoir « Souviens-toi l'été dernier ». Les va-et-vient entre le présent et le passé finissent d'étoffer chaque personnage de manière réfléchie sans jamais casser les rythme de l'épisode.

Je résume, des jolies filles aux caractères bien spécifiques qui cachent quelques squelettes dans leur placard (notamment « l'affaire Jenna ») tout en vivant les tracasseries habituelles pour leur âge (les garçons, les parents, le lycée). Je ne dirai qu'une chose : intriguant tout ça.


Ce sera tout pour cette fois, je vous laisse avec un petit cadeau bonus, une vidéo du Saturday Night Live, dans laquelle Jim Carrey parodie quelque peu Black Swan, enjoy et à la prochaine les kanebis !


ps : oui je vous ai posté trois vidéos en anglais non sous-titré mais c'est laaaaargement compréhensible croyez-moi.